• Who Am I; C'est une combattante, une fille qui baisse rarement les bras. Elle est franche et frare, n'y va pas avec le dos de la cuillère comme disent les humains. Quand elle a quelque chose à dire, elle le dit comme elle le pense. De la même manière, lorsqu'elle veut faire quelque chose, elle le fait à fond. Elle ne se laisse pas facilement intimider, elle a un caractère fort et sait s'imposer. Mais toute cette personne n'existe que tant qu'il y a du public, ce n'est qu'une carapace, car intérieurement, Ez' est une fille susceptible qui a besoin d'attention. Elle est la première a vouloir aider son prochain, mais elle a également besoin que quelqu'un lui tende la main de temps à autre, lorsqu'elle est dans une situation difficile. C'est une fille forte qui ne se laisse pas aller, ne se laisse pas démonter, et si elle doit foncer droit face au danger, alors elle le fera, du moins pour une personne qu'elle porte dans son coeur. Même si elle ne laissera jamais un ennemi à terre, à moins que ce ne soit elle qui l'ai mit à terre. C'est également une jeune femme qui sait se défendre, tant par la force physique que par les mots. C'est une fille en or qui n'en fait qu'à sa tête, lunatique et rancunière, il est difficile de la garder longtemps dans ses rangs. D'ailleurs, elle ne suit jamais comme un mouton, si les autres la suive tant mieux, mais si elle doit partir seule de son côté, si c'est son instinct qui le lui dit, alors elle ira seule. Car oui, son instinct est pour elle la première chose qu'il faut écouter, jamais il ne lui a fait faut bond.
• What I look like; Ez' est une jeune femme d'un mètre soixante et onze arborant une crinière brune, qui la plupart du temps est assez lisse. Son petit nez bien dessiné et sa bouche pulpeuse ne sont que de pâles atouts de séduction comparés à ses yeux du plus magnifique des bleus que vous auriez pu voir dans votre vie. Clairs et perçants, la plupart des gens s'arrêtent de parler lorsqu'ils croisent son regard, lui laissant ainsi le champ libre pour les rembarrer... Côté vestimentaire, lorsqu'elle était sur Kratten, elle s'habillait à la mode de son peuple, avec des vêtements qui ressemblent un peu à ceux des Grecs anciens sur Terre. Mais depuis qu'elle connait les grandes galeries de Londres, Ez' ne jure que part les jolies petites robes à la mode, accompagnées d'escarpins, de bottines à talons ou de petites sandales, tout est bon tant que c'est assorti. Evidemment, lorsqu'elle prévoit une nouvelle "mission sauvetage" elle préfère s'habiller décontractée, avec un jean slim, un sweat à capuche et des vans ou des converses, selon son humeur et surtout, selon la couleur du sweat. Quand aux marques distinctives qu'elle pourrait avoir, il y en a bien une, celle qui lui a été faite à sa naissance, lorsqu'ils ont compris qu'elle n'était pas comme les autres, qu'elle faisait partie des enfants des morts. Cette marque, faite d'une toute autre manière mais étant exactement la même chose qu'un tatouage, représente un kakouamoth, il s'agit d'un oiseau qui ressemble en tout point au corbeaux terriens. Il est placé sur le dos de sa main droite, pour que chaque personne qu'elle rencontre sache ce qu'elle est.
• I'm not human;



Krattens est la cinquième planète d'un système solaire nommé Rodhabius. Les Krattens y sont apparus bien tard, puisqu'il s'agissait déjà de l'année douze millard (à peu près, ils n'ont jamais pu calculer précisément) depuis l'apparition de la planète.

Leur évolution fut bien longue, et cela peut être expliqué de part leur peur des différences. Aussi, chaque individu présentant une intelligence supérieure à la normale ou une capacité qu'il serait seul à développer était automatiquement tué. Il s'agissait pour eux du mal, et pensaient ainsi éloigner les Kérabath (on peut traduire ça par "les dieux du mal").

Ainsi, ce ne fut qu'en approchant des années quinze milliard cinq cent mille, soit trois milliards cinq cent ans après l'apparition des Krattens sur leur planète, qu'il leur fut possible de tolérer ces personnes qui présentaient des facultés atypiques et effrayantes.

Mais cette tolérance ne dura que peu de temps, car très vite, les personnes ayant la faculté de voir les défunts, qui ont été nommées "enfants des morts", furent mise à l'écart. Cette faculté faisait peur aux Krattens, car même s'ils ne peuvent voir que dans de rares cas d'autres êtres vivants décédés que les Krattens, jamais personne n'a vu un défunt qui n'était pas de la planète. Alors, pour pouvoir les discerner, les enfants des morts étaient marqués dès leur naissance d'une tâche sur leur main droite, représentant un kakouamoth (oiseau très proche d'un corbeau sur Terre).

Et puis peu à peu, alors que les Krattens avaient toujours fonctionné comme une démocratie, écoutant la majorité sans avoir personne à la tête d'un quelconque groupe, certains commencèrent à se présenter comme des porte parole.

Et puis ce fut l'arrivée de Buadach, il s'agit là du premier Rudach (ce qu'on peut apparenter à un Empereur sur Terre). Il décida que les enfants des morts devaient être exterminés, qu'ils n'avaient aucune raison d'être tolérés sur leurs terres, qu'ils représentaient le mal, et que le mal devait être éliminé.

Quelques années après, Buadach s'était formé une armée, et ses soldats commencèrent à se rendre dans les villages, à la recherche des enfants des morts, regardant chaque main, pillant chaque maison, les brûlant, et parfois pire encore.

Et c'est là dessus que je vous laisse, sur un monde dévasté ou le mal règne au final en maître. Mais tout n'est pas perdu, sait-on jamais, peut-être que le temps peut être réécrit...

Kratten, ma planète natale, avait bien changée depuis mon départ. Il fallait dire aussi que cela faisait plusieurs centaines d'années que j'étais partie, ou bien restée, même si techniquement l'espace de quelques minutes j'ai quitté cette terre, en cet instant cela fait environ cinq-cent ans que j'ai disparu de cet endroit. Ça y est, à peine quelques lignes et je vous ai déjà perdus ? Bon, puisque cela paraît nécessaire, revenons quelques années en arrière, reprenons du début, là où tout à commencé... (Mais pour bien comprendre la suite, il vous faudra lire "L'Encyclopédie des Krattens" tout y sera expliqué !)

J'ai toujours vu les entités de nos ancêtres, j'ai même appris il y a quelques années  que mes défunts grands-parents étaient présents le jour de ma naissance. J'ai toujours fait partie de ceux-là, ceux qui sont spéciaux et mis à l'écart. On nous appelle les "enfants des morts", nous sommes fuis, crains, et chassés depuis quelques années maintenant. Je n'ai toujours vu que d'anciens Krattens, la plupart étant de ma famille, venus pour me réconforter lors de mes chagrins d'enfants. Et puis un jour, pourtant tout aussi banal que les autres, elle vint à ma rencontre, venue de nul part et partout à la fois, elle changea ma vie, immuablement.

C'était la folie sur Kratten, plus les jours passaient, et pire c'était. Les gens couraient dans tous les sens, s'enfuyaient où ils le pouvaient, comme ils le pouvaient. Nous qui étions oppressés depuis plusieurs années, la guerre était maintenant déclarée.  

Je m'étais réfugiée dans une grange abandonnée, quelques heures avant leur arrivée. J'étais seule, enroulée dans une vieille couverture certainement infestée de puces que j'avais trouvée là, mais surtout désespérée. Nous ne pouvions pas les combattre, ni même nous défendre. Nous étions déjà si peu, fichés depuis notre naissance, et traqués depuis des semaines. Dans chaque ville où ils arrivaient, ils faisaient un carnage, détruisant chaque habitation dans laquelle ils pouvaient passer, et ce des pires manières que vous pourriez imaginer. Et ça allait être à mon tour.

J'étais là, prostrée dans un coin, cachée derrière des ballots de paille. Repliée sur moi-même, j'attendais mon heure. Et c'est là que je l'ai vue, elle qui n'était de toute évidence pas l'une des notre. Elle se tenait là, juste devant moi, habillée d'une drôle de façon, et me regardait avec désolation.

« Si seulement tu pouvais me voir, je pourrai peut-être t'aider... » l'entendis-je me dire sur un air des plus désolé que j'avais pu entendre jusqu'à présent.

« T'es qui toi ? D'où tu sors ? » lui répondis-je, sur la défensive. C'était la première fois que je voyais un mort qui n'était pas de Kratten, et qui ne semblait pas non plus être de notre époque. J'étais à la fois curieuse et effrayée, ne sachant trop si je devais communiquer avec elle, si c'était une bonne chose, ou si je devais me méfier. Peut-être me voulait-elle du mal, après tout, elle n'était pas du tout comme moi.

Mais heureusement, je lui ai parlé, je l'ai écoutée. Je passe les détails, vous aurez le tout plus tard dans mon journal intime. Ce qu'il faut retenir de tout ça, c'est qu'elle est arrivée au bon moment, et qu'elle m'a raconté des choses que jamais je n'aurai pu ne serait-ce qu'imaginer. C'était une humaine, et elle était morte depuis plus de mille années. Je ne connaissais pas sa planète qu'elle m'a nommée comme étant la Terre, mais ce qu'elle avait à raconter sur elle était magnifique, notamment lorsqu'elle me parlait du "Doctor". Selon elle, cette personne n'est pas humaine, elle ne l'a rencontré qu'une seule fois, mais elle connait énormément de choses sur lui, c'est une passionnée, et je dois avouer que c'est quand même assez flippant la plupart du temps... Mais vous savez quoi ? Toutes ses histoires m'ont sauvé la vie.

Cela faisait plusieurs heures que nous discutions avec Elizabeth, ou du moins qu'elle parlait et que je l'écoutai. Nous ne nous connaissions pas, nous n'étions pas du même monde, mais bizarrement, une certaine complicité commençait déjà à s'installer. Elle finissait de me raconter son anecdote, la fois où elle a vu le Docteur en chair et en os, quand tout à coup un bruit assez aigu se mit à retentir. Le trouvant assez horrible, je mis instinctivement mes mains sur mes oreilles pour ne plus entendre cette sorte de grincement immonde. Mais Elizabeth n'eut pas la même réaction que moi, au contraire, je la vis partir en courant en direction du bruit, en criant qu'il était là, qu'il arrivait, qu'il allait me sauver.

Certes, dans ses histoires, le Docteur sauve toujours le monde, mais il a la fâcheuse tendance à ne s'intéresser qu'à la planète Terre. Aussi, l'ayant suivie, je le vis à mon tour. Tout d'abord le Tardis atterrissant, puis la porte s'ouvrit et... Une femme en sortit.  

« C'est qui celle là, tu m'en as pas parlé, si ? » demandais-je à Elizabeth, surprise. Le Docteur ne la suivait pas, el lorsqu'elle sortit complètement du Tardis, tout un troupeau de Krattens complètement effrayés vinrent à sa rencontre, l'agrippant et la priant de bien vouloir les aider.

« C'est River, sa femme ! Et non, j'ai pas encore eut le temps de t'en parler, et puis jusque là personne n'avait pu prouver son existence. Mais si j'en crois les histoires qu'on raconte sur elle, ce que tu vois à son poignée et un Manipulateur de Vortex, ça permet de voyager dans le temps et l'espace, un mini Tardis en sommes... » je l'ai bien entendu continuer son explication, mais je dois avouer que lorsqu'elle a comparé le manipulateur de vortex de River à un Tardis, je me suis précipitée au fond de la grange, là où j'avais repéré il y a des mois déjà, un duplicateur. C'était la chance de ma vie, alors j'ai profité de l'attroupement auprès de bouclette pour lui dupliquer ce bel objet. Je ne pense pas qu'elle se soit rendu compte de quoi que ce soit, elle a réussit à repousser ces crétins, puis est remontée dans le Tardis avant de s'en aller définitivement.

J'étais désormais en possession d'un Manipulateur de Vortex, j'avais maintenant la possibilité de modifier le cours des choses, j'avais à moi seule le pouvoir nécessaire pour faire cesser ce carnage. Je ne savais pas encore comment m'y prendre, ni même comment cette chose pouvait bien fonctionner, mais j'étais certaine d'un truc, je ne pouvais pas accomplir tout ça seule, Elizabeth devait m'accompagner. Mais évidemment pour cela, j'allai devoir aller la chercher.
Ben oui, son "fantôme" est devant moi parce-qu'en cet instant, elle est déjà morte, mais si je remonte trop loin dans le passé, ou même juste un petit peu, elle ne sera plus là... Du coup, j'm'en vais convaincre son elle vivant de venir avec moi ! o/