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 Can you remember?

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The Professor
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MessageSujet: Can you remember?   Can you remember? Icon_minitimeMar 19 Nov 2013 - 14:32


“ Can you remember?

« This is the end. »


Le 23 Novembre 1963,
Ce jour fut le jour de la toute première apparition de cette petite boîte bleue que bientôt l’univers tout entier allait acclamer, ou détester…  Ce jour fut le premier qui vit le contact entre le Docteur et des êtres humains, l’espèce qui allait un jour devenir le peuple favori de cet ancien extraterrestre aux nombreux secrets. Apparu sur Terre accompagné de sa petite-fille Arkytior qui devint Susan Foreman, nom qu’elle piocha parmi son nouvel environnement inconnu, Totter’s Lane, un vieux garage abandonné, la jeune Dame du Temps se fit passer pour une de leurs semblables, dissimulée parmi les élèves auxquels elle ressemblait elle attira très rapidement la curiosité de ses professeurs, elle possédait des connaissances qu’eux-mêmes avaient du mal à maîtriser, mais était incapable de comprendre le fonctionnement monétaire du pays dont elle était supposée venir. Plusieurs fois interpellée par ces-mêmes instituteurs, qui cherchèrent à la convaincre de se spécialiser dans certaines matières, et de lui fournir des cours supplémentaires chez elle ; la jeune et étrange demoiselle refusa. Plus tard dans cette même étrange journée, alors que le début de soirée venait s’annoncer, ses deux instituteurs téméraires qu’étaient Ian Chesterton et Barbara Wright la suivirent jusque-là où la jeune fille était supposée vivre aux côtés de son Grand-Père. Quelle ne fut pas leur surprise lorsqu’ils constatèrent que l’adresse de ces étranges personnages conduisait à une vieille décharge abandonnée ! L’ayant vu entrer seule dans la décharge, lorsqu’ils ouvrirent les grandes portes de celle-ci et décidèrent de la retrouver, ils furent stupéfaits de voir qu’elle n’était plus là ! « Où peut-elle être allée ? » s’interrogea à ce moment Mrs. Wright, tandis que son collège était fasciné par une étrange cabine téléphonique de la police, un très fin ronronnement se dégageant de celle-là. S’approchant prudemment d’elle, il s’écria « Mais elle est vivante ! » lorsque la boîte sembla émettre un autre son au toucher de l’instituteur. Entendant quelque chose à l’extérieur de la décharge, ils coururent se cacher derrière quelques débris et détritus.

De leur cachette, ils entraperçurent un vieil homme toussotant, s’approchant de l’étrange boîte bleue. « Ah te voilà Grand-père ! » entendirent-ils depuis la cabine. Intrigué et étonné de l’entendre, nombreuses théories traversèrent leurs esprits. Que faisait un vieil homme dans une décharge ? Vivaient-ils dans cette étrange cabine ? Non, c’était impossible… Alors, prenant son courage à deux mains, et parce qu’il était certain qu’il ne craignait rien, Ian Chesterton disparu de sa cachette et alla à la rencontre de l’énigmatique Grand-Père. L’interrogeant sur Susan et après moult refus du vieil homme, qui était déterminé à ne pas les revoir tant il insistait pour que lui et Mrs Wright disparaissent sur-le-champ, la jeune fille ouvrit les portes de la cabine, ne comprenant pas ce qui prenait tant de temps à son Grand-Père pour rentrer. Par malheur, tandis que le Grand-Père cherchait à empêcher Mr. Chesterton d’y entrer, Mrs. Wright passa. Stupeur et tremblements s’en suivirent, les deux personnages finirent finalement par entrer dans la Cabine qui par un miracle incongru se révélait bien plus grande à l’intérieur que ce qu’elle ne montrait à l’extérieur.

Le reste de ce conte de fées est historique car c’est ainsi que commencèrent les aventures de cet étrange énergumène.


THE END OF THE DOCTOR



Le 23 Novembre 2013,
Ce jour plus étrange que le furent les autres fut marqué par une série d’étranges phénomènes à travers la planète toute entière. On vint à constater de puissants bouleversement climatiques tout autant que l’on constata d’étranges apparitions et disparitions à travers le globe. À travers les champs du monde entier on remarqua d’étranges inscriptions circulaires, qui mises bout à bout formaient d’étranges séries de symboles que même les plus éminents scientifiques furent incapables de déchiffrer. De même, que ces cercles de cultures, apparurent de très inquiétants changements climatiques, on vit par exemple neiger au Grand Canyon tandis qu’au pôle Nord il se mit à faire plus de 35 degrés. Ces étranges activités commencèrent dès le début du mois de novembre et devinrent de plus en plus présents jusqu’à ce jour. Partout dans Londres, Chiswick, dans le Lancashire, Leadworth et le reste tout entier de l’Angleterre on avait quelques mots sur le bout des lèvres, quelques mots qui refusaient de sortir. Puis, on oubliait ces mots et l’on revenait à sa vie de tous les jours malgré l’étrangeté de ce mois. Tandis qu’on avait l’impression d’être observé au loin. Comme si quelque chose ne tournait pas rond dans cette journée, on perdait souvent le fil de ce que l’on voulait faire, de ce que l’on allait faire. C’était étrange. Parfois, on entendait frapper à la porte, puis lorsqu’on accourait pour ouvrir, il n’y avait rien. Quelque part dans un petit village connu pour sa mare au canard vide, il arrivait que deux voisins aillent ouvrir leurs portes en même temps pour constater qu’il n’y avait rien de l’autre côté. S’échangeant un regard amusé mais cachant leur inquiétude ils souriaient et retournaient à l’intérieur, verrouillant immédiatement la porte et se marmonnant quelque chose comme « Je dois être fou », « Voilà que j’entends des bruits », ou d’autres choses de ce même acabit.

La vérité était tout autre…
Depuis sa première apparition là-bas, le TARDIS provoqua un gigantesque schisme dans le continuum espace-temps, sans le savoir, le Docteur avait atterri là où il n’aurait jamais dû. Cette matérialisation à Totter’s Lane fut le début d’un point fixe qui devint récurrent chaque 23 novembre. A chacun d’entre eux, quelque chose d’étrange se devait de faire surface, ou de se produire. Pourtant, personne ne s’en souvenait. Parfois quelques extraterrestres venaient sur Terre pour y semer le chaos, mais étaient rapidement repoussés tandis que tout le monde oubliait ce qu’il s’y était passé, parfois, on voyait de très grands bouleversement similaire à celui du Jour du Miracle, parfois il arrivait que rien ne se passe pour le globe tout entier et que ces étranges événements ne soient ciblés qu’en direction de quelques personnes. En ce 23 novembre de l’année 2013, hélas… La Terre toute entière allait être frappée par cette malédiction incurable. Quelques murmures s’élevaient tandis qu’avec un étrange intérêt on constata que les secondes étaient devenues des minutes, que les minutes étaient devenues des heures et que les heures semblaient immobiles. Cependant que le temps avait ralenti sur Terre, le reste de l’univers fut stupéfait de lire sur ses cadrans « LE DOCTEUR EST MORT. » Partout à travers l’univers, à travers toute la création on ne pouvait plus lire que cette étrange indication. Et tandis que certains se réjouissaient et que d’autres étaient terrorisés, la Terre fut palpité de tremblements tandis qu’on découvrit de gigantesques disques métalliques cerclant la Terre et son ciel. Le terrible vrombissement cybernétique d’une voix résonnant dans un haut-parleur fit trembler tous ceux qui l’avaient déjà entendue… « CE MONDE EST DÉSORMAIS SOUS LE COMMANDEMENT DE L’EMPIRE DALEK. » Et pourtant… Aux quatre coins de l’Angleterre on vit apparaître une très familière boîte bleue. S’engouffrant dans la foule, on distinguait un vieil homme accompagné d’un autre à l’écharpe si longue qu’on se demandait qui pouvait porter une telle atrocité… Quelques adolescents vinrent à rire d’un homme à la veste multicolore accompagné d’un autre à l’allure victorienne tandis que quelque part en écosse on remarqua un parapluie au manche en forme de point d’interrogation pendu sur le bras d’une statue elle-même la tête couverte d’un chapeau beige traversé d’une bande rouge que vinrent chercher deux hommes d’âge différent qui discutaient de choses sans intérêt et qui s’échangeaient quelques friandises enfermée dans un sac en papier blanc. Ailleurs, non loin du Pays de Galle un vieil excentrique se promenait vêtu d’un très large manteau de fourrure tandis qu’un jeunot le suivait dans son blouson de cuir. L’un et l’autre râlant contre l’autre, prétendant qu’il était devenu trop sérieux ou trop ridicule. Et puis, les étranges boîtes bleues qui étaient apparues disparurent. N’en laissant qu’une seule, dans un salon très familier à l’un de ses possesseurs. Dans un immeuble dont la façade bleue semblait presque trop bleue pour être bleue ; et lorsque les mariés vinrent s’approcher d’elle, pour y entrer, ils furent témoins de sa disparition tandis qu’elle ne laissait rien derrière elle qu’une bride d’énergie qui se dispersa à travers le pays, puis le globe tout entier. Les boîtes bleues réapparurent plus tard dans cette même journée au ralenti.

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Mendax
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MessageSujet: Re: Can you remember?   Can you remember? Icon_minitimeDim 5 Jan 2014 - 23:53


“ Of course you can...

« For a new beginning. »


Tandis que Gallifrey désormais sauvée de l’extinction retrouvait sa place parmi les astres, flottante au loin dans les brumes et les étoiles naissantes de Kasterborous, le nouveau conseil de guerre, désormais dirigé par une Dame du Temps, se rassembla à nouveau, dans une grande pièce au centre de laquelle brillait une grande table noire, sur laquelle était projetée un hologramme détaillé de la planète des seigneurs du temps, l’image stable et ondulante était observée par des Seigneurs Gallifreyens en tenues aux allures d’armures, sur lesquelles étaient gravés de grands cercles d’apparence ancienne mais pourtant brillant de nouveauté. Regroupés autour du grand meuble, on en voyait quelques-uns, en arrière, se tenant devant de petits piédestaux desquels étaient projetés d’autres images, dont l’un permettait d’observer une gigantesque prison. Tandis qu’ils conversaient et qu’ils s’organisaient, une voix cybernétique interrompit les mots échangés. « La Grande Conseillère de Guerre, Dame Parnulax. » Les Seigneurs se redressèrent et la saluèrent d’un garde à vous irréprochable avant qu’elle ne leur fit signe de la tête de reprendre leurs activités. « Dame, nos coffres du temps ont tous été restaurés, le Moment est de retour dans sa geôle. Ainsi que toutes les armes de L’Autre. » Le visage du Seigneur se tordit d’une certaine angoisse, se mordillant l’intérieur des lèvres, les yeux baissés, il se redressa et pris son courage à deux mains. « Cependant… Nous avons un problème le— » La dame le coupa immédiatement, « que manque-t-il ? » demanda-t-elle tandis qu’elle prit place devant la table à hologrammes que l’on réglait immédiatement sur une carte en trois dimensions d’un grand hall. « Il semblerait qu’il y ait eut une brèche dans le reliquat d’Oméga… » Les sourcils froncés de la Dame se gravèrent presque sur son visage, tant la colère fulminait ; une telle chose ne pouvait pas, ne devait pas se produire. C’était trop dangereux. « Que manque-t-il ? » demanda-t-elle une seconde fois, insistant sur chaque mot.  « Le… L’arche du vide a été dérobée, Dame. » Aussitôt, un lourd et menaçant silence se fit dans la salle de guerre. Chacun avait les yeux levés vers la Générale, et le Seigneur, ignorant ce qu’il allait arriver maintenant. D’un geste de la main, elle passa une mèche de ses cheveux roux derrière son oreille, et inspira profondément. « Sait-on où s’est-elle manifestée ? » Interrogea-t-elle d’une voix plus calme et plus claire. Un des conseillers de guerre fit apparaître les projections holographiques de plusieurs mondes, dont la planète Terre. « Des déchaînements climatiques et temporels se sont produits sur ses douze planètes. » Dame Parnulax regardait les mondes avec questionnement et confusion ; elle les énumérait et les mémorisait. « Sontar, Gaïa, Clom, Mondas, Siluria, Apalapucia et Felspoon » elle resta silencieuse pendant un moment. Pensive.

Quelques minutes plus tard, une dizaine d’hommes et de femmes vêtus d’armures et lourdement armés vinrent les escorter, elle et le Gallifreyen qui lui avait fait part de la perte de cette mystérieuse Arche, jusque dans les profondeurs suprêmes de la Citadelle de Gallifrey. Traversant les longs et presque infinis dédales qui séparaient le haut-commandement de ce souterrain si éloigné qu’on aurait dit qu’il était à des milliers de kilomètres. Une fois qu’ils arrivèrent dans les anciennes profondeurs de leur capitale, là où on sentait le cœur brûlant de Gallifrey s’agiter sous son écorce, la Générale fit signe à une grande partie du régiment de l’attendre près des élévateurs qui leur avaient permis d’atteindre ce dernier sous-sol, tandis qu’elle avança vers une gigantesque porte en métal presque dorée, gravée d’un sceau Peylixien en son centre. Son assistant du conseil de guerre semblait inquiet à l’idée d’approcher, mais d’un regard elle le fit venir à ses côtés ; tandis que quatre des soldats les suivaient de près, au cas où sans doute. Détachant sous sa robe et autour de son cou une clef qui changeait de forme à chaque seconde, elle l’inséra au centre de la première circulaire du sceau. La réaction du symbole ne se fit pas attendre, puisque dans de grands grognements et tintements métalliques comme ceux d’une horloge ancienne, le sceau se mit à tourner en chacun de ses symboles, avant de produire un long sifflement qui fit se séparer sur toute sa hauteur la porte en deux parties, grinçantes et glissantes, pour s’écarter et laisser la Dame accompagnée du Seigneur et des Soldats passer. Là ; ils se retrouvèrent dans un gigantesque hall duquel était implanté de grands espaces rectangulaires fermés par des vitres si épaisse qu’on ne voyait pas au travers. Au lieu de cela, on voyait des portraits d’hommes ou de femmes tournant à 360 degrés, montrant chacun des traits qui faisaient leur visage, accompagnés de plus petites images, au-dessus desquelles on pouvait lire un nombre allant le plus souvent de 1 à 13. Parfois plus, parfois moins. La Générale continua sa route, sans jeter de regards vers les cellules dont elle passait à côté. « Vous êtes sûre, Dame Parnulax ? » Elle hocha vivement la tête avant de continuer sa route, jusqu’à s’arrêter devant une de ces cellules sur laquelle on vit trois portraits seulement, le principal indiquait III, tandis que les deux autres étaient I et II. Un jeune homme qui ne devait pas avoir plus de vingt ans dans les critères humains, tandis que son premier visage était celui d’un vieillard et que le second celui d’un homme dans sa quarantaine, joufflu. Elle regardait le portrait principal et semblait furieuse, bien plus que d’habitude. D’un toucher de sa paume sur le verre, celui-ci devint rapidement translucide, les portraits disparaissant ; elle regarda le garçon assit sur une chaise, une jambe croisée sur l’autre, le coude appuyé contre son genou, le regard fixement immobile dans sa direction, tandis qu’un index et un pouce se tenaient contre son visage. « Vous devez être désespérée, ma sœur. » Lui lança Mendax, la voix calme et incroyablement paisible. « Tais-toi. » Manqua-t-elle de lui hurler dessus, la voix tremblante. « Je ne te ferais cette offre qu’une et unique fois. Ajouta-t-elle, L’Arche du vide a été dérobée. Le conseil a besoin de quelqu’un comprenant les écrits d’Oméga. » Mendax esquissa un sourire malsain et lança un regard sur les soldats qui l’accompagnait. « Et qu’y gagnè— » Il fut coupé par sa sœur, « Vingt. » Son assistant écarquilla les yeux et se tourna vers elle avec une telle hâte que le crissement de ses chausses fit grincer les dalles du sol noir. « Vingt ?! » Dame Parnulax fit taire son assistant d’un index levé. Amusé, Mendax se redressa et s’approcha de la vitre épaisse qui le séparait de la liberté. « Vingt cycles ? À quoi bon pouvoir se régénérer si je ne suis pas libéré ? » Demanda-t-il donc. « Tu seras libéré. Mais banni. Exilé, interdit, comme tu préfères appeler ça. » Lui fit-elle comprendre ensuite. « Comme au bon vieux temps… » Il marqua une pause et regarda les soldats. « …Mais que me garantit-on que ce que tu dises là soit vérité, ma sœur ? » Elle marqua une pause, agacée et ajouta simplement, « Mentir n’est pas la promesse que nous avons tous choisi de respecter, Fersing. » Le visage de son frère se tordit d’un autre sourire, celui-là plus consistant. Il retourna s’asseoir dans cette unique chaise, et lança après s’être tut un moment, « J’accepte. »

Tandis que s’affairait le Conseil et le Prisonnier à traduire les textes anciens de l’Ingénieur, au loin dans l’espace, à des milliers d’années-lumière de toute cette manigance, un TARDIS flottait dans l’espace, pas l’habituelle cabine bleue qu’on s’attend à voir, oh non. Au contraire, elle était cette-fois d’une couleur rouge, un rouge devenu vif puisqu’éclairé au loin par un soleil orangé, gravitant silencieusement, la cabine rouge semblait tourner sur elle-même comme l’aurait fait une planète. Un léger vrombissement semblait s’en échapper, comme si quelque chose d’autre était contenu à l’intérieur. Puis, les vrombissements de la boîte cessèrent et un étrange grincement, celui qui était propre aux TARDIS, se dégagea de la boîte rouge. Au fur et à mesure de celui-ci, elle disparue. À l’intérieur de cette étrange chose ? Un Seigneur du Temps, rien d’étonnant à dire vrai. Autre chose aurait été surprenant, mais pas cette fois. Son vaisseau signalait quelque chose, un danger, un problème, ce n’était pas certain. Mais en tout cas, lorsqu’il tournait autour des commandes de sa machine, il semblait certain de ce qu’il se passait. Enclenchant des manivelles et pressant des touches, son vaisseau traversa le vortex du temps et continua ensuite une longue course contre la montre dans l’espace, jusqu’à ce qu’il arrive à proximité de Jupiter. Là, il était suffisamment éloigné de ce qui se dévoila devant ses yeux, un gigantesque champ de bataille. Des centaines et sûrement plus, de croiseurs Daleks tournoyaient autour de la Terre. Surpris et le souffle coupé par cette vision d’horreur. Les vaisseaux, les chasseurs, les monstres se répandaient sur la Terre comme ils l’avaient fait sur Gallifrey. Le Professeur se souvint, avec douleur des massacres de la Guerre du Temps, il se souvint perdre la vie, tué par les Daleks ; il se souvint des milliers d’enfants, d’adultes, de civils tués… Quand bien même Gallifrey avait été ramenée dans l’Univers, sauvée de l’extinction désormais, les morts étaient morts. Ils n’allaient pas revenir. On ne pouvait plus changer l’histoire maintenant qu’on en faisait partie. Et plutôt que de s’apitoyer sur les pertes, on devait agir. Une fois qu’il observa chaque vaisseau pour en déceler les faiblesses et les points stratégiques, il remarqua que l’un d’eux, plus en arrière, portait un gigantesque émetteur à son sommet. Comme une sorte d’antenne, ça produisait une onde qui encerclait la Terre. Produisant comme un genre de bouclier presque invisible, une technique bien propre aux Daleks. La Terre encerclée et enfermée personne ne pouvait entrer ou sortir… En principe. Il y avait toujours une faille dans ce genre de plans. Toujours un détail insignifiant auquel les Daleks ne prêtaient jamais attention. Certes, ils avaient cernée la planète, mais ils pouvaient y envoyer leurs troupes, alors, si un petit groupe pouvait traverser leur gigantesque prison technologique, n’importe qui pouvait en profiter pour faire de même. Il suffisait d’avoir le bon timing. Et des boucliers suffisamment résistants pour ne pas être écrasés par le champ transmat qui envoyait les troupes. Mais avant de le faire, parce qu’il était bien décidé à aller sur Terre pour défendre en première ligne, son TARDIS lui fit signe que d’autres vaisseaux étaient en approche, derrière lui. Il reconnut le premier, il l’avait déjà vu. Où ? Il n’était pas encore sûr, mais il se souvenait l’avoir déjà vu, et puis l’évidence le frappa au visage, c’était un TARDIS de Guerre, un des seuls qu’il avait vu en circulation depuis des années, celui du Timelord Mendax, qu’il avait rencontré alors que son ADN avait fait du Professeur un humain pendant une période. Une fois le TARDIS de guerre de Mendax apparu, il y eut d’autres nefs qui surgirent bruyamment. Pas comme le fait un TARDIS lorsqu’il traverse le temps. Accompagné de deux vaisseaux, sûrement humains, venus de très loin dans l’avenir. Il était à supposer que Mendax avait emporté ces deux-là avec lui. D’une manière qui devait être propre aux TARDIS de Guerre. Intrigué, il entra en contact avec l’autre TARDIS, tandis que le sien recevait au même moment des informations récupérées sur les communications Gallifreyenne. Un artéfact avait été dérobé, les Daleks s’en servaient, la Terre était l’une des cibles. Pendant un court instant, le Professeur fut figé sur place, intrigué et trop surpris pour faire quoi que ce soit ; et Mendax ne répondait pas à son appel, de toute façon. Reprenant ses esprits, il s’empressa de scanner la planète Terre, pour comprendre ce qu’il s’y passait. Le vol d’un artéfact Gallifreyen entrant dans les données cela rendait les risques incroyablement élevés. Une fois la planète scannée, il découvrit qu’elle était sujette à une relique d’Oméga.

Il y a bien plus tôt.
L’homme aux cheveux grisonnants marchait, les bras chargés d’objets en tous genres. La mine enjouée, il en oubliait sa longue pénitence. L’exil forcé. Ignorant ce que l’avenir pouvait réserver ; il chargea ces choses qu’il portait dans le coffre étroit de sa voiture jaune. Et alors qu’on aurait pu croire que ce-même coffre fut trop petit, toutes les choses que portait monsieur Smith parvinrent à rentrer, sans qu’aucune ne soit écrasée par une autre. Les voisins disaient de lui qu’il était l’homme le plus charmant qu’on aurait pu rencontrer, et miss Bridge-Oswald, si vous l’écoutiez, vous aurait même chanté ses louanges si vous l’aviez interrogée sur ce bon vieux monsieur Smith.  Et tandis qu’il fermait le coffre de sa bonne vieille Bessie, il n’entendit pas le jeune homme d’à peine quelques années plus jeune que lui, peut-être quelques courtes trente années, s’approcher de lui. Vêtu d’un costume qui lui allait à ravir, il avait la chevelure blonde et son veston beige comme son pantalon témoignait d’un certain sens de l’esthétique… À quelques détails près, en effet il portait une branche de céleri sur le coin gauche de sa veste, lequel était fièrement accroché sur ses vêtements comme une broche aurait pu l’être. Les mains derrière le dos, il regardait encore de loin ce bon vieux monsieur Smith qui, désormais, passait quelques coups de chiffon sur la carrosserie luisante du véhicule. Un léger sourire aux airs de nostalgie se dessina sur les lèvres du plus jeune, qui était maintenant à quelques dizaines de mètre du vieux monsieur Smith. A quelques pas de là, on entendit le grincement métallique des gonds d’une porte en bois. Puis le bruit de sa fermeture. Si quelqu’un avait été là, au même endroit, pour le voir. Il aurait décrit un homme dans sa quarantaine, vêtu d’un blouson de cuir aux cheveux étonnamment trop courts, presque chauve. Il aurait mentionné le fait qu’il serait sorti d’une vieille cabine de police, laquelle serait apparue de nulle part et il aurait eu l’air fou de vous décrire ce qu’il avait pu entrevoir à l’intérieur de cette-même cabine. Rejoignant l’homme portant un céleri, les deux personnages firent quelques pas dans la direction de monsieur Smith, et d’une voix unique se présentèrent en toussant. Monsieur Smith, releva les yeux vers eux, et le visage tout d’un coup changé ; il les détailla avant de lever un index mécontent. « N’y pensez même pas. Je sais ce que vous êtes et ce que vous venez faire ici ; c’est hors de question. » Leur dit-il. Chacun grimacèrent, l’un semblait interloqué tandis que l’autre se voyait offusqué. Le plus vieux des deux, celui vêtu de cuir, roula un instant des yeux et insista. « Vous êtes sûr ? » Monsieur Smith d’un geste de mécontentement lança son chiffon par terre et s’approcha en hâte vers lui, agitant l’index les sourcils froncés. « Oh oui, je sais parfaitement ce que vous êtes. Vous venez endurcir mon exil, et c’est hors de question ! » Il les regarda l’un après l’autre et ajouta « Seigneurs du Temps. » Celui vêtu d’un céleri pouffa de rire et croisa les bras devant lui, regardant son compère d’un air de lui dire, « explique-lui. » Lequel roula des yeux après un soupir et insista « Vraiment, ce n’est pas ce que vous croyez Docteur. » Monsieur Smith écarquilla les yeux et regarda les deux hommes, il ne comprenait pas pourquoi ceux-là lui paraissaient familier, mais il fut convaincu lorsqu’ils l’appelèrent par son titre d’autrefois, avant son exil.  Après de longues explications et une longue discussion, Le Docteur fut convaincu par ses incarnations futures de les rejoindre. Mais « Comment ? » insistait-il, « Mon TARDIS ne peut plus voyager. » Leur disait-il. L’un et l’autre répondirent à l’unisson, « Oui, je m’en souviens. » Et ils lui firent signe de les suivre. Sans broncher, il vint. Ce jour-là, miss Bridge-Oswald l’observait à travers sa fenêtre de salon, et le vit entrer dans cette étrange boîte bleue, avec les deux autres hommes. Elle ne put retenir un cri de stupéfaction quand le TARDIS se dématérialisa. À d’autres coins du monde et du temps, les mêmes choses se produisaient, et un à un les Docteurs venaient se chercher l’un après l’autre, jusqu’à tous se recueillir dans le même espace ; très loin des mondes qu’il avait l’habitude de sauver, les TARDIS gravitaient en cercle, puis disparurent lentement, n’en laissant qu’un seul, immobile entre tous ceux-là. À l’intérieur de celui-ci, disait-on, vivait un vieil homme terrassé par l’âge et par la douleur d’avoir tant de fois perdu ses proches. Tandis que chacune de ses anciennes incarnations apparaissaient au fur et à mesure par divers couloirs, lui, le plus âgé, était gravement affalé contre sa console, les yeux fixés sur un écran, des lunettes de lecture sur le nez. « Gentlemen, » disait-il, en se tournant vers eux. Un sourire mystérieux collé sur ses lèvres. « Geronimo. » termina-t-il, d’un ton audacieux ; tandis que toutes ses incarnations d’autrefois se ruèrent autour de la console, la pilotant tous en même temps tandis qu’il lançait quelques directives çà-et-là. « Numéro 3, inverse la polarité ! 5, les bumpers ! 2, chut re-décorer c’est cool ! »  Et puis, l’une des incarnations, celle d’un guerrier restait à ses côtés, observant les 11 autres piloter la machine. « Réalises-tu qu’aucun d’entre toi n’a jamais su la piloter ? » Le plus âgé de ces Docteurs répondit d’un rire et d’un « Je sais, oui. » Et enfin, ils arrivèrent sur Terre. Là-bas, chacun regagna son TARDIS dans le TARDIS d’Eleventh, et tous partirent dans divers endroit de la planète, pour la sauver. Comme à chaque fois.

Mais avant d’atteindre la Terre, les incarnations s’arrêtèrent en vol lorsqu’un autre TARDIS se heurta contre la boîte bleue. À la surprise générale, il s’agissait de la même boîte. Le choc des deux TARDIS désynchronisés l’un par rapport à l’autre était d’une telle force qu’à travers le Vortex du Temps se développa un gigantesque tempête cosmique, projetant des éclairs à travers et en dehors de l’univers. Tout ça n’était pas prévu, le visage du Onzième se décomposa quand il constata la disparition de son incarnation de la guerre et que lui et les autres incarnations présentes durent redoubler d’effort pour stabiliser le TARDIS. Pendant ce temps, l’autre TARDIS contre lequel ils étaient entrés en collision avait repris sa course à une vitesse affolante, tourbillonnant dans le vortex tandis que la tempête faisait rage dans l’espace à plusieurs reprises des éclairs se heurtèrent contre les boucliers du vaisseau venu de plus tard. Dans celui-là, le Guerrier était surpris, il ne comprenait pas ce qu’il venait de se passer et regardait autour de lui, il ne voyait personne. Ou presque, un homme vêtu comme l’était le Onzième, mais bien plus vieux tournait autour de la console, la pilotant tout seul, avec difficulté, la tempête temporelle toujours à proximité de son TARDIS rendait la navigation difficile, d’autant plus que la présence d’une incarnation non-synchronisée avec le pilote provoquait un paradoxe dangereux ; le Docteur, celui qui pilotait, utilisa quelques manivelles et autres boutons pour stabiliser cette-même incarnation, rendant la chose plus simple.

« Pas le temps de m’expliquer, ils risquent de commettre la même erreur que moi à l’époque. » Expliqua-t-il en toute hâte, alors qu’il continuait de piloter le TARDIS avec une certaine difficulté, « Mais vous… ? » Oui, hurla-t-il en réponse à la question incomplète du Guerrier. « Vous… ? » Oui. « Mais ! » — «  Oui ! 14ème incarnation, 12ème Docteur. » Il marqua une pause, releva la tête de la console et regarda l’incarnation de la Guerre. « Sans vouloir vous offenser. » « À quel sujet ? » Interrogea l’incarnation ignorée qui était désormais venue l’assister dans le pilotage du TARDIS, la tâche devenue dès lors bien plus simple. Finalement, ils parvinrent non pas sans une certaine difficulté à sortir de cette tempête temporelle monumentale ; pour finalement atteindre un nouvel endroit bien plus calme dans le cosmos ; une planète couverte de nuages d’orage. Le Douzième Docteur fixait le monde depuis l’une des portes ouvertes et marmonna « Stormcage » lorsque le Guerrier s’approcha de quelques pas vers lui. L’un et l’autre silencieux, le Douzième et le Guerrier retournèrent vers la console, pour faire atterrir le TARDIS. Sans de nouveaux problèmes, la boîte apparue dans le centre d’enfermement, Douze accourut vers l’extérieur, comme s’il était impatient de retrouver quelqu’un ; et se décomposa lorsqu’il vit la cellule qu’il avait si souvent vue, vide. Tandis que son compagnon temporaire posa les pieds hors du TARDIS, silencieusement et lentement, il reconnaissait la posture et l’expression qui était gravée sur le visage de son avenir. Il posa une main amicale sur l’épaule de son futur et n’osa cependant pas lui demander ce qui posait problème. « … Elle devrait être là. » Répétait-il lentement et à voix basse, terrassé par ce qu’il savait mais qu’il refusait d’admettre. Le guerrier baissa la tête, comprenant. Cependant, il la releva quelques instants plus tard. « N’y a-t-il pas une solution ? » Le Douzième soupira, « Elle est morte. Je l’ai sauvegardée dans une base de données, mais ça n’est que l’équivalent de la mort. » Il laissa un soupir s’échapper d’entre ses lèvres, auquel l’incarnation Oubliée mit « Il y a… Peut-être un moyen. »Indiqua-t-il, et alors qu’il parlait, le Docteur commençait à se souvenir de ce qu’il s’était dit lorsqu’il était à la place de lui-même. « Le Compendium de The Other ! » s’exclamèrent-ils après s’être croisés dans un regard d’exaltation et de bonheur. « Avec Gallifrey de retour — Les caches suprêmes sont à nouveau en activité ! » Commença l’un tandis que l’autre termina. War Doctor souriait en voyant son avenir être heureux. Et en toute hâte ils s’engouffrèrent tous les deux dans le TARDIS et disparurent de Stormcage. Ils réapparurent dans la Bibliothèque où elle avait été sauvegardée pour le reste de l’éternité. Vide aujourd’hui, ils avançaient d’un pas décidé, chacun serrant fermement son tournevis sonique dans la main. « Ce qui a été mis en ligne, peut être téléchargé. — Ce qui a été sauvegardé ne peut pas être effacé. » Se répétaient-ils tous les deux dans leurs esprits. Devant CAL, ils actionnèrent leurs tournevis et piratèrent l’ordinateur, pour y récupérer les données qui contenaient leur femme. Une fois cela fait, ils retournèrent dans le TARDIS et War Doctor alla récupérer dans une caisse, semblable à celle qui avait contenu The Moment, un objet différent. Celui-ci portait un sceau qui ne ressemblait pas à celui de Rassilon ou à celui d’Oméga, et ressemblait à un cristal opaque dans lequel on avait l’impression de voir une tempête se déchaîner sur un monde miniature. Les deux seigneurs du temps regardaient le cristal dans les mains du Guerrier et furent admiratifs pendant quelques instants. War lui tendit le cristal, « je ne la connais pas, mais toi oui. Fais-le. » Le Douzième serra le cristal entre ses mains, et vint y déposer un baiser. Puis, le regardant, War actionna le sonique de son avenir, et la pierre commença à se fissurer lentement, une lueur dorée comme celle des régénérations irradiait l’intérieur du TARDIS. Le cristal brillait de plus en plus et devenait si chaud que le Docteur le fit tomber. Sur le sol froid du TARDIS, le cristal résonnait d’un son strident, et l’énergie continuait de flotter autour d’eux ; War observait les faisceaux lumineux flottants tandis que Douze gardait le visage fixé sur la pierre. Une gigantesque colonne d’énergie s’éleva de la pierre avec une telle force qu’elle fit reculer les deux incarnations de quelques pas. Comme une tornade miniature, elle tournoyait avec force et puissance, projetant des éclairs dorés dans tous les sens. Iridescente, la tornade se calme jusqu’à prendre la forme d’une silhouette. Une femme. « River. » Marmonna Douze, les yeux écarquillés de bonheur. Et dans le style qu’on lui connaissait, River revint à la vie dans une dernière explosion d’or, écartant les bras d’un geste vif, l’énergie au lieu d’exploser autour d’elle se rendait en elle, pour lui rendre une forme physique. River Song vivait de nouveau. « Hello boys. » Lança-t-elle, en les regardant. « J’ai failli perdre patience à attendre que tu comprennes. »



Et à l’unisson,
Tous se dirigèrent vers la Terre. Encerclée de TARDIS et de vaisseaux de toutes espèces, des alliés comme des ennemis, chacun voulait être là. Mendax dans son TARDIS torpillait les instructions de l’Arche au Professeur qui fit exploser l’antenne-relai responsable du champ de force autour de la Terre ; River Song en Commandante de Guerre ordonna à des centaines de mercenaires d’attaquer les Daleks, et un véritable conflit digne des films de science-fiction s’engendra autour de la Terre. Et la destruction du Champ de Force permis à toutes les incarnations du Renégat d’atteindre la Terre. Des dizaines de boîtes bleues se matérialisèrent sur Terre ; en sortaient toutes les incarnations du Docteurs. Du Premier au Onzième. Chacun à des endroits différents. 1st, 4th et 6th apparurent mutuellement aux côtés de Jack Harkness, The White Rabbit, Marley Alexander Jones et Khadar, un dalek apparemment différent des autres ; et d’une manière propre au Docteur, les aidèrent à gagner de façon époustouflante. Détruisant les Daleks ennemis avec aplomb et motivation. Une rage guerrière presque suspendues aux lèvres des trois incarnations.

« ALLONS-Y ! » Hurla une voix transportée par un autre TARDIS venu s’entrechoquer sur le sol, avant de laisser sortir trois nouvelles incarnations du Docteur. 7th, 8th et 10th surgirent et armés de leurs gadgets et d’une force surprenante provoquèrent de puissantes déflagrations pyrotechnique et soniques sur ce dôme destructeur qui approchait de Big Ben. Chacun des trois se tenaient en ligne devant Alys Becker, Mark Dichter et Amelia Pond ; il n’avait pas l’air d’ignorer Triskell, au contraire puisqu’ils lui demandèrent de les aider. Au fur et à mesure, ils furent rejoints comme ceux présents le pouvaient et le dôme commença à disparaître.

D’autres TARDIS se posèrent en violence sur le sol londonien dans une formation triangulaire, autour d’un groupe de jeunes gens, les protégeant comme s’il s’agissait de bambins en danger, les TARDIS firent s’étendre leurs boucliers révélant un dôme d’énergie autour de Gabrielle Grace, Lucy Alwick, Aiden Armstrong et Owen Harper. Trois auters incarnations du Timelord, 3rd, 5th et 9th surgirent dans l’enceinte du dôme et saluèrent les jeunes gens avant de tous lever leurs sonics en l’air, vers le centre du dôme protecteur. Projetant des ondes temporelles visiblement issues du TARDIS, les soldats de la Seconde Guerre furent encerclés d’une énergie bleutée alors qu’il tirait vers le dôme qui les renvoya chacun dans leur époque. Le 9th Doctor ne put s’empêcher de lâcher un « Fantastic ! » avant de pointer son sonic vers les Daleks, le visage immédiatement devenu grave, les sourcils froncés. « And for my last trick. » Le dôme s’écarta et comme une onde de choc envoya les Daleks venus attaquer dans les airs, les détruisant chacun.

« GERONIMOOOOO ! » Hurla le dernier TARDIS suivi par un autre avant de se poser en grinçant sur le sol, glissant légèrement. Le Onzième surgissant de son TARDIS, accompagné du Second ; Les poings serrés, vêtu de son costume violet, il regardait en l’air et hurlait « On ne vous l’a jamais dit ?! » Dans la direction des Daleks. « S’il y a bien une chose, UNE PERSONNE, qu’il ne faut pas énerver. Qu’il ne faut pas forcer à voir ce qu’elle chérit le plus dans sa longue vie être réduite à néant ! Si VOUS, bande de monstres répugnants, devez bien retenir UNE SEULE CHOSE à propos du DOCTEUR. » Et d’un geste de rage et d’une très étrange fierté, son tournevis levé vers l’un des vaisseaux mère, « I. AM. THE. ONCOMING. STORM. » D’une simple pression il actionna son tournevis et projeta des ondes si fortes qu’elles eurent l’air de tordre l’air autour d’elles. Très rapidement, le Vaisseau explosa sur lui-même ; entre les cris des Daleks et les bruits de la guerre qui résonnait autour de la Terre. Baissant les yeux pour ne pas contempler l’explosion, il vit sa Seconde incarnation renvoyer les Romains dans leur époque et lança un regard vers Rory Williams, avant de disparaître dans son TARDIS. Laissant 2nd avec Mr Pond, Clive Spencer, The Learner et Aedis de Braholt et Metacrisis Doctor. Non pas qu’il s’isolait. Il lançait la seconde phase de son plan. Le Sauvetage du Monde.

Les incarnations passées de Onze étaient là, luttant contre les Daleks qui continuaient d’arriver en masse de tous côtés, refusant d’abandonner la lutte. Au fur et à mesure qu’ils arrivaient, les Incarnations se regroupèrent toutes et chacun des groupes séparés de combattants et compagnons furent rassemblés en un seul et même comité. Tous à l’intérieur d’un Cercle de Docteurs, du Premier au Dizième. On entendait le Commandeur Dalek à travers son vaisseau blindé commander aux autres « THE DOCTOR IS LOCATED. ALL ELEVEN VERSIONS OF HIM. EXTERMINATE. » Et comme si c’était devenu une habitude, un second TARDIS comme celui du Docteur traversa le ciel de la Terre. Se heurtant presque contre celui de Onze. « NO SIR. ALL THIRTEEN. » Suspendu contre la porte du TARDIS de 12th et attaché par un harnais, War Doctor était là, armé d’un gigantesque canon à particules, il bombardait le Vaisseau Principal. Tandis qu’Eleven avait été rejoint à sa grande stupéfaction par River Song et ses armées de mercenaires. « Vas-y Sweetie, on tient le front ! » Hurlait-elle vers Eleven qui hésitait tout d’un coup à avancer. Il fixa son nœud papillon et fonça vers sa console, frappant sur un levier pour l’abaisser et tournoyant dans tous les sens, le TARDIS virevoltant dans l’air pour finalement s’engouffrer là-dedans, à l’intérieur du Vaisseau Mère, où était cachée l’Arche du Vide que les Daleks avaient réussis à obtenir. Au sol et dans les airs la guerre pour sauver la Terre, ce 23 novembre, faisait rage. Eleventh à bord du Vaisseau Mère, manqua de se faire tuer par un Dalek, s’il n’avait pas été de justesse sauvé par une Timelady qu’il reconnut immédiatement, lorsqu’elle posa son pied sur l’armure étalée par terre d’un Dalek, révélant sa cuisse et un serpent se mordant la queue. « Hello darling. » lui lança-t-elle. « Dépêche-toi ! On les retient ! » Lui indiqua-t-elle en montrant du doigt le régiment de Soldats et de Seigneur du Temps venu l’aider par la même occasion. « Pourquoi est-ce que vous faîtes tout ça, vous tous ? » Demanda Eleventh, insistant. « Tu nous a sauvés, espèce de splendide idiot ! » Lui lança le Corsaire avant de soulever son fusil une seconde fois pour tirer dans un autre Dalek. « Maintenant vas-y ! » Hurla le Corsaire tandis qu’il n’avait toujours pas bougé. Onze leva les pouces, puis la salua comme un militaire et étouffa un rire niais avant de se redresser et de foncer vers l’endroit  où était l’Arche. Une fois traversé un long couloir et éviter des embuscades de justesse. Eleventh était enfin en face de l’Arche.

« Te voilà… » Marmonna-t-il en fixant la relique en action, sans plus personne autour d’elle autre que des carcasses de Daleks détruits. Il dégaina de son veston son étui en cuir dans lequel était rangé son papier psychique et regarda le message transmis par un de ses congénères qu’il ne connaissait que de nom.  Il retint les instructions au premier coup d’œil et s’arma de son screwdriver. « The Doctor will see you now. » Ajouta-t-il en s’approchant de l’interface de l’arche qu’il avait du mal à comprendre. Il n’entendait plus rien des tirs et des explosions, la pièce était insonorisée, il n’entendait que lui, sa respiration et le vrombissement de l’Arche. Mais quelque chose clochait… Il n’arrivait pas à l’éteindre, il s’énervait contre elle, hurlait de frustration. Une douleur coincée dans sa gorge, il était incapable de sauver le monde qu’il aimait tant. Même avec ce soutient à travers le temps et l’espace, il n’y arrivait pas. Comment allait-il faire ? Il ne pouvait pas les décevoir comme ça, pas lui. Pas eux. Il se sentait incapable et inutile, et il entendit des pas se rapprocher. Aux aguets il dégaina son screwdriver et se retourna en même temps qu’il le pointa devant lui. Lorsqu’il fit face à la personne s’étant introduite dans la chambre de l’Arche le visage du Timelord se décomposa « Maman ? » Une femme, qu’il n’avait pas vue depuis si longtemps, sa mère… Soudainement, il était redevenu ce petit garçon qu’on avait forcé à regarder dans le Vortex, ce petit être fragile et sans défense. Elle s’approcha de lui et se mit à sourire, sa longue robe trainant par terre. « Que… Comment ? » S’interrogeait-il, la regardant s’approcher de lui. Il ne tenait plus debout et s’agenouilla à ses pieds tandis qu’elle serrait les mains de son fils dans les siennes, penchée devant lui. En larmes, il la regardait, si heureux de la revoir enfin. Plein d’espoir ; plein d’une joie si forte qu’il n’arrivait pas à l’exprimer. Elle, elle se tenait là, heureuse de revoir son fils une nouvelle fois. « Pourquoi faut-il que ce soit toujours dans ces conditions-là ? » Demanda le Docteur, pleurant devant sa mère. « Sshhh, ça va aller. » Lui marmonna-t-elle dans le coin de l’oreille avant de l’embrasser sur le front. « Tu peux le faire, mon fils. Comme tu l’as fait la dernière fois. Comme quand tu as renvoyé Rassilon là-bas. J’ai foi en toi, nous avons tous foi en toi. » Elle l’aida à se relever et le serra fort contre elle. Elle gardait son fils contre elle, leurs quatre cœurs battants à l’unisson. Elle desserra l’étreinte parce qu’elle savait que son fils ne l’aurait pas lâchée de ses bras et lui fit signe de s’occuper de l’Arche. « Qu’est-ce que je dois faire ? » Demanda-t-il en se retournant vers l’Arche. Mais pas de réponse… Il tourna la tête et constata qu’il était seul, encore une fois. « Je vois… » Marmonna-t-il. Droit devant l’interface, il ferma les yeux et inspira profondément. « Une relique d’Oméga… Ça implique des contrôles complexes et verrouillés… Réfléchis Docteur, réfléchis… » Et soudain, l’idée lui sauta aux yeux, les instructions qu’il avait reçues permettaient de la contrôler, mais aussi de la surcharger. Il fit tourner son sonic entre ses mains et le brancha sur l’interface. Et comme s’il se croyait dans un film d’espionnage il leva son bras et parla dans sa montre « Docteur au TARDIS ! Docteur au TARDIS ! » Répétait-il dans sa montre. « TARDIS au Docteur, ici Handles. » « Haha ! Handles ! Ravi de t’entendre ! » Onze s’était mis à déambuler dans l’antichambre de la relique, tout sourire parlant à sa montre. « Ecoutes-moi, j’ai besoin que tu évacue par transmat’ toutes les formes de vie à l’exception des Daleks de ma position, compris ? » « Affirmatif. » Sans s’en rendre compte il était à bord de son TARDIS, « Ensuite, je veux que tu provoques une surcharge dans le cœur du TARDIS et que tu redirige l’énergie en trop dans mon tournevis, j’en trouverai un autre ! Compris ? » « Affirmatif. » Eleven grimaça d’étonnement, la voix d’Handles était bien plus claire qu’avant, et il se rendit finalement compte qu’il était à bord de son TARDIS.

« HAHA ! » Hurlait-il en tournoyant autour de sa console, alors que toutes les forces reculaient et que les Vaisseaux Daleks explosaient tous un par un dans le ciel et autour de la Terre; la déflagration engendrée par la surcharge d'énergie traversa la planète comme une onde de choc indolore, qui au lieu de dévaster encore plus les choses provoqua une sorte de retour dans le temps altéré, toutes les destructions provoquées par l'Arche furent effacés et la planète se retrouva comme neuve. Se posant au sol, il sortit de son TARDIS, et sur une estrade il regarda les terriens, les aliens, et les humains qui s’étaient rassemblés pour s’aider mutuellement. And now it’s time for one last bow. Il s’inclina d’une manière théâtrale et salua les guerriers. Tandis que ses incarnations disparaissaient une à une, emportée par des fenêtres temporelles. La dernière incarnation à partir fut War Doctor, qui le salua en lui lançant un fez dans les mains. « C’est bon à savoir que mon avenir est entre de bonnes mains. » lui annonça-t-il avant de disparaître à son tour. Eleven haussa un sourcil, puis se souvint que la rencontre précédente, qui ramena Gallifrey avait été effacée de l’esprit du Guerrier. Et puis, tout rentra dans l’ordre ; et en ce soir du 23 Novembre la Terre venait d’être sauvée, une fois encore. Chacun retourna sur son monde, dans son époque, ou dans son vaisseau, et Eleven fut le dernier à se tenir là, adossé contre son TARDIS sur le trottoir. Il regardait la vie de Londres, de nouveau en parfait état, reprendre ses habitudes. Un sourire aux lèvres. « Humany-wumany. » raconta-t-il avant de retourner dans son TARDIS. « Handles, qu’elles sont les nouvelles ? » Et la tête de Cyberman annonça le message qui émanait de ce monde enneigé, enfermé dans un champ de force, encore une fois.

« Geronimo ! »

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