Hey Missy ! Ha ! Hey Missy hey ! You're so fine you blow my mind !
Traces de mon passage : 42
Mon arrivée : 30/05/2014
Sujet: R E B O R N ◈ Koschei Ven 30 Mai 2014 - 16:26
“THE MASTER
« John Simm »
• Prénoms, Noms; Koschei of Oakdown • Date et lieu de naissance; Gallifrey, Oakdown's Great House • âge; +1000 ans • Groupe; Timelords • Race; Gallifreyen • Autre; ici
TELL ME WHO YOU ARE
• Who Am I; Koschei est un homme de Gallifrey tout ce qu’on peut considérer des plus ordinaires, à ceci près qu’il n’est pas du même genre que la majorité des habitants du monde de Kasterborous, ceux qui se terrent dans la planète et qui refusent d’interférer dans les autres mondes, non c’est bien pire que cela. Koschei, le Maître, est un Seigneur du Temps qui n’a plus remit les pieds sur Gallifrey depuis bien des siècles, sans y être forcé. Il a fui ce monde à plusieurs reprises, et à plusieurs reprises il y fut trainé de force. Il ne tient pas ses congénères dans ses cœurs et ne les apprécie que très rarement. Bien que certains détiennent des places proches dans son estime, il n’a que faire de la majorité des gens qui l’accompagnent. Koschei est un homme devenu solitaire au fil du temps. Il a connu beaucoup d’horreur dans une vie courte comme la sienne, il est mort plus de fois que le Docteur et est sans doute l’un des Seigneurs du Temps avec le plus de régénérations utilisées dans l’histoire de Gallifrey. A de nombreuses reprises il a tenté d’annihiler l’univers et d’en contrôler les aspects. C’était autrefois un homme avare et colérique. Il a très longtemps était un récipient de haine et de malveillance, mais depuis peu, il s’est assagi. Bien que toujours essentiellement mauvais, il n’en est pas pour autant un maléfique personnage comme il a pu l’être autrefois. S’il fallait le décrire dans un cadre d’alignement, il serait un personnage chaotique. Sans intérêt pour les autres, mais sans non plus la nécessité ou le besoin de les faire souffrir. Il ne se considère pas non plus comme supérieur à une quelconque autre espèce, il connait les fautes des siens et les retient.
• I'm not human;Koschei a bien changé depuis les derniers siècles, il était quelqu’un d’extrêmement compliqué et d’incroyablement peu intéressé par ce qu’il pouvait se passer à l’intérieur de l’esprit de son TARDIS, la machine ne lui servait qu’à voyager, ils n’avaient aucun lien entre eux, même lors de sa jeunesse il n’avait jamais vraiment fait attention à ce que ressentait son TARDIS. Mais depuis son retour, le seigneur du temps commença à comprendre l’importance de ce que pouvait ressentir ces machines vivantes ; elles ne sont pas juste des outils. Ce sont des entités à part entière, et cela, Koschei l’a bien compris. Désormais, Koschei considère les émotions de sa machine plus que jamais et l’écoute à travers les vrombissements et les sifflements qu’elle peut émettre pour communiquer. Au fil de ses vies, il fut l’un des rares seigneurs du temps à posséder plusieurs TARDIS, son premier fut celui qu’il obtint en même temps que le Docteur, un Type-45, un modèle presque aussi ancien et obsolète que celui du Docteur, comme lui d’ailleurs, Koschei le vola et quitta Gallifrey en tant que renégat. Les deux Seigneurs du Temps étaient très similaires au début de leurs vies. Plus tard, ce TARDIS fut détruit sur une planète appelée Traken dans des circonstances aujourd’hui bien oubliée. Plus tard, il en obtint un nouveau avec un circuit caméléon parfaitement fonctionnel. Celui-ci, il l’utilisa dans sa vendetta contre le troisième Docteur, tandis que lui en était déjà bien loin de ses premières vies. Beaucoup de choses eurent lieu entre-temps, beaucoup de choses dont il n’a plus envie de parler aujourd’hui. Et puis, un jour, Koschei disparu jusqu’à la fin de l’Univers. Sur la dernière de toutes les planètes. C’est ce-même TARDIS qu’il récupéra en s’échappant de là où l’OMLA l’avait capturé.
TELL ME YOUR STORY
L’univers est un mirage, il n’a de sens que pour ceux qui ne le voient pas. Il est sournois et il est mauvais, et ses méthodes sont souvent drastiques et violentes. Il n’a jamais été connu pour faire preuve de clémence ou de pitié, mais on sait de lui de nombreuses choses, dont son adoration pour l’ironie. L’ironie est une force qu’on sous-estime. Elle se heurte à des barrières qui plient sous elle. Et parfois, quand l’Univers décide de s’amuser, il peut faire preuve d’un sens de l’humour incroyablement vicieux et mauvais. Nombreux sont ceux qui parlent alors de miracles. L’univers produit des miracles ; c’est bien beau d’y croire, mais ces miracles en valent-ils toujours la peine ? L’un de ces miracles eut lieu il y a quelques années maintenant, alors que le Cosmos tout entier décida d’être plongé dans le noir. Les mésaventures d’un dieu et de ses compagnons mortels. Une explosion nouvelle… Quelque chose de bien étrange au final. Comme s’il s’agissait d’un redémarrage tout à fait ordinaire d’un système informatique. Nul ne s’en rendit compte que celui qui en fut la cause. Tout était ordinaire absolument partout. Quand bien même certains commencèrent à se souvenir, d’autres n’eurent pas la moindre idée de ce qu’ils venaient d’affronter. Et certains autres, par effet de ricochet, d’onde de choc, furent les victimes d’un de ces malheureux miracles. L’horreur de la création, le plus mauvais de tous les maux. La chose la plus dangereuse à travers toute la création ; la vie. Le Pardon est une chose, mais donner la vie en est une autre. L’un est plus horrible que le précédent. Et si bien que tu aurais souhaité ne jamais revenir, te voici de nouveau. Jeune enfant du Mont de la Perdition, toi qui y passa toute ta jeunesse, voilà que tu ne te souvenais plus de tout cela. Voilà que tu avais oublié être né dans la Grande Maison Oakdown, sur Gallifrey. Voilà que tu te souvenais d’être né à Brighton, au premier jour du mois de mai. Voilà que tu ne te souvenais plus de ton nom, mais que tu savais pourtant que tu t’appelais Jeffrey Burrows. Tu n’avais jamais eu de grande histoire à raconter, tu étais un homme ordinaire, sans la moindre importance, quelqu’un de banal qu’on oublie toujours, quelqu’un qu’on ne se souvient pas avoir rencontré. Et sais-tu ce qui est le plus vicieux dans tout cela ? Ta ressemblance avec le candidat aux élections, Harold Saxon. Non ce n’était pas cela, c’était bien que vous aviez l’air d’être la même personne, mais que nul autre que toi ne semblait l’avoir remarqué, car chaque fois que tu le mentionnais, on te disait que non. Quelque chose clochait parfois, mais ça n’était pas ça.
Le bruit des mouettes t’arrache les oreilles, elles hurlent au-dessus d’une mer endormie par ce mois d’automne. L’air était frais, mais pas trop froid, tu t’en souviens. L’horizon a toujours été une œuvre fascinante que tu ne pouvais pas ignorer, le son qu’il émettait, l’image qu’il retranscrivait, tout semblait être fait pour s’accorder avec le reste de la création divine. Les mains enfouies dans les poches, tu observais au loin. Ton crâne était couvert par un bonnet grisâtre et l’air sifflait autour de tes oreilles, tu sentais les pointes du vent frais venir se glisser derrière tes lobes et tu étais heureux. Un sourire aux lèvres, tu t’adossais finalement contre une rambarde en bois blanc, la vue perdue dans le lointain océan qui bordait les côtes de ton si doux pays natal. La belle Albion. L’Angleterre. Autour de toi, le calme et le bonheur, le vent s’invitait entre les plis de tes vêtements pour venir t’enlacer, et toi, silencieux et matinal tu observais l’horizon être bordé par les rayons ardents d’un soleil se levant en même temps que toi. Vous étiez tout deux levés, et vous vous observiez l’un et l’autre, comme s’il s’était agi d’un compagnon, d’un ami fidèle, le soleil se levait tous les matins avec toi, Jeffrey.
Là encore, c’est avec lui que tu t’étais éveillé, d’un geste calme et silencieux, tu t’étais extirpé d’un lit partagé avec une compagne, une femme splendide qui te convenait parfaitement, vous étiez mariés depuis quinze ans. Et votre fils venait d’avoir cinq ans. Tout allait pour le mieux en apparence, et tout allait pour le mieux en profondeur. Votre vie était enviable par n’importe qui. Le tableau idyllique ne pouvait pas se porter mieux que cela. Aurais-tu un jour envisagé de voir ce que tes yeux aperçurent ce matin-là ? Aurais-tu pu un jour espérer comprendre et découvrir que tu étais seul ? Que tu étais différent ? Non, jamais tu n’aurais pu l’envisager. Et pourtant, le ciel dans un macabre avertissement s’était assombri tandis que tu entendais les sifflements indécents et aiguës de toutes ces sirènes, des hululements métalliques et synthétiques d’un nombre indécent de voitures. Une armada de policiers était amoncelée devant ta pauvre échine paralysée par la peur et l’incompréhension. Rapidement, d’autres voitures, plus larges et plus grande approchèrent, en jaillirent des hommes en tenue comme on en voit dans les films, ils avaient l’air de porter des armures pare-balles et avaient le visage cagoulé, des fusils d’assaut braqués dans ta direction, tandis que les agents de police était tous derrière les portes de leurs voitures, comme s’il s’agissait de bouclier.
Et le silence de multiples détonations. Un sifflement qui traverse l’horizon et puis plus rien. Le vide absolu. Ni lumière ni ombre. Le néant.
C’est à ce moment que je suis mort, c’est à ce moment que ma femme se retrouva seule et que je ne fus plus rien dans l’immensité silencieuse d’un cosmos que je ne comprenais pas, et alors que je pensais qu’une vie existait tout de même après cette courte et horrible vie, quand je pensais finalement rejoindre le Paradis que j’avais tant rêvé dans mes croyances, que j’espérais rejoindre un Dieu que je ne connaissais que pour sa haine amoureuse de l’humanité je ne me retrouva nulle part. Il n’y avait rien autour de moi, et quand bien même c’eut été peut-être là l’amalgame des Enfers que je ne pensais jamais rejoindre car n’y vont que les monstres et les pêcheurs je compris… J’étais un pêcheur, j’avais commis trop de fautes pour être accordé cette nouvelle vie dans un Jardin qui aurait été le mien.
Mais j’étais bien loin de la réalité, ou de la vérité, en fait. Car lorsque le noir tout autour de moi cessa d’être, je découvris le confinement et l’horreur d’un univers qui n’était pas vrai, d’un gigantesque mensonge. Enfermé dans un grand caisson de verre, couvert de blessures dont j’ignorai la provenance, voilà que j’hurlais à m’en vider les poumons, mais rien ne s’échapper d’entre mes lèvres, j’avais beau crier, crier et crier rien ne sortait, mes yeux étaient aveuglés par un nuage embrumé de composants chimiques dont j’ignorai le nom. L’air n’existait pas autour de moi, c’était dans un liquide étrange qui ne me noyait pas que je reposais. Et je le sentais vibrer au rythme de mes organes, il me maintenait en vie et quiconque m’avait enfermé là-dedans savait comment me mettre hors d’état de nuire puisque rien ne me permettait de bouger. Du coin de l’œil, car j’étais incapable de bouger la tête, j’aperçus des câbles épais enfoncés et plantés dans mes bras et mes jambes ; et quelques secondes à peine plus tard, le noir autour de moi. Puis plus rien, je m’étais à nouveau évanoui.
• RAPPORT OMLA. CLASSE OMEGA. • Sujet KO17-800W. • Timelord. • Status in Custody
Le Sujet présente de graves séquelles d'un conflit interne à sa propre espèce, il a été placé dans un caisson de revitalisation pour être rendu opérationnel pour les prochains test. Il est connu pour être extrêmement dangereux, W recommande l'utilisation de très puissants sédatifs et d'inhibiteurs sensoriels pour permettre une meilleure manipulation du cortex cérébral du Sujet. Les documentations apportent qu'il en est à sa 17ème enveloppe charnelle (ndlr: « incarnation ») Procédez avec précaution. Comme convenu lors de la dernière conférence, le Sujet a été induit dans un coma où ses souvenirs ont été effacés puis manipulés pour induire une fausse expérience. Le Projet Lazare est en marche.
Autour du caisson s’étaient amoncelés des dizaines de personnages, certains en blouses, certains armés de lourds fusils. Ils observent le dénouement d’une expérience étrange qui consiste à envoyer des décharges électriques dans le corps comateux du pauvre homme enfermé dans ce-même caisson. Le scientifique en charge de cette séance au motif douteux était un vieil homme au crâne dégarni, à la barbe fleurissante et très épaisse, il observait de plus jeunes recrues administrer les décharges sous les bruits de ses cris, mains jointes dans le dos. Les lunettes en demi-lunes qu’il portait sur le bout du nez semblaient aussi vieilles que lui et en très mauvais état. Lorsqu’il fit cesser les jeunes gens, ils reculèrent et disparurent dans la masse de personnes présentes, tandis que lui s’approchait du caisson, d’un air conquérant, fier et arrogant. Il prit ensuite la parole et tenant du bout des doigts de sa main droite un petit boîtier semblable à un dictaphone il se mit à parler d’une voix rauque et sévère.
« Messieurs, Mesdames. C’est avec plaisir que je vous présente aujourd’hui le second Sujet de l’espèce Extra-terrestre auto-proclamés Seigneur du Temps. Celui-ci, dans un complexe de supériorité et dans un désir divin s’est baptisé ‘Le Maître’. Il est clair que par la présente nomination, le Sujet est extrêmement dangereux – en plus d’être arrogant » à sa remarque, les quelques scientifiques présents se mirent à glousser et il reprit « Celui-ci, Le Maître, est un spécimen qui, comme le premier sujet, présente une certaine satisfaction dans la torture et le meurtre d’autres êtres humains. Il est évident, de ce fait, que l’O.M.L.A a décidé de les capturer et de les reprogrammer pour assurer la protection et la sécurité de notre très chère espèce humaine. Qu’ils s’infiltrent parmi nous est une chose ! Mais qu’ils osent nous considérer comme du bétail est inacceptable. »
Mais ce que ces gens ignoraient sur les Seigneurs du Temps, c’était qu’ils étaient capables de bien des choses, et résister à la torture en était une que le Maître savait faire depuis bien des années. La torture de quelques extrémistes humains n’était rien en comparaison aux Prisons de Shada, aux Folies de Rassilon, aux ténèbres des Daleks… Koschei avait vécu, et il avait affronté bien des choses. Et toujours, les humains étaient trop sentimentaux, ils n’osaient pas dépasser une certaine limite pour ne pas tuer leurs cobayes. Et même cette mystérieuse organisation avait ses limites qu’elle n’osait pas franchir, les yeux clos et les oreilles attentives, Koschei avait écouté depuis bien longtemps, il n’était plus dans le coma depuis des semaines, et personne ne s’en était rendu compte, car personne n’y prêtait réellement attention de toute façon, l’important était qu’il ne puisse pas sortir du caisson et qu’on puisse le viviséquer sans qu’il ne puisse broncher.
Tandis que le chef de cet escadron de cervelles continuait de parler, Koschei sentait toujours frémir en lui les grésillements de chacune des décharges venue lui mordre le corps, il les sentait se déplacer dans ses veines, il sentait le courant courir en lui, immobile et emprisonné dans un espace si étroit qu’il ne pouvait pas se déplacer. Et pourtant… Koschei attendit. Il attendit très longtemps, trop longtemps et quand tous furent finalement dispersés et disparus de cette pièce qui lui servait de geôle, il ouvrit les yeux et autour de lui la clarté. Sa respiration plus forte, il forçait sur sa prison pour en sortir, au point d’en hurler à s’en briser les cordes vocales. Et tandis qu’il continuait de s’efforcer et qu’on remarqua sa tentative, les quelques scientifiques présents se dépêchèrent de lui administrer encore d’autres sédatifs, mais rien n’y faisait, Koschei continuait d’enrager dans son caisson, de se débattre sans bouger, jusqu’à ce que finalement… Il y eut un mouvement dans son caisson. Son bras gauche venait de bouger et avait arraché les câbles qui y étaient implantés, répandant du sang qui se mit à virevolter autour de lui, dans sa cage de verre et de liquide, puis un autre mouvement et l’autre bras venait de se libérer. Il arracha derrière sa nuque un autre gigantesque câble dans un hurlement de douleur et se mit à tambouriner contre la vitre qui fermait sa prison, cette fois-ci on l’entendait crier. Sa voix était revenue dès qu’il avait retiré la chose plantée dans sa nuque.
Tandis qu’il continuait d’essayer de briser la vitre, des Agents armés de l’OMLA se dépêchèrent d’arriver et très rapidement, ils provoquèrent des centaines de décharges électriques dans le caisson, si fortes qu’il se mit à fumer et qu’on ne distingua plus rien dans celui-ci que l’ombre d’une brûlure sur le verre. Cette fois-ci, il n’y avait aucune limite. Et la situation se calma. Les ordinateurs reliés au caisson de Koschei indiquèrent qu’il était mort. Tout était fini.
Pour toujours. Des années de recherches venaient d’être réduites à néant et les espoirs de l’organisation venaient de s’étouffer dans l’œuf.
Soudain, un bruit contre le verre, une main qu’on plaque. Des grésillements, et puis un cri si fort qu’on aurait eu l’impression de l’entendre à travers sa propre âme. Les machines reliées au caisson de Koschei commencèrent à fumer puis elles explosèrent à l’unisson tandis qu’il se libérait de sa prison, les mains irradiées d’électricité et les yeux chargés de haine. A moitié dévêtu, il se retrouvait torse nu et enragé dans une pièce large. Aux sols et plafonds d’un blanc immaculé presque aveuglant, tandis que ses pieds nus pataugeaient dans les restes gluants et visqueux de cette substance où il avait été forcé d’être incubé pendant un temps qu’il ignorait. Autour de lui, les scientifiques s’affolaient et fuyaient, tandis que le peu de soldats présents qui n’étaient pas sonnés se redressaient et pointaient leurs armes dans la direction du Seigneur du Temps. Irradié d’énergie, le corps de Koschei tressaillait et semblait vibrer autour de lui, comme s’il était imprégné d’une étrange aura. Le Seigneur du Temps fulminant regarda au tour à tour les soldats et ils firent feux sans se faire attendre, mais le Maître était trop puissant, les décharges qui le parcouraient avaient fait fondre les balles avant qu’elles ne puissent traverser la chair du gallifreyen.
« Je suis le Maître. » Grogna-t-il en inclinant la tête sur sa droite, fixant l’un des soldats. Levant la main, il projeta une vague d’énergie sur l’agent de l’OMLA et celui-ci fut vaporisé avec une telle force que ce qu’il restait de son visage n’était plus qu’un crâne ensanglanté et terrifié.
« Je ne m’agenouille devant personne. » Continua-t-il de grogner en tournant cette fois-ci la tête sur la gauche, vaporisant un autre soldat d’un geste de l’autre main ; le laissant dans le même état que son congénère plus tôt.
Libre, il n'avait plus besoin de perdre son temps ici. Ainsi, le Maître disparu. Et tel un spectre, une ombre indicible dans une masse de choses il avait été oublié. Au prix de quelques siècles passés dans l'ombre, dans le silence et dans son vieux TARDIS, bien loin des grandes manigances de l'univers, il œuvra pour rester hors de tout. Jusqu'à ce que son TARDIS ne détecte quelque chose de très grave sur la Terre, quelque chose concernant son vieux et meilleur ennemi, ami. Nous étions le 23 Novembre 2013. Et depuis, son TARDIS n'a plus été aperçu. Plus jamais on entendit encore parler de lui, car il était devenu une ombre, quelque chose dont personne ne se souviendrait.
Pour les Time Lords, en plus de l'histoire, un test de role play vous est imposé. Dans un minimum de 50 lignes, nous vous demandons de nous raconter comment vous avez fait face au vortex du temps lors de vos huit ans, ainsi que votre premier voyage à bord de votre TARDIS.
Le Vortex:
« Il y a fort longtemps, quand les hommes n’en étaient qu’à des balbutiements de technologie et que certains peuples n’avaient même pas encore vus le jour, Gallifrey était déjà à son apogée. Elle y fut encore pendant bien des millénaires, malgré quelques infimes crises qui dévastèrent les cœurs de certains et ravivèrent ceux d’autres ; c’était il y a plus de neuf cent ans, peut-être même il y a quelques millénaires de cela, Je ne sais plus. J’étais si jeune. Considères donc que j’étais âgé de huit ans, je venais de les avoir la veille ; et j’étais si jeune… Ce n’est pas une cérémonie qu’on oublie, ce dont je vais te parler. Ce n’est pas quelque chose que je souhaiterai mes meilleurs ennemis de vivre. Ce genre de choses était insupportable et affreusement difficile à vivre. Beaucoup d’entre nous n’osaient même plus parler des suites de tout cela, certains devenaient fous, d’autres s’enfuyaient de peur, et à d’autres encore, il arrivait des choses bien pire encore. Et j’espère qu’un jour nous ne les vivrons plus. Mais ce dont je te parle est une chose que nous devions tous traverser à cette époque, et bien encore avant, depuis que notre peuple est devenu ce qu’il est, depuis qu’un de nos très anciens chefs l’a décidé. Quand bien même nous savons tous quel fou il était, nous n’avons cessés de devoir endurer cette horrible tourmente cérémonielle. Les Anciens disent toujours qu’il s’agit d’un rite de passage nécessaire et obligatoire pour nos enfants, car sans celui-ci, ils ne peuvent pas être en parfaite harmonie avec le cœur de notre succès, le Schisme Métamorphique, une faille dans le continuum espace-temps, le Vortex du Temps originel. Celui qui fut forgé de la mort d’une étoile, Qqaba. Nos ancêtres l’avaient faîte exploser pour permettre à notre espèce le voyage dans le temps, un projet incroyablement fou, autant que dangereux. Et pourtant, ce fut un succès. Et depuis ce jour, tous nos enfants tous autant qu’ils sont ont été forcés d’observer à travers le schisme, qui est une sorte de fenêtre vers le vortex si tu n’arrives pas à l’imaginer proprement. Chacun d’entre nous y est passé, et tous les Seigneurs du Temps que tu pourrais un jour croiser sont aussi passés par là, personne n’y a échappé, seuls ceux qui vivaient hors des dômes, et ceux-là ne sont pas des Seigneurs du Temps, mais des Gallifreyens à part entière, des citoyens moins « nobles » que nous le sommes.
Me croirais-tu si je te disais que personne n’a jamais été immobile devant le Vortex ? Que personne ne soit jamais resté pour le fixer et ne pas être intrigué par sa structure, par son fonctionnement ou par son but ? Certains se sont mis à théoriser qu’il s’agissait d’une divinité silencieuse et sans intérêt pour les êtres vivants, j’ai vu certains de mes amis croire entendre le Vortex leur dire de devenir des chasseurs, certains sont devenus des monstres, d’autres ont pris peur en observant toute son immensité, son infinité… Le Vortex n’était pas à travers le Temps, il était le temps lui-même, il avait été bien avant qu’Omega et Rassilon décident de le créer, mais c’est grâce à eux qu’il fut créé. Comprends-tu ce que je te dis ? J’en doute fort, moi-même je ne comprends toujours comment telle chose peut être possible, car rien dans cet univers n’a jamais été simple. On nous disait, alors que nous étions tous alignés dans le froid d’une nuit silencieuse, simplement éclairés par les ardentes flammes qui dansaient au sommet de quelques torches, tandis que l’objet qui permettait de voir le Vortex, le Schisme, était immobile, gardé par quatre hommes en tenue cérémonielle – Ces tenues avec de gigantesques épaulières se transformant en cercles derrière la tête que tu as pu voir représentées dans les peintures de la Galerie – armés de grandes lances aux embouts électriques, ils étaient prêt à se battre contre je ne sais quelle monstruosité qui aurait pu avoir lieu. Et devant le schisme, un Ancien, puis devant l’Ancien, une trentaine de jeunes enfants tous âgés de huit ans, silencieux et effrayés. Aucun d’entre nous ne savait ce qu’ils allaient devenir, je ne savais pas ce que je deviendrais, une fois le Vortex contemplé. C’était une terrible sensation que de vivre sur Gallifrey, la Terre Promise de la culture et des sciences, et se retrouver jetés dans un inconnu comme celui-là. Je me souviens de mes vieux amis du Deca, nous étions tous là. Je me souviens du jeune Magnus qui n’était pas encore animé par l’envie de Guerre. Je me souviens de Mortimus qui n’était pas encore le manipulateur qu’il est devenu. Je me souviens de la belle Ushas, qui n’était pas encore cette sanguinaire harpie… Je me souviens encore des visages silencieux et apeurés de Drax, Jelpax, Millenia, Rallon et Vansell.
Et surtout, je n’oublierai jamais le visage impassible noué d’angoisse de Theta Sigma. De nous tous il était le moins bon élève à l’Académie. Mais il était aussi l’homme le plus courageux et le plus juste que nous avions pu connaître. Et voilà qu’il était terrorisé autant que nous. Je n’oublierai jamais cette peur dans son regard. Que les autres soient effrayés, c’était bien ordinaire, ça ne pouvait être que normal. Mais voir Théta Sigma apeuré comme les autres, c’était plus intense, plus violent. C’était horrible à envisager. Ce que le Schisme allait nous dévoiler était si grave, que l’homme le plus brave de Gallifrey en soit effrayé ? Nous étions tous là, à attendre nos tours respectifs pour fixer l’immensité de l’univers. Et moi, j’attendais. Ma terreur me fit rester silencieux, tout du long de l’ouverture de cette cérémonie. Je ne pouvais ni bouger, ni chercher à me rassurer en parlant à mes amis. Tétanisé sur place, je n’avais que mes yeux pour trouver le réconfort dans la silhouette et l’allure sereine d’Ushas, elle était majestueuse. Droite et immobile. Presque royale. Une Reine en devenir.
Et bien après que nombreux jeunes seigneurs du temps furent finalement passés chacun pour observer le temps et l’espace, l’Ancien appela nos noms, ceux du Deca, du chapitre Prydonien. Je me souviens avoir aperçu le visage fier et souriant de Lord Borusa, notre tuteur à l’époque. Et chacun passa à son tour devant le Schisme. Theta Sigma et moi furent les deux derniers. Je fus demandé en premier, et mes yeux se perdirent dans l’immensité d’un vortex furieux. Il était tempête, destruction et chaos éternel. Et dans ce gigantesque brouhaha temporel, mes yeux que je sentais brûler aperçurent la beauté. La vie. Le temps, l’espace, tout était majestueux, tout était immense et splendide. L’Univers était un cadeau ; je sentais mes pieds flotter autour de ce gigantesque tourbillon d’époques. Nous n’étions plus là, je n’étais plus là. J’étais le vortex, il était en moi je le sentais tourbillonner, brûler, exploser, vivre… Respirer. Le vortex était en moi, j’étais en lui. Un feu d’artifices de sensations et d’émotions toutes différentes secouaient ma petite et fragile silhouette, immobile mais partout en même temps. Je voyais les galaxies, je voyais l’univers. Tout était si détaillé, si impressionnant… Si grandiose. Des galaxies venaient de naître tandis que d’autres explosaient, des planètes mourraient tandis que d’autres devenaient habitables… Tout était si magnifique, si grand et si somptueux… Je voulais vivre cet univers il était trop précieux.
Lorsque mes yeux furent finalement arrachés à cette splendide vision qu’on m’avait offert j’eus du mal à m’en séparer, j’entendais encore l’univers gronder autour de moi, tout était si vivant. Au début, j’avais pensé qu’il s’était agi de tambours que les Anciens jouaient autour de nous, et je m’étais tourné pour marmonner à Théta Sigma que ça tapait trop fort, d’un air plutôt inquiet. Mais il me rétorqua qu’il n’entendait rien, je ne comprenais pas. C’était si fort, c’était si intense. Un deux trois quatre. Ça se répétait sans cesse, sans fin, en une boucle éternelle. Un deux trois quatre. Je lui expliquais le son, je lui répétais que ça frappait, ça frappait sans cesse, et toujours il me répétait qu’il n’entendait pas… Et apeuré, je pris la fuite. Me réfugiant dans le domaine de mon père, caché dans un coin. Malgré les incessants bruits de tambours. Un deux trois quatre. Ça ne voulait pas s’arrêter, c’était toujours là, j’avais beau m’écraser les oreilles derrière les mains, un deux trois quatre, ça continuait. Tout le temps. Un deux trois quatre. Je ne pouvais pas l’arrêter, ça me brûlait les pensées. J’entendais sans arrêt ce son horrible… Enfermé dans Oakdown, je m’étais perdu dans les forêts qui faisaient l’intérieur de notre maison, et très facilement m’étais retrouvé dans une pièce étroite, comme si la Maison avait voulu que j’y sois, pour me calmer. Je n’étais jamais venu là, jamais de toute ma jeune vie je n’avais aperçu cet endroit. C’était calme et étroit, les murs étaient éclairés par des sphères lumineuses couvertes de bois qui flottaient sans rien les manipulant. Et quelques Drudges étaient recroquevillé dans les murs, dans des sortes de piédestaux en bois, comme eux, pour se recharger. J’eus le temps de faire quelques pas avant que l’un d’eux ne se penche devant moi, du haut de ses deux mètres et demi, et me tende la main. Son visage de bois vernis semblait sourire paisiblement, et les pierres brillantes qui lui servaient d’yeux me fixaient d’un air inquiet. Un deux trois quatre. J’attrapai son immense main et il me hissa sans peine dans ses bras. Il ne parlait pas. Aucun Drudge ne parlait. Mais ils étaient nos gardiens de maisons, et celui-ci, portait – à cause de moi – sur son épaule droite la gravure « Vânaraazii ». Je l’avais appelé comme cela l’année précédente. Et ça m’avait valu d’énormes problèmes auprès de mes parents.
Ce bon vieil automate de bois comprenait parfaitement que j’allais mal, et même s’il aurait dû me rapporter immédiatement auprès de mes parents et de Borusa, il ne le fit pas. A la place, il me garda dans ses bras et se promena dans la gigantesque pièce que je ne connaissais pas, il n’avait pas besoin de parler pour que je comprenne qu’il m’aidait. Cet endroit était totalement inconnu, et c’était là que tous nos Drudges retournaient quand ils n’étaient plus demandés, un genre de grande pièce où ils pouvaient se reposer en somme. Ce bon vieux Vânaraazii me fit découvrir l’endroit, me montrant dans quelques grincements de bois entre ses lèvres étranges quelques objets dont je n’avais pas la moindre idée du fonctionnement mais je me contentais de lui sourire et d’hocher la tête. Aussi étrange que c’eut pu paraître, tout ceci avait suffi à me faire oublier ces incessants tambours qui cognaient dans le fond de mes pensées. Et pendant tout ce temps où nous restions à vadrouiller dans ce qu’il me fit comprendre être « l’horlogerie » j’avais oublié les tambours. Mais vint malheureusement le moment où je devais retourner auprès de mes parents. Et Vânaraazii n’eut pas d’autres choix que d’obéir. Très rapidement, bien plus rapidement qu’ils nous avaient fallu pour tout explorer et pour que j’arrive là, il passa quelques portes et se retrouva dans la grande pièce principale où ils m’attendaient, Borusa était là, lui aussi. Je passerais les détails du monumental discours qu’on m’adressa. Et je ne parlerai que de ce qui fut réservé à Vânaraazii parce qu’il ne m’avait pas immédiatement ramené. Ils décidèrent qu’il était devenu défectueux et le jetèrent dans les bûchers, ce n’était pas à proprement parlé un feu, mais c’était comme cela que ma famille avait appelés la zone hors du temps qui nous servait à nous débarrasser des choses qui avaient perdues leur valeur ou leur utilité pour les Oakdown. Depuis ce jour, je me suis juré que je retrouverai les Bûchers et que j’en sauverai Vânaarazii. »
Le Voyage:
Les pièces gigantesques de la Citadelle baignaient de lumière grâce à de très grandes baies vitrées aux allures semblables aux vitraux d’église, bien qu’elles ne dépeignaient aucune scène grandiose d’une quelconque croyance, à la place, on distinguait dans des dorures des cercles d’écriture Gallifreyenne, les mots « ordre, paix, connaissance et savoir » étaient le plus souvent représentés ainsi. La doctrine de cette académie était « la Connaissance avant l’Univers. » Devise qui aurait pu être appliquée à toute la planète si elle n’avait pas mis au monde tant de voyageurs et de rebelles. Il n’y avait plus grand monde dans cette grande pièce, et à en juger par les couleurs azurées que le ciel projetait, on était à l’orée de la fin de journée, les soleils se couchaient. Et bientôt les multiples lunes allaient éclairer la planète à leur place. Mais il n’était pas aussi tard que cela, et l’on distinguait plusieurs silhouettes réunies en petit comité dans l’enceinte du bâtiment, tous autour d’une table, laquelle projetait un hologramme circulaire accompagné d’autre cercles de la même écriture. Ils n’étaient que dix, et semblaient bien jeunes. En pleine adolescence en tout cas physiquement. Jeunes hommes et jeunes femmes, tous contemplant les étranges écritures qui tournoyaient et ondulaient avec harmonie et perfection, avant de disparaître pour en laisser apparaître d’autres. L’un d’eux, un jeune homme aux cheveux noirs, dont le menton commençait à être affublé d’un bouc en devenir, semblait très sérieux. Son majeur battait continuellement en rythme contre la surface plate de la table tandis qu’il observait les inscriptions projetées. À sa droite se trouvait un jeune homme du même âge, portant des lunettes et serrant son veston avec un air intéressé face aux hologrammes, on lisait entre ces deux-là une complicité très éprouvée, l’un était plus sage que l’autre, ils étaient différents, mais très amis. Celui qui battait du doigt contre la table se nommait Koschei. Il était devenu le porte-parole de ce groupe d’étudiants, parce qu’il avait prouvé être le plus fort dans sa personnalité. Parfois trop violent dans ses propos que son meilleur ami, celui aux lunettes, ne se gênait pas de le remettre à sa place et de le faire repenser ses paroles. L’un et l’autre se valaient dans leur grandeur. Et l’un comme l’autre allaient devenir de grands hommes. Mais c’est l’histoire d’un autre temps. Ce soir-là, ils avaient réunis le Déca dans une pièce large, celle où Borusa, leur tuteur, les instruisait. Où ils apprenaient les rudiments élémentaires de la physique quantique et de la manipulation cosmique des astres.
Cette réunion de leur groupe n’était pas ordinaire, c’était bien plus que cela, l’idée était venu à l’esprit de Koschei et de son ami après qu’ils en aient entendu les rumeurs dans les bas-fonds d’Arcadia. Là-bas, ils avaient été mis au courant d’une très ancienne divinité appelée Valdemar, qui avait des dons si puissants qu’elle aurait pu changer la face de l’Univers tout entier d’un simple geste, et que son tombeau se trouvait dans les anciens temps de Gallifrey, que bien au-delà de la frontière autorisée du retour dans le passé, à une époque où Gallifrey n’était rien de ce qu’elle était aujourd’hui, quand les hommes cohabitaient encore auprès des gigantesques dinosaures, un peuple extraterrestre serait venu enterré la dépouille de Valdemar ici, dans l’attente de son éveil, de son retour. L’histoire était fascinante, et suffisamment crédible pour que les deux jeunes Seigneurs du Temps soient convaincus qu’elle était réelle. Ils décidèrent d’enquêter, et après de très nombreuses recherches dans les archives de la Citadelle et de l’Académie Prydonienne, ils avaient réunis une véritable carte des potentiels endroits où était située la Tombe de Valdemar. Les informations présentées au Déca, ils attendaient de savoir lesquels les joindraient dans cette quête de connaissance pour l’un et de puissance pour l’autre des deux garçons. Aucun ne se porta volontaire, mais la jeune Ushas fit remarquer que c’était une idée idiote, que des légendes n’étaient pas une preuve valable pour braver les interdictions des Anciens et d’aller Au-Delà d’Autrefois. Ils ne l’écoutèrent pas et furent toujours convaincu qu’il s’agissait d’une chose bien concrète et pas de l’invention d’un peuple crédule et plus anciens qu’eux. Non, c’était trop réel ! C’était impossible que toutes ces choses ne furent qu’inventées pour maintenir en laisse des adeptes faibles d’esprits. Rapidement, le reste du Deca s’en alla, laissant Koschei et Théta Sigma seuls. L’un et l’autre étaient dépités de voir aussi peu d’intérêt dans les yeux de leurs confrères et consœurs, mais si c’était leur choix, qu’il en soit ainsi. « On ne devrait pas partir seul, Koschei. » Fit remarquer son ami. « Si Valdemar est bien réel et s’il est si puissant que ça, on pourrait peut-être ne jamais revenir ! »
« On n’a pas gaspillé autant de temps pour abandonner maintenant. On est trop proches du but ! Non, s’ils ne viennent pas, c’est leur problème. J’irai. Si tu ne veux plus découvrir la vérité sur Valdemar tu peux rester aussi, je ne te forcerai pas à me suivre. Mais si tu veux y aller, il faudra avoir confiance en nous ! » Rétorqua ensuite Koschei, faisant les cent pas dans la pièce, se frottant machinalement le menton, pensif.
« J’ai confiance en nous, Koschei. Je-Je dis juste que ce sera sans doute dangereux, tu as une idée d’où nous allons aller ? C’est encore plus loin que les Anciens Temps ! C’est plus que de la folie ce qu’on cherche à faire… Mais ça nous apporterait tellement de réponses… C’est une opportunité qu’on ne peut pas ne pas prendre. » Se mit à réfléchir Théta Sigma. Immobile, observant la table à hologramme. « On doit être préparés et prendre nos précautions, c’est tout ce que je dis. » Continua-t-il ensuite, en croisant les bras.
Koschei s’arrêta et posa son regard sur lui, « Oui. Il nous faut des armes, au cas où. J’irai voir dans le Reliquat d’Ashantii. Elle pourra sûrement nous apporter quelque chose. » Le jeune homme se passa une main sur le visage et sembla plus pensif qu’il ne l’était avant. « Je pense que tu devrais essayer de récupérer des armures aussi, si on y va en simples habits, ça risque d’être une mauvaise idée. » À cela, Théta Sigma hocha la tête.
Les deux jeunes hommes avaient déjà utilisé un TARDIS, mais c’était dans une toute autre situation, il s’agissait de cours de pilotage. Ils étaient huit pilotes et deux techniciens, toujours surveillés par le regard sévère mais juste de Borusa. Là, ils ne seraient que deux. Les TARDIS n’étaient pas fabriqués pour être pilotés par si peu de personnes. Il s’agissait de machines trop importantes et trop complexes pour qu’un ou deux pilotes soit aux commandes. À tout moment ils risquaient de s’écraser n’importe où dans le temps ou l’espace, ils risquaient même d’être éjectés en dehors de tout. D’atterrir dans le Void et d’y mourir silencieusement. Ils avaient tous les deux consciences que leur voyage allait être un enchainement de violence et de danger. Mais ils étaient déterminés, et quand l’un de ces deux-là voulait avoir quelque chose, il n’existait rien qui pouvait les arrêter. Koschei était parvenu à récupérer quelques pistolets auprès du Reliquat d’Ashantii, un vieux bazar des bas-quartiers de la Citadelle où on vendait un peu de tout plus ou moins légalement, tandis que Théta Sigma, s’était procuré des cuirasses de protection de l’armée Gallifreyenne. Koschei ne posa pas de question, il n’avait pas envie de savoir comment et s’en fichait. Celui-ci avait aussi réussi à mettre la main sur quelques épées, les deux Seigneurs du Temps étaient d’habiles épéistes, et maniaient mieux le fer qu’une arme à feu, aussi rustique que le combat de lames pouvait être sur Gallifrey, ils en étaient de très bons pratiquants. Une fois les armes préparées et les armures enfilées, ils eurent beaucoup de difficulté à ne pas se faire remarquer lorsqu’ils entrèrent dans le TARDIS de Borusa. Ils n’avaient pas encore le leur, et c’était dans celui-ci que le Deca apprenait à piloter les leurs.
Ils avaient apportés quelques affaires supplémentaires, dont des provisions, s’ils se retrouvaient à être obligé de passer plusieurs jours dans une époque en particulier, ainsi que quelques lanternes. Koschei avait pensé à emporter des cordes de Qqâ, un métal si robuste qu’il était réputé incassable mais qui était à la fois si flexible qu’on aurait presque cru qu’il s’agissait d’un liquide. Tandis que Théta Sigma s’était chargé d’apporter des récipients de toutes tailles et de tous types parce qu’ils prévoyaient de rapporter des échantillons d’objets et d’autres choses lors de ce long voyage. Ils eurent beaucoup de difficulté à démarrer la machine, mais après de nombreux efforts et beaucoup de hasard, puisqu’ils tiraient des leviers et actionnaient des boutons sans avoir la moindre idée de leurs effets en toute hâte, le TARDIS de Borusa commença finalement à gronder et à se dématérialiser de là où il était stationné. Avec toujours la même difficulté, les deux jeunes hommes tournaient dans tous les sens autour de la console, presque comme s’il s’était agi d’un ballet, l’un et l’autre faisaient de grands gestes et de grands pas, pilotant relativement bien l’engin de leur tuteur. C’est finalement dans un grincement lourd et sec qu’ils comprirent que le TARDIS était en train de se crasher. Ce qu’il avait redouté était en train d’arriver, Koschei s’accrocha à la console tandis que Théta Sigma vint s’agripper à une rambarde en métal qui faisaient l’entrée du TARDIS. Le vaisseau continuait de se cogner contre des choses bien épaisses jusqu’à ce que dans un bruit semblable à celui du tonnerre il y eut une turbulence si forte qu’elle les envoya balader tous les deux contre un des murs couverts de plaques circulaires lumineuses. S’écrasant douloureusement, l’un comme l’autre était désormais en sale état, Koschei se redressa en grommelant, son dos lui faisait souffrir le martyr. Et il épousseta son vêtement d’un geste en respirant difficilement, le choc avait cabossé sa cuirasse et il se trouvait dans une fâcheuse position, puisque l’objet l’empêchait de respirer convenablement, il passa une main sur la surface du métal mais fut pris d’un saut douloureux, le métal n’était pas juste cabossé, il s’était fissuré en dedans et l’avait entaillé au torse.
La douleur était presque inexistante, il n’avait rien sentit pendant le choc et ne sentait toujours pas sa blessure tandis qu’elle continuait de saigner. Avec difficulté et lenteur, il retira la pièce d’armure et grinça des dents quand dans un bruit peu agréable, la chair se détacha et se décolla du métal cabossé. Il retint son souffle rapidement en retirant le dernier centimètre de métal planté et expira un grand souffle de soulagement quand finalement il parvint à reprendre son souffle sans mal, la main serrée contre son torse, il sentait son sang chaud et vif couler le long de sa main, il sentait la douleur, il ne savait pas si la blessure avait été profonde ou non, et il ignorait ce qu’il était arrivé à Théta Sigma, Koschei n’arrivait pas à voir autour de lui, il était immobile dans son coin, adossé contre le mur, la vision floue. Tout semblait éteint autour de lui, comme s’il s’était retrouvé dans une pièce où un seul projecteur était fixé sur lui. Il se sentait défaillir, l’impression de mourir… Peut-être était-ce cela, peut-être perdait-il la vie, il ne savait pas. Et avant de comprendre ce qu’il lui arrivait, il sentit les ténèbres l’envelopper, quelque chose de froid et profond, comme une sensation d’humidité. Autour de lui, le vide. Et sans s’en rendre compte, il retira sa main de son torse blessé et continua d’avancer jusqu’à la console, son visage était vide d’expression, mais alors qu’il commença à reprendre contrôle du TARDIS. Il sentait l’univers gronder autour de lui, quelque chose d’immense et de terrible contrôlait ses gestes. Il en prenait conscience et dans son esprit il se débattait avec une immense difficulté. Théta Sigma, quant à lui, l’observait sans comprendre ses agissements, lui-même était blessé mais moins gravement. Il vit son ami se relever et agir comme s’il n’avait pas été blessé, mais ce n’était pas lui, ce n’était plus Koschei, c’était quelque chose d’autre qui l’avait pris entre ses filets. Le visage vide de ce dernier se tourna dans la direction de Théta Sigma et d’une voix venue d’outre-tombe se mit à parler à travers un écho lugubre.
« Partez. Vous ne faîtes pas le poids. Valdemar vous dévorera tous les deux. »
Et puis, dans un coup de tonnerre l'entité qui contrôlait Koschei disparue et il s'écroula au sol, inconscient. Les avertissements effrayants furent suffisants pour convaincre le jeune Théta Sigma de ne pas continuer plus loin et il fit retourner le TARDIS sur Gallifrey. Ainsi avait eu lieu le premier voyage du Maître.
AND YOU, WHO ARE YOU
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Dernière édition par The Master le Mer 13 Aoû 2014 - 18:22, édité 42 fois
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Sujet: Re: R E B O R N ◈ Koschei Ven 30 Mai 2014 - 16:32
J'allais pas poster et puis en fait si =) Masteeeeeeer //PAN//
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Sujet: Re: R E B O R N ◈ Koschei Ven 30 Mai 2014 - 17:27
The Master! C'est une grande joie!
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Sujet: Re: R E B O R N ◈ Koschei Ven 30 Mai 2014 - 18:06
Rebienvenue Mr Psychopathe
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Sujet: Re: R E B O R N ◈ Koschei Ven 30 Mai 2014 - 18:15
MERCI DADAXOUNET ! *lui saute dessus et puis gros câlin et puis f*ck ya si t'aimes pas ça XD*
Mendax
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Sujet: Re: R E B O R N ◈ Koschei Ven 30 Mai 2014 - 18:49
Et beh, tu t'excites pour pas grand chose
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Sujet: Re: R E B O R N ◈ Koschei Ven 30 Mai 2014 - 18:52
Bah eh, depuis le temps que je veux faire un rp complet avec le Master XDDD
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Sujet: Re: R E B O R N ◈ Koschei Ven 30 Mai 2014 - 20:29
Tu joue toujours des tarés toi .
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Sujet: Re: R E B O R N ◈ Koschei Ven 30 Mai 2014 - 20:31
c'ma marque de fabrique, après-tout
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Sujet: Re: R E B O R N ◈ Koschei Ven 30 Mai 2014 - 20:55
C'est surtout un retour aux sources =)
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Sujet: Re: R E B O R N ◈ Koschei Ven 30 Mai 2014 - 21:01
Ouais x) Il est loin le temps où il était le Master x)
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Sujet: Re: R E B O R N ◈ Koschei Ven 30 Mai 2014 - 21:11
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Sujet: Re: R E B O R N ◈ Koschei Sam 31 Mai 2014 - 1:49
Moi jl'ai jamais vu jouer le Master, ça va être une première, j'ai hâte .
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Sujet: Re: R E B O R N ◈ Koschei Sam 31 Mai 2014 - 1:57
Crains-moi
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Sujet: Re: R E B O R N ◈ Koschei Sam 31 Mai 2014 - 1:59
Tu parles, j'suis écossaise, j'suis pire que tout les " Master " sur Terre .
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Sujet: Re: R E B O R N ◈ Koschei Mer 4 Juin 2014 - 13:37
De la Terre peut-être
Ezra K. Adler
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Sujet: Re: R E B O R N ◈ Koschei Sam 26 Juil 2014 - 14:31
OH YEAH, THE MAAAAAASTER BY DADAX !
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Sujet: Re: R E B O R N ◈ Koschei Sam 26 Juil 2014 - 14:37
Un Classique !
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Sujet: Re: R E B O R N ◈ Koschei Sam 26 Juil 2014 - 15:00
Du vieux dans du neuf =)
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Sujet: Re: R E B O R N ◈ Koschei Ven 8 Aoû 2014 - 12:19
Aaaaaaand voilà !
DADAX A TERMINÉ, IL ÉTAIT TEMPS.
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Sujet: Re: R E B O R N ◈ Koschei
R E B O R N ◈ Koschei
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