• Who Am I; The Artist. Plus qu'un titre. Ta personnalité, ce qui te définit. Tu n'aurais pu arborer un pseudonyme plus seyant que celui-ci. Ton âme, subtile et délicate. Ton regard, curieux et adorateur. Tu poses sur le monde un regard différent, un regard que peu d'êtres en cet Univers peuvent comprendre. Comment peux-tu adorer cet univers avec tout ce qui se passe sous tes yeux actuellement ? Comment peux-tu adorer cet univers avec toutes ces guerres qui y ont eu lieu ? Voilà ce que ceux qui te connaissent se demandent. Mais toi  … Ô toi. Tu ne prends pas la peine d'expliquer. Ils ne comprendraient pas de toute façon, tu ne ferais que perdre ton temps – chose dont tu as l'impression de manquer cruellement. Tu as vu des soleils naître, tu as vu des étoiles mourir. Tu as vu des civilisations à leur apogée avant qu'elles ne chutent. Tu as pu admirer l'essence même de cet Univers ; la Vie puis la Mort. Tu as vu la beauté de la naissance et la magnificence de la destruction. Tu ne peux mettre des mots sur toutes ces choses qui restent graver sur tes rétines. Tu ne cherches pas à décrire ces événements dont tu as été la spectatrice. Aucun mot ne leur rendrait justice. Mais ils sont là, gravés dans ta mémoire, impossibles à oublier. Tu les tiens chers à tes cœurs. Tu aimes t'en souvenir et souris doucement lorsque tu prends le temps de songer à ces événements passés. Mélancolique, mais pas dans le mauvais sens ; tu aimes te plonger dans tes souvenirs, mais tu vas de l'avant sans te laisser alourdir par ces derniers.
Sensible à la beauté des choses, tu prends le temps d'observer, d'apprécier. Tu n'aimes pas te presser bien que, paradoxalement, le temps semble te fuir comme si tu étais une pestiférée. L'envie de ne rien manquer, l'envie de profiter de cette existence dont on t'a fait le cadeau. Tu as la chance de pouvoir voyager, de pouvoir faire ce qui te plaît quand tu le veux. Tu es libre comme l'air et tu comptes bien profiter de cette liberté au maximum. Tu ne t'interdis rien, tu ne te refuses rien. Tu vis dans l'excès. Ta philosophie ; vivre sans le moindre regret avant de t'éteindre. Lorsque ton heure sera arrivée, tu ne veux pas éprouver le moindre remords ou une once de regret. Tu souhaites t'éteindre avec un fin sourire sur tes lèvres, avec les yeux pétillants de joie grâce à ta vie bien vécue. Les cœurs emplis de souvenirs, l'esprit plein de connaissances. Tu n'as, à ce jour, qu'un seul regret et tu comptes bien ne pas en avoir davantage.

Si tu apprécies l'art, si tu prends le temps d'admirer les œuvres qui peuvent croiser ton chemin, il n'en est pas de même avec les différentes créatures que tu peux rencontrer. Maladroite, silencieuse. Tu éprouves de nombreuses difficultés à communiquer avec les autres. Probablement à cause de ta nature réservée ; cette régénération n'est pas des plus bavarde et préfère largement la solitude à la compagnie d'illustres inconnus. Un brin sauvage, mal à l'aise avec les commodités. Tu fuis la compagnie des autres, tu te complais dans ton isolement. Tu ne t'en plains pas, tu n'es pas attristée par cette situation. Plus contemplative que bavarde. Tu restes à l'écart, préférant jouer ton rôle de spectatrice que de te voir attribuer le rôle d'actrice. Tu n'as pas la volonté pour, tu n'as pas la force. Observatrice parfois lasse. Spectatrice intéressée, mais refusant de s'impliquer. C'est dans ta nature. Tu ne te mêles pas aux histoires qui ne te concernent pas, tu refuses d'ajouter ton grain de sel à une discussion lorsqu'on ne te pas explicitement demander ton avis. Tu n'aimerais pas que quelqu'un se mêle de tes affaires, donne un avis que tu n'aurais pas demandé. Alors tu imagines qu'il en est de même pour les autres, tu es persuadée qu'ils n'ont que faire des commentaires potentiels d'une créature qu'ils ne connaissent probablement pas. Tu te fais discrète, parfois trop, ce qui te donne l'occasion d'observer ton environnement comme bon te semble, sans te faire remarquer.
Mais il ne faut pas croire que, due à ta nature réservée, tu te laisses marcher sur les pieds. Non. Tu parles peu, certes, cependant, tu sais te faire entendre quand la situation l'exige. Fière sans trop l'être. Tu ne courbes pas l'échine facilement, tu ne baisses pas le regard quand tu estimes que tu es dans le vrai. Et tu sais rester silencieuse lorsque tu as tort. S'il y a une chose dont tu as horreur, c'est que quelqu'un essaie de te faire passer pour une idiote. Chose que tu n'es pas, tu le sais – la fausse-modestie ne t'est pas familière. Tu connais beaucoup de choses, ta soif d'apprendre t'a poussé à partir à la découverte du monde, de l'univers.

Écorchée vive, à fleur de peau. Tu ressens avec intensité, quel que soit le sentiment ou l'émotion. Angoisse, peur, amour, joie, tristesse. Tu ne sais pas gérer tout cela, tu ne sais pas comment faire. C'est d'ailleurs pour cela que tu peines tellement – pour ne pas dire que tu échoues totalement – à contrôler tes régénérations. Ta terrible angoisse à ce sujet t'en empêche. Tu ne peux pas, tu n'y arrives pas. Les femmes de ton peuple sont pourtant réputées pour pouvoir contrôler ce phénomène. Source d'angoisse, mais aussi de honte. Tu te sens faible, tu as l'impression de faire face à un échec insurmontable, qui te suivra durant toute ta longue existence. Ça t'angoisse encore plus. Mais tu ne sais comment faire pour te défaire de ce sentiment, de cette émotion désagréable et pourtant omniprésente. Durant ta jeunesse, tes parents et tes précepteurs ont bien tenté de t'apprendre à maîtriser ta sensibilité, à calmer ce flot d'émotions qui t'envahit à chaque fois qu'une situation change. En vain. Peu importa ta régénération, peu importe la situation. Tu n'as jamais réussi à contenir tout cela. Tu n'as jamais vraiment réussi à trouver une paix intérieure quelconque. À ton plus grand dam, cela fait de toi quelqu'un d'impulsif ; tu vis et survis en fonction de ce que tu ressens, tu agis en fonction des sentiments et émotions intenses qui t'habitent. Tu aimerais tant être digne, avoir la tête haute et être calme comme la majorité de tes semblables. Mais tu n'y parviens pas, ta sensibilité prend toujours le dessus sur ta raison. Cela te met souvent dans des situations difficiles, dans des situations dont tu as du mal à te dépêtrer. Néanmoins, tu finis toujours par t'en sortir avec plus ou moins de maux.

• I'm not human; Comme tous les autres Seigneurs du Temps, tu possèdes un TARDIS. Si certains de tes compatriotes ont des relations un peu particulières avec leur vaisseau. Mais toi non. Tu avoues apprécier ton TARDIS, mais tu ne communiques pas avec lui. Tu vois en ton moyen de transport un objet, une chose qui te permet de voyager et pas beaucoup plus. Cependant cela ne veut pas dire que tu admets n'importe qui dans ton domaine; ton vaisseau est aussi ta maison et tu ne tolèreras pas que l'on vienne y semer le chaos et la discorde. Tu veux évoluer dans un milieu calme et détendu. La décoration de ce dernier s'en ressent d'ailleurs; tout est très épuré, dans des couleurs claires et avec des lumières douces. Seule la salle principale - où se trouve la console de pilotage - est baignée dans une lueur vive afin que tu puisses parfaitement distinguer les boutons sur lesquels tu appuies. Tu n'as pas d'endroits favoris, à l'intérieur. Aussi passes-tu le plus clair de ton temps dans la pièce principale, assise sur le fauteuil quelque peu inconfortable qui fait face à la console.