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 Retrouvaille entre amis... - Karnak, Temple d'Amon-Rê, Ancienne Égypte, -1383 av. J-C [Mendax]

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Dargonnar Rex
Dargonnar Rex




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MessageSujet: Retrouvaille entre amis... - Karnak, Temple d'Amon-Rê, Ancienne Égypte, -1383 av. J-C [Mendax]   Retrouvaille entre amis... - Karnak, Temple d'Amon-Rê, Ancienne Égypte, -1383 av. J-C [Mendax] Icon_minitimeVen 28 Aoû 2015 - 12:59

Est-ce qu'il y avait une meilleure expérience que de profiter d'une retraite paisible au sein d'un lieu que l'on apprécie, entouré de toutes ces petites choses de la vie qui faisaient que l'on ne pouvait qu'aimer être là, tout simplement ? Depuis quatre ans que Dargonnar se posait cette question chaque matin lors de son déjeuner, sur sa terrasse et raisin en bouche, il n'avait jamais trouvé le moyen de dire oui. Car sincèrement, même si son environnement actuel était plus que primitif, qu'est-ce qu'il trouvait ça bon ! Il se levait dans un lit de quatre fois sa taille, se faisait servir par tout un tas de personnes des plats qui s'égalaient chaque jour toujours plus en goût, le tout avec une vue à couper le souffle sur tout les recoins des temples, chapelles et habitations des différents Égyptiens vivant au sein de la ville sanctuaire de Karnak. À cette heure de la journée, tardive puisqu'il appréciait de faire une grasse matinée, les rues ne pouvaient qu'être noires de monde avec des marchands, des pèlerins et même des politiciens qui vaquaient à leurs occupations au beau milieu des bâtisses divines. Aucun doute Karnak était belle et bien, à son échelle, une ville carrefour. Pas tant par sa localisation géographique que par son importance religieuse : le peuple venait y prier, donc les politiciens en faisait de même pour des raisons purement politiciennes, suivaient ainsi en toute logique les marchands friands de profit. Différente époque, absence flagrante de technologie et pourtant... toujours des règles similaires, seule leur complexité s'accroissait avec le niveau technologique. Pour être tout à fait honnête Dargonnar ne pensait pas pouvoir s'adapter à ce milieu et de fait, les premiers temps la tentation de filer à l'anglaise fut grande, surtout qu'il mit trois longues semaines avant de commencer à repérer des récurrences dans ce langage qu'il ne connaissait pas avec quatre autres avant de pouvoir converser de manière basique. Ce n'est qu'au bout de ce mois-et-demi après son arrivée qu'il comprit finalement la raison de cette richesse à laquelle on lui donnait droit, son statut divin pour ces primitifs et qu'enfin il possédait l'occasion d'en profiter. Qui n'en avait jamais eu envie ?

Pour autant tout n'était pas rose dans cette vie que menait ce profiteur ces dernières années. Les premiers qui l'avaient prit en grippe dès son arrivée – et là il n'avait eut nul besoin de parler leur langue pour immédiatement comprendre leur haine envers lui – c'était bien sûr le Haut-Prêtre et ses suivants. Car si officiellement ces derniers avait accueillit le "messager" à bras ouvert, ils n'avaient en réalité pas eu le choix face à la popularité que faisait grandir à dessein un prêtre de bas étage sacrément malin. Rapidement et sans changer de rang, Dargonnar avait vu ce prêtre (devant lequel il était apparu) se placer en tant qu'interlocuteur de premier ordre entre le peuple et le messager durant ce mois où le gallifreyien dû apprendre leur langue. D'une certaine façon, on pouvait dire que question opportunisme Dargonnar avait trouvé là son jumeau humain, ce qui poussait l'individu à ne pas contredire le prêtre mais amenant d'autant plus sur lui la haine du Haut-prêtre d'Amon-Rê. Ainsi depuis quatre ans Dargonnar prenait très au sérieux la menace que ce dernier représentait, s'étant mis d'accord avec son complice prêtre – qui devait être l'un des seuls à ne pas croire à ce qu'il prêchait sur Dargonnar – sur divers protocoles de sécurité, engageant une guerre politique de longue haleine entre les deux camps, avec le peuple au milieu. Tant que le peuple croyait à la divinité du messager, tout irait bien mais si par malheur cette foi défaillait, lui et son complice aurait tôt fait de finir lapidés, ou exécutés par le Pharaon dont il avait eu l'honneur de recevoir la visite à deux reprises. Finissant sa grappe de raisins en jetant le dernier des noyaux dans ce magnifique bol en terre cuite, Dargonnar quitta sa terrasse pour s'enfoncer dans les méandres de son appartement. Un appartement prenant toute l'annexe sud du grand temple d'Amon, la classe quoi. Il ne se compliqua pas la vie dans le choix des ses vêtements, un truc à la mode chez les Égyptiens légèrement luxueux sans trop l'être pour un messager divin, avant de partir pour le moment le plus chiant de la journée : écouter les doléances des plus riches pour donner la "bénédiction divine" d'Amon-Rê. Plaçant quelques bijoux inutiles pour le style, dont ce qui avait tout l'air d'un collier à perle, Dargonnar se mit alors en route pour la salle où l'attendaient entre autre son complice, ainsi que son ennemi le Haut-Prêtre.

Les proportions de la pièce étaient gigantesques, comme tout ce que construisaient les Égyptiens, remplies de statues et de gravures qui, il fallait bien l'admettre, disposait d'un charme artisanal qui les rendaient magnifiques. De l'or, principalement des dorures en réalité, se répandait ainsi partout dans les lieux, et le fond de la salle où Dargonnar fit son entrée se voyait agrémenté de trois chaises pour le Haut-Prêtre, la "voix" du messager – autrement dit ce fameux prêtre malin – et enfin le messager en lui-même : Dargonnar. C'était partit pour de longues heures de doléances... il y avait bien un prix à toute cette richesse finalement et il lui faudrait rapidement une fête pour faire baisser la pression. Le Haut-Prêtre n'allait pas apprécier mais Dargonnar parviendrait à ses fins, il le savait. Ses réflexions furent toutefois interrompues par les portes qui s'ouvraient sur le premier (riche) geignard de la journée. Génial.
- Vous êtes prêt ? Je sais que vous détestez ce moment. Lui murmura son complice. Derrière une apparente tranquillité se cachait son inquiétude, car si Dargonnar faisait n'importe quoi lui serait le premier à en pâtir. Aussi l'intéressé lui répondit sur le même ton, se voulant rassurant :
- Ne vous en faites pas pour moi, j'ai connu pire. Pas si rassurant que ça finalement. Devant la tête que faisait l'autre, il insista. Ça va aller, je peux le supporter... du moment que j'ai ma fête à la sortie. Dit-il avec un sourire, ce qui sembla rassurer l'autre qui répondit, amusé, un "vous l'aurez". Hop, petit cri de joie intérieur du gamin qu'était Dargonnar. Sans aucun doute une bien meilleure vie que celle de bibliothécaire dans une académie qui prenait la poussière !
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MessageSujet: Re: Retrouvaille entre amis... - Karnak, Temple d'Amon-Rê, Ancienne Égypte, -1383 av. J-C [Mendax]   Retrouvaille entre amis... - Karnak, Temple d'Amon-Rê, Ancienne Égypte, -1383 av. J-C [Mendax] Icon_minitimeMer 2 Sep 2015 - 0:22



Moins d’une semaine avait passée après l’horrible drame qui aurait aussi bien pu coûter sa vie à Mendax autant que celle de Mark avait a jamais été marquée par le plus terrible des traumatismes. Leur histoire à tous les deux aurait vite prit fin si quelqu’un n’était pas soudainement apparu pour l’arrêter. Car dévasté, Mendax n’avait eu plus qu’une seule chose en tête, le ramener peu importe les conséquences. Se faisant, il avait brûlé plus d’énergie régénératrice qu’il n’en avait utilisé durant toutes ses vies réunies, c’était dire à quel point il était affecté. À ce moment-là, il n’en avait rien à faire de savoir s’il allait y survivre ou non, il refusait de le voir disparaître, il ne voulait pas. Il ne pouvait pas le perdre. S’il avait continué plus longtemps, c’aurait été le scénario inverse. Mark l’aurait perdu. Et quand bien même il n’y avait pas pensé un seul instant sur le moment, c’était lorsqu’ils étaient tous les deux de nouveau à bord du TARDIS qu’il le réalisa et qu’il se dit qu’il n’aurait pas pu se le pardonner. Il n’aurait jamais pu supporter de le perdre autant qu’il n’aurait pas pu supporter qu’il se perde et l’abandonne. Le mal rattrapé cependant, Le Cordonnier était celui qui était intervenu pour arrêter Mendax, et grâce à lui, les deux garçons survécurent. Dans le feu de l’action, les deux frères n’eurent pas vraiment le temps de se confondre dans la joie d’être de nouveau réuni, ni de commenter leur régénération réciproques, ou quoi que ce soit d’autre. L’important avait été de s’assurer que Mark revienne d’entre les morts. Et ils avaient réussis. Alors, tout allait sans doute pour le mieux maintenant. C’était sans compter sur le tempérament brûlant de Mendax qui était décidé à dévaster l’univers pour retrouver les responsables. Et s’il devait apporter l’apocalypse sur la galaxie, il le ferait. On ne s’attaquait pas impunément à ses proches, encore moins à ceux qui tenaient une place si importante dans ses cœurs. Il n’aurait aucune pitié, et ne ferait preuve d’aucune clémence, ni d’aucun pardon. Depuis, lui et Mark s’étaient décidés de ne plus se mêler des choses de l’univers, le TARDIS avait quitté la galaxie et n’en avait rejoint aucune autre, ils s’étaient volontairement écartés de toutes les civilisations possibles et Mendax avait conseillé à Virginia de rester prudente dans ses aventures et ses explorations solitaires, puis, il avait enclenché le mode de siège du vaisseau. Depuis que le TARDIS s’était décidé à rester bloqué sur une apparence, c’était la première fois qu’elle changeait. Et comme tous les modes de siège, elle avait recouvert la forme d’un cube métallique aux côtés marqués d’inscriptions en Gallifreyen, à ceci près que les siennes étaient en une langue semblable au Gallifreyen Ancien mais qui restait illisible, même pour Mendax.

Dans leur cocon impénétrable, sauf pour Virginia qui avait pleinement accès au vaisseau à sa guise, les deux garçons n’eurent plus grand-chose pour s’occuper maintenant qu’ils étaient à l’écart de tout. Mark avait été très violemment affecté par sa mort, qui ne l’aurait pas été de toute façon, et parce qu’il n’était pas seigneur du temps, les passages dans la Zero Room que Mendax lui avait fait faire n’eurent aucun effet, il en était ressorti toujours aussi livide, triste, silencieux et vide de bonne humeur. C’était pire que la plus violente de toutes les dépressions, et Mendax ne savait pas quoi faire pour l’aider, alors il se contenta de rester auprès de lui le plus souvent possible, et de tout faire pour qu’il se sente mieux. Passant parfois des journées entières avec lui, dans sa chambre, à le garder contre lui, pour essayer de le rassurer et de lui prouver que jamais plus rien ne lui arriverait. Mais après un tel évènement c’était difficile à croire. Si bien que Mendax commença à le laisser savourer le silence, seul. Parce qu’il se doutait bien qu’il aurait besoin d’espace, pour réfléchir, peut-être pour se dire qu’il en avait assez, peut-être pour se dire que vivre avec le seigneur du temps était trop dangereux, peut-être pour se demander s’il avait raison de l’aimer et si Mendax l’aimait vraiment. Et bien sûr, celui-ci s’était promis de ne pas entrer dans son esprit peu importe le doute et la terreur qui l’habitaient. Il y avait de nombreux moments où le timelord se disait que c’était la fin, que c’était comme ça qu’ils allaient se séparer, que c’était la dernière fois qu’il reverrait Mark. Il s’imaginait qu’il sortirait enfin de sa torpeur pour le voir devant la console et lui dire qu’il voulait s’en aller, qu’il voulait que tout s’arrête. Et même si ça n’arrivait jamais, Mendax continuait d’y penser, et plus il y pensait, plus il était terrifié à l’idée de se retrouver à voyager seul. Il savait ce que ça avait eu comme effet sur lui, il en avait été rappelé encore très récemment, avec Jérusalem. Alors évidemment, il avait d’autant plus de raison de vouloir s’assurer que Mark allait bien et qu’il n’allait pas le quitter, même si c’était quelque peu égoïste de sa part de s’inquiéter pour lui-même plutôt que pour son pauvre humain. Et pourtant, malgré tout ce qui se passait, il avait su garder un brin d’optimisme et de confiance. En particulier lorsque son frère et sa nouvelle belle-sœur les avaient rejoints. Le TARDIS de Mendax s’était rapidement posé à l’intérieur de celui de sa nouvelle belle-sœur. Et se faisant, les deux vaisseaux avaient vraisemblablement établis une très forte connexion, ce que Cordonnier soupçonna être de l’amour, quand bien même les deux vaisseaux étaient femelles. « Il se remet ? » demanda Lady Andraxi dès que Mendax fut transmat à leurs côtés. « Difficilement. » avait-il grogné, non pas colérique, mais terriblement inquiet. Le Cordonnier avait relevé les yeux de son minuscule atelier qui s’était installé à côté de la console, il bricolait encore une nouvelle invention, et avait regardé longuement son petit frère. Sans rien dire.

Ils ne discutèrent pas vraiment tous les trois, les escapades de Mendax en dehors de son TARDIS pour celui de sa famille ne servaient qu’à lui offrir un peu d’air frais, à l’aider à se concentrer, à mieux organiser ses idées. Car depuis la mort de Mark, il n’arrivait plus à penser clairement et proprement à bord de son propre vaisseau. Et le jeune – en comparaison avec Andraxi et Daxalmax – timelord rejoignit son frère sur son atelier, comme au bon vieux temps. Bricoler était l’une des rares choses qu’ils faisaient en commun, et c’était bien plus efficace que toutes les discussions entre eux. Andraxi, de son côté les avait laissés et s’en était allée au travers des couloirs de son vaisseau, une main presque toujours frôlant la surface rocailleuse des murs, comme si elle discutait avec la machine. Et revenant de longues minutes plus tard, après que Mendax et son frère ait enfin terminé de construire leur étrange babiole aux allures de sceptre, elle portait entre ses mains une caisse en bois blanc, dans laquelle on distinguait plusieurs bouteilles et fioles de toutes tailles, chacune contenant des espèces de vapeurs virevoltantes ou des liquides plats et immobiles, ou même ce qui semblait être des flammes de couleurs anormales. « Si jamais il se met à ressentir les douleurs de sa mort, – ça arrive parfois – fais-le s’appliquer celles-là, elle indiqua celles qui contenaient des flammes colorées, sur les endroits où il souffre. Les autres sont des calmants et des apaisants en tout genre, vu que je ne connais pas ses données génétiques, j’ai pris les plus neutres possibles. » Mendax la remercia d’un hochement de tête et d’un demi-sourire et la Timelady fit transmat la caisse dans l’autre TARDIS. Le Cordonnier posa sa main sur l’épaule de son frère et après un coup plein de réconfort il ajouta « Tu le mérites, occupes-toi de lui. » Mendax se sentait bien mieux maintenant que quelques minutes plus tôt, et reprenant rapidement confiance en lui, comme à chaque fois qu’il venait les voir après Mark, il s’était mis à sourire honnêtement et réellement. Puis rapidement, il repensa à ce qu’il n’avait pas pu voir, les responsables. Il se doutait bien que les humains derrière tout ça ne devaient pas être si difficiles que ça à localiser, et pourtant, malgré tous ses efforts il n’était parvenu à rien pour l’instant, il se heurtait toujours à des impasses.

Mais cette fois-ci, ça devait être différent. Il en était presque certain, il voulait le croire. Alors, il insista pour que son frère et lui essaient une nouvelle fois. Malgré les commentaires d’Andraxi qui insistait que c’était trop tôt, qu’il fallait laissait du temps passer, et qu’il fallait se préoccuper d’autre chose en attendant. Mais ils ne l’écoutèrent pas et elle ne préféra pas insister, sans se sentir offensée à aucun moment. Et par conséquent, les deux seigneurs du temps commencèrent à fouiller dans toutes les communications échangées sur Terre, dans un travail vingt fois plus efficace que celui de la NSA américaine, et ils arrivèrent enfin à trouver quelque chose. Plus exactement, c’était Le Cordonnier qui avait trouvé quelque chose et qui l’avait manifesté en poussant un grand « Ha ! » hurlé à pleins poumons. Mendax s’était empressé de courir jusqu’à ses côtés pour voir de quoi il s’agissait et il poussa à son tour un « Ooooh. » bien moins fort. Et si rapidement qu’Andraxi n’eut le temps de ne rien dire ou faire, ils s’étaient préparés à apparaître sur Terre dans le présent, mais le TARDIS semblait avoir autre chose en tête puisqu’elle les transporta en plein milieu d’une cérémonie en Egypte Antique. « Oh… » marmonna Mendax en observant les gens autour de lui. Andraxi était visiblement restée au TARDIS, mais pas le Cordonnier, qui semblait tout aussi perdu que son petit frère.


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Dargonnar Rex
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MessageSujet: Re: Retrouvaille entre amis... - Karnak, Temple d'Amon-Rê, Ancienne Égypte, -1383 av. J-C [Mendax]   Retrouvaille entre amis... - Karnak, Temple d'Amon-Rê, Ancienne Égypte, -1383 av. J-C [Mendax] Icon_minitimeMer 2 Sep 2015 - 2:00

Le problème avec le voyage temporel, c'est que face à l’immensité du temps et de l'espace les probabilités de revoir un visage connu sont très, très, très mince. Sauf quand on voyage à bord d'un tardis, qui de par les tracés temporels particuliers qu'ils suivent et surtout par leur conscience ont la fâcheuse tendance à réunir les gens. Malgré tout, il reste extrêmement étonnant pour quiconque, même Dargonnar, de revoir un seul visage connu de sa propre planète natale dans le moins probable des endroits, celui où jamais le gallifreyien n'était allé auparavant. En cette fraîche journée (doux euphémisme en Égypte), il s'agissait bel et bien du cas présenté. Oh le bruit il l'avait reconnu, comment pouvait-il le manquer ? Certains tardis avaient des bruits caractéristiques différents, notamment le type-97, mais aucun ne pouvaient être confondus. Mais bon sang, ces têtes ! Deux des plus improbables ! Pendant cinq minutes, tandis que tout le monde autour s'agitait en voyant ici une seconde intervention divine, Dargonnar avait comme passé son regard tour à tour sur les deux nouveaux venus. Rapidement il avait reconnu la signature psychique du Cordonnier – dont la rencontre ne remontait pas à si longtemps que ça – ce qui fut un sacré choc qui fit remonter au passage de biens noirs souvenirs et une certaine douleur au crâne qu'il s'efforçait d'ailleurs d'ignorer depuis quelques temps. Il restait cependant le gamin – même si il y avait peu de chance que celui qui lui apparaissait clairement comme un timelord soit réellement un enfant – que Dargonnar avait l'impression de connaître, sans réussir à mettre un nom sur lui. Où l'avait-il vu ? Sous un autre visage peut-être mais lequel ? Il en avait vu tant durant la guerre qu'il en devenait compliqué de tenir les comptes... Peut-être durant les derniers jours, à Arcadia ? Ou durant cette mission au sein des Miroirs Chatoyants d'Antelion ? Ou était-ce plus vieux ? Avant la guerre, il avait passé le plus clair de son temps au Capitole ou aux alentours, il y avait très peu de chance qu'un timelord d'un passé aussi vieux se trouve aux côtés du Cordonnier qui, vraisemblablement, venait de la période moderne – et de la guerre. Alors quand, quand avait-il rencontré ce gamin ? À quelle époque de la guerre ? Elle avait durée tant de temps...

Cependant il dut rapidement se composer un visage fermé et froid dissimulant son questionnement intérieur, juste à temps pour le Haut-Prêtre qui se tourna vers Dargonnar, un air d'apparente offense sur son foutu visage de manipulateur :
- Messager, pourquoi ne pas nous avoir prévenu de leur arrivée ? Les dieux auraient-ils oubliés de vous en parler ?

Il n'aimait pas le sous-entendu. Si Dargonnar confirmait leur venue divine, il acceptait de facto que les dieux pouvaient ne plus être de son côté et d'une manière ou d'une autre donnait plus de possibilités d'attaques politiques à son encontre par le Haut-Prêtre. D'un autre côté, ils pouvaient aisément les faire passer pour des instigateurs néfastes envoyés par Anubis ou Apophis mais Cordonnier et son compagnon se retrouveraient vite en prison. Avait-il réellement le choix cependant ? Il aurait bien d'autres occasions de les faire sortir. Les gardes Égyptiens n'étaient après tout pas des Daleks !
- Je les attendais mais pas si tôt. GARDES ! Arrêtez ces mécréants ! Ce sont des serviteurs d'Anubis qui commettent le sacrilège de tenter d’amener les ténèbres au sein du Grand Temple d'Amon !

Bon ben question « les faire passer pour des salauds » c'était réussi. L'idée d'un sacrilège lié au dieu de la noirceur avait présentement comme effet de faire monter la haine à leur encontre – et de diminuer drastiquement les éventuels doutes quant à son sujet, donc de conserver son influence – ayant pour résultat de faire se retrouver les deux encerclés de lames en tout genre. Oups. Sans rancune Cordonnier. La libération viendrait plus tard, dans la journée ou la nuit. Ou par eux-mêmes, si ils savaient comment ouvrir une porte et son verrou en bois. Pour l'instant, tenir son pouvoir. Ensuite il pourrait les aider. Et dire adieu à Karnak. Peut-être était-il temps, il commençait à s'ennuyer. L'antiquité c'était bien mais sans les divertissements que Dargonnar avait apprit à apprécier... Partir ne le dérangeait qu'à moitié (la moitié gênée l'étant pour l'appartement). Avant que les deux timelords ne disparaissent, Dargonnar envoya une puissante pulsion télépathique en prenant garde vis à vis du Haut-Prêtre de ne pas leur accorder un seul regard (ce qui au passage fut particulièrement difficile, essayez donc de vous concentrer sur deux personnes à la fois en ayant la tronche d'un homme-aigle en face de soi), puissante mais simple (merci les cours!), plus un ressentit qu'une réelle tentative de communication verbal. Un ressentit qui exprimait ses pensées : "je viens vous libérer dès que possible". À peine le duo se trouvait-il hors de vue que le Haut-Prêtre se leva pour quitter les lieux, réellement offusqué cette fois. Dargonnar accorda un regard au riche homme en contrebas, venu pour une obscure histoire qu'il n'avait pas écouté, s'excusant rapidement et sans prestance aucune pour quitter précipitamment les lieux en affirmant devoir « communiquer avec Amon-Rê » sur les décisions à prendre quant aux derniers arrivés. Excuse commode que la religion pour pouvoir s'enfuir et aller récupérer quelques affaires dans ses appartements, notamment et surtout son anneau temporel ! Avec ça, aucun problème pour quitter cette maudite planète ! Le problème au bout d'une dizaine de minutes dans les couloirs infernaux du temple dans lesquels il se perdait souvent, c'est qu'il manqua de peu de se faire égorger par un coupe-gorge dont l'écharpe dissimulait le visage. Super. À peine le temps de cligner des yeux en posant machinalement sa main sur une entaille à la joue qu'un deuxième apparaissait devant lui. Était-ce un hasard ? Très peu probable. Sans doute le Haut-Prêtre décidait-il de faire son mouvement plus tôt, enragé du petit spectacle des deux timelords tourné en sa faveur par Dargonnar. Un problème de plus à régler plus tard. Pour l'instant, il lui fallait échapper aux deux humains qui tentaient de le tuer.
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MessageSujet: Re: Retrouvaille entre amis... - Karnak, Temple d'Amon-Rê, Ancienne Égypte, -1383 av. J-C [Mendax]   Retrouvaille entre amis... - Karnak, Temple d'Amon-Rê, Ancienne Égypte, -1383 av. J-C [Mendax] Icon_minitimeSam 12 Sep 2015 - 22:53



Selon toute vraisemblance, ces deux imbéciles n’étaient pas tombés au bon endroit, ni au bon moment d’ailleurs. Et sans même qu’ils aient eu le temps de vraiment comprendre ce qu’il s’était passé, ils avaient été violemment appréhendés par les gardes du temple dans lequel ils étaient. Mendax n’avait malheureusement pas eu le temps de voir le visage du commanditaire de leur arrestation, mais Le Cordonnier avait pu. Et tandis qu’ils étaient trainés dans leur geôle, les deux seigneurs du temps eurent bien l’air idiot à ne rien comprendre de ce qui leur arrivait. Grognant contre ceux qui le trainaient pour finalement le jeter dans le fond de la pièce minuscule, Le Cordonnier serra la mâchoire de frustration et laissa échapper un long et large soupir tandis que Mendax était jeté à son tour par terre. « L’Egypte ? Sérieusement ? La putain d’Egypte antique ? » grognait et grommelait Mendax, en se redressant et en essuyant la saleté qui s’était glissée sur son visage en heurtant le sol. Les gardes étaient déjà repartis, et le Cordonnier se redressa pour s’offusquer d’un  « À t’entendre on croirait que c’est de ma faute ! à toute vitesse. — Hey, c’est pas mon TARDIS ! C’est le tien qui nous a balancés là-dedans ! J’ai pas envie d’croupir longtemps dans ce trou à rats, et surtout dans une époque aussi pourrie que celle-là ! On a plus important à faire. On doit retrouver les connards qui ont tués Mark. » continuait Mendax, d’abord colérique, avant de se calmer et de laisser sa voix s’alourdir et se briser sur les dernier mots, parce que l’instant était encore trop frais dans ses souvenirs, il y avait bien trop de choses qui s’emmêlaient dans ses pensées, tellement qu’il n’avait rien remarqué, peut-être volontairement, de ce qu’ils avaient tous les deux ressentis dans leurs esprits. Cordonnier resta silencieux quelques instants, à observer d’abord son frère, puis la porte de leur cellule étroite. « Pour faire ça, faut déjà qu’on sorte de là. » il soupira, et fit quelques pas en arrière. Reposant ses yeux sur Mendax, qui lui était resté adossé contre un coin de la cellule à réfléchir. À planifier des choses, et Le Cordonnier connaissait son frère, il savait que les silences prolongés de celui-ci étaient rarement bon signe, même si sous cette nouvelle forme, Mendax semblait s’être assagi et décidé à épargner l’univers de sa folie ; mais tout de même, c’était inquiétant. « Hey. Pas de génocide, okay ? » avait-il insisté en le pointant du doigt, d’un air faussement paternaliste. Un sourire et un rire soufflé s’extirpèrent du Timelord et il se redressa.

« Ouais, ouais… » soupira Mendax en s’approchant à son tour de la porte, et par la même occasion de son frère. Heureusement que ni l’un ni l’autre n’était claustrophobe, la pièce était incroyablement étroite, si étroite que les sons et les bruits mêmes de leurs respirations désunies et désordonnées semblaient faire écho entre les murs. « On pourrait juste attendre qu’ils viennent nous sortir de là, non ? demanda Mendax en posant son regard plus tôt distant sur Le Cordonnier, — Ouais… Mais ce serait pas vraiment une bonne idée. Ils pensent qu’on est des émissaires d’Anubis, au mieux ça ne peut que finir mal pour nous. hésitant, il se gratta l’arrière du crâne parce qu’il était sûr de rater quelque chose, comme s’il avait l’impression d’oublier un détail. Et ça, Mendax l’aperçut très rapidement, et demanda tout aussi rapidement, — Y a un truc qui cloche ? Je sais pas. Je sais que je sais quelque chose, mais je sais pas quoi exactement. Ça a un rapport avec tout ça, avec cette planète, c’t’endroit, ce pays. Je sais pas quoi. J’arrive pas à savoir quoi. C’est là, dans mon crâne. Je le sens, je sais que c’est là. C’est bloqué dans le fond de mes pensées. Comme un bruit distant et étouffé. Mendax s’était approché, l’air intrigué, parce qu’il ne comprenait pas où il voulait en venir. — T’es déjà venu ici, p’t’être ? demandait-il en réfléchissant avec et pour lui. — Non, c’est autre chose. C’est plus… Plus compliqué. Plus intérieur… » Et alors qu’il terminait sa phrase, la sensation dans ses entrailles vint se répéter, peut-être un peu plus forte, peut-être comme si son propre cerveau cherchait à lui faire tout comprendre. Et quoi que ce fût, Le Cordonnier se mit à pousser un autre long « Ah ! » Parce que ses pensées s’étaient enfin mises en ordre. C’était difficile de penser logiquement et dans l’ordre quand on avait leurs âges. Et tandis que Cordonnier commençait tout juste à enfin comprendre ce qu’il avait aperçu, et ressenti, Mendax fut à son tour frappé par l’évidence. Comme un sifflement dans son crâne, qu’il couvrit lui aussi d’un autre « Oooh ! » Ils étaient lents, c’était loin d’être leur faute, il y avait eu tant de choses qui s’étaient passées si rapidement qu’on ne pouvait pas vraiment leur tenir rigueur d’avoir eu un peu de mal à suivre ce qu’il se passait dans le monde réel. « Tu viens d’le recevoir aussi ? s’exclamait Le Cordonnier, le sourire au travers du visage, l’air idiot et incroyablement fier de comprendre enfin, — Oh yeah. souffla Mendax à toute vitesse.

Comme deux imbéciles heureux ils s’époumonaient dans leurs réalisations et leurs yeux grands ouverts après avoir enfin réalisés qu’ils avaient loupés quelque chose, « Ah ! Et bonne nouvelle, on n’est pas seuls dans ces conneries ! » vint ajouter Le Cordonnier alors que ses impressions et ses souvenirs continuaient de se mettre en ordre dans son esprit. « Un p’tit gars de chez nous, c’est une bonne nouvelle. » Mendax avait l’air surpris d’apprendre ça, et se faisant il avait vite fait de fouiller dans ses souvenirs de la pièce dans laquelle ils étaient arrivés, parce que même si tout avait eu lieu si vite qu’ils n’avaient pas vraiment eu le temps de tout comprendre et apercevoir, tout était comme photographié dans leurs esprits. Se faisant, Mendax vint traverser l’étendue de ses souvenirs pour, comme au travers d’une peinture en trois dimensions, voir ce qu’il avait manqué, et alors qu’il marchait entre ses souvenirs pour ce qui devait sans doute être une fraction de secondes dans la réalité, il fut confronté dans ses pensées à un très vieux souvenir, si ancien qu’une fois en dehors de ses pensées il eut l’air figé sur place, ce que Le Cordonnier remarqua évidemment. « Ça va ? On dirait que t’as vu — Un fantôme, ouais. Un très, très, très vieil ami… J’le pensais mort. — Raison de plus de sortir de là alors ! » Et reculant de quelques pas, Le Cordonnier s’était apprêté à foncer dans la porte – même s’il se doutait que ce serait inutile – et prenant son élan, le seigneur du temps vint rapidement à bondir contre… le vide. On leur avait ouvert la porte. Mendax ne put s’empêcher de rire face à l’échec de son frère, et tandis qu’ils levaient tous les deux la tête pour observer leur héro—ïne. Elle était solide, d’une corpulence ni imposante ni invisible, son visage si doux était charmeur autant qu’effrayant de noirceur comme de sincérité. Et ses cheveux orangés étaient très clairement coloré de cette façon, sur chaque épaule et du long de son dos on distinguait un long vêtement de fourrure, et tandis qu’elle les regardait d’un air agacée et déçue, elle ajouta « Je me fais honte. » avant de disparaître dans un nuage d’électricité bleue cinglant. « Okay, what ? souffla Cordonnier en se redressant, avant de tourner la tête vers Mendax, les sourcils froncés. Oh, il avait compris. Et Mendax aussi. Son visage se couvrit d’un millier d’interrogations avant qu’il ne fasse un bond en arrière se serrant le crâne. « Ooooh ! » Se redressant, il se mit très rapidement à courir, rapidement suivi de près par son frère qui, même s’il ne comprenait pas.

Se heurtant à des couloirs très mystérieusement vides, ils n’eurent pas de grands problèmes à traverser l’étendue du bâtiment pour finalement se retrouver dans l’un d’entre eux plus fréquenté, par trois personnes. C’était loin d’être mondain ni agréable, puisqu’ils venaient de tomber de nouveau sur le prêtre d’Amon et deux hommes visiblement décidés à lui nuire. En temps normal, ni Mendax ni Cordonnier ne se serait intéressés à sauver quelqu’un, mais parce qu’ils savaient de qui il s’agissait, il ne pouvait que l’aider. Se pressant dans sa direction, Mendax tira du sol une lourde amphore pour l’écraser contre le crâne d’un des deux types, tandis que Le Cordonnier se jetait sur l’autre tout entier, pour l’asséner de coups de poings au visage. « Oh, c’que ça défoule ! » s’écria Mendax en se redressant, parce qu’il avait manqué de s’écraser avec sa victime en lui fracassant la tête, avant de poser un pied contre le visage couvert de débris et d’un peu de sang de l’assassin. « Salut bichon, ça fait un bail. » siffla-t-il en croisant les bras, tandis que les barrières psychiques qui masquaient son identité se dissipaient, révélant sa vraie nature au Gallifreyen. Le Cordonnier se redressa dans un large soupir aux airs de râle une fois qu’il eut finalement terminer de tabasser le second assassin, pour finalement poser ses yeux sur Dargonnar. « Toujours à s’attirer des ennuis ? — By the way, c’était si insultant de se faire foutre en taule si rapidement. Crois-moi, on va ni oublier, ni pardonner. Tu vas en chier mon coco. »


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MessageSujet: Re: Retrouvaille entre amis... - Karnak, Temple d'Amon-Rê, Ancienne Égypte, -1383 av. J-C [Mendax]   Retrouvaille entre amis... - Karnak, Temple d'Amon-Rê, Ancienne Égypte, -1383 av. J-C [Mendax] Icon_minitimeDim 13 Sep 2015 - 16:48

À cet instant précis, il faut s'imaginer un peu le genre de surprise que l'on peut bien subir lorsque l'on se rend compte que ses deux compatriotes censés être en cellules sont là, devant Dargonnar, bel et bien libres. Les deux Égyptiens rapidement à terre face à l'attaque éclair des deux timelords ne laissent qu'un Dargonnar hébété de les retrouver si vite. L'un après l'autre, le Cordonnier comme "l'enfant" timelord qu'il ne reconnaissait pas vinrent à lui, tandis que l'inconnu prenait la pose et sur un ton moqueur lui disait :
- Salut bichon, ça fait un bail.

Était-il utile de préciser que Dargonnar s'apprêtait à lui lancer d'une réplique cinglante qu'il ne le connaissait pas ? Sauf qu'il s'en abstint alors qu'une sensation envahissait son esprit, comme si un liquide glacial s'infiltrait entre ses neurones pour les réveiller avec une information vitale pour lui. Peu à peu, le visage enfantin du timelord se voyait superposé d'un autre, encore trop vague et trop lentement pour que Dargonnar comprenne immédiatement de qui il s'agissait. Il avait presque son nom, sur le bout de la langue, quand Cordonnier interrompit ses pensées après en avoir fini avec son ennemi :
- Toujours à s’attirer des ennuis ? Eut-il à peine le temps de dire que déjà l'inconnu plus si inconnu que ça reprenait la parole.
- By the way, c’était si insultant de se faire foutre en taule si rapidement. Crois-moi, on va ni oublier, ni pardonner. Tu vas en chier mon coco.

Piqué au vif et impatient, Dargonnar ne prit pas le temps de reconnaître le gamin pour mettre des mots sur ses interrogations.
- Mais... comment ? Reprenant contenance et fermant sa bouche un peu trop béante, le gallifreyien continue alors plus calmement et légèrement sarcastique : « Attendez, attendez... je sais bien que les cellules égyptiennes ne sont pas des prisons dalek mais quand même comment avez-vous pu sortir aussi vi... » Il s'interrompit brusquement, coupé en plein vol. Celui qui depuis quelques temps passait son temps entre fêtes et discours réalisa ce qu'il ratait. La sensation glaciale s'estompait, son travail accomplit, tandis que l'esprit et le visage de Dargonnar s'illuminaient tout d'eux d'une nouvelle compréhension des événements. Les yeux ronds, il fixa l'enfant. Après tout ce temps, ils se revoyaient. Combien étaient les chances que cela arrive ?

- Dax ? Dit-il, toujours sous le choc, avant de se tourner vers le second timelord présent. « Cordonnier ? Mais qu'est-ce que vous foutez ici ensembles tout les deux ? » Puis, la réflexion de Mendax lui revenant en mémoire, il changea du tout au tout de sujet. « Et par ailleurs, je te ferais remarquer que je gérais parfaitement bien la situation jusqu'à votre arrivée. J'aurais dû taper dans la politique à l'époque, pas la religion. » Murmura-t-il sa dernière phrase, plus pour lui-même que pour les deux autres.

- Peu importe ! On ferait mieux de quitter ces couloirs. Si on me voit avec vous, le Haut-Prêtre ne tardera pas à me faire cataloguer dans votre camp et on se retrouvera avec toute la garde du temple sur le dos, si ce n'est celle de la ville. Allons à mes appartements, on devrait y être tranquille et j'ai un truc à prendre là-bas. À propos, dit-il en se tournant vers l'enfant-vieillard, une question que je me pose depuis que je t'ai vu dans la salle des doléances Mendax, t'as un complexe avec ton âge ? Dit-il en faisant référence à son apparence, qu'il voyait pour la première fois.

Et c'était plus une pique vengeresse pour lui avoir foutu en l'air sa retraite paisible que par réel intérêt. Ce qui expliquait son sourire et ton sarcastiques tandis qu'il s'éloignait dans les couloirs, laissant loin derrière les deux Égyptiens assommés. Une marche à pas rapides de quelques minutes, Dargonnar se trompant de couloirs à deux reprises au passage, le trio arriva finalement devant la porte des appartements pour tomber... sur des gardes et le Haut-Prêtre. Celui que Dargonnar surnommait « l'emmerdeur » eu tôt fait de réagir comme le gallifreyien l'avait prédit, prétendant que la présence des deux fugitifs avec le messager prouvait que celui-ci était un menteur, un arnaqueur. Dargonnar lui, répliquait aux gardes que le Haut-Prêtre se trompait et qu'il ne faisait qu’amener les fugitifs à la garde pour qu'ils soient renvoyés en prison. Et les gardes eux, étaient perdus. Ce qui dérangeait Dargonnar, c'était que son anneau temporel se trouvait derrière les portes que les gardes bloquaient. Il lui suffisait de le récupérer et il pouvait partir d'ici avec les deux timelords. D'un autre côté, ces derniers devaient bien avoir leur propre appareil, un anneau ou un manipulateur de vortex, ou quoi que ce soit d'autre pour pouvoir regagner leur tardis puisqu'ils étaient arrivés ici par ce genre de moyen. Aussi lorsque les gardes commencèrent à être plus convaincus par le Haut-Prêtre âgé que par un trentenaire fraîchement arrivé de seulement quatre ans, Dargonnar eut vite fait de décrocher son collier. Le saisissant entre deux doigts par une extrémité, il appuya sur un levier subtilement dissimulé – et qui lui laissa une douloureuse marque sur la peau du pouce – tout en balançant le collier dans la direction des gardes. Ni une ni deux chacune des perles de son collier (faites en réalité de métal) se déroba, propulsées magnétiquement par le fil lui-même conçu par nanotechnologie et les gardes se retrouvèrent vite avec une marre de douze perles à leurs pieds. L'imposteur ne perdit par de temps et poussa les deux timelords à se retourner et à courir, hurlant qu'il s'agissait de flashbangs, avant de courir à son tour à leur suite. Le seul problème maintenant c'est qu'aussitôt l'alerte donnée le trio n'aurait plus les moyens de sortir du temple. Le seul endroit où aller n'étant plus que les catacombes, où personne n'avait eu le courage de s'enfoncer depuis des siècles selon les dires. Plus qu'une seule solution donc.

- Bon, au moins on les a semés. Allez, sortez vos anneaux temporels, ou vos manipulateurs de vortex peu importe, qu'on s'en aille d'ici !


Dernière édition par Dargonnar Rex le Mer 19 Oct 2016 - 20:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Retrouvaille entre amis... - Karnak, Temple d'Amon-Rê, Ancienne Égypte, -1383 av. J-C [Mendax]   Retrouvaille entre amis... - Karnak, Temple d'Amon-Rê, Ancienne Égypte, -1383 av. J-C [Mendax] Icon_minitimeMer 23 Sep 2015 - 1:15



La surprise et l’incompréhension de Dargonnar faisait sourire Mendax, qui s’amusait à se moquer de lui quelques secondes plus tôt. Prétentieux et arrogant, jusqu’au bout, le seigneur du temps frimait après être totalement venu à bout des deux hommes avec Le Cordonnier. Celui-ci était d’ailleurs bien moins loquace, plutôt bien plus sérieux à propos de la situation que ne pouvait l’être Mendax. Après tout, deux venaient quand même d’essayer de tuer le gallifreyen ? Ca n’était pas si drôle que son petit frère pouvait le penser, agité par l’adrénaline du moment, content de pouvoir penser à autre chose que le trauma insupportable que lui et Mark traversaient. Le gamin avait l’air de s’impatienter et Mendax en souriait encore plus, activé dans son égo pour le mettre mal à l’aise alors qu’il ne le reconnaissait pas, le Seigneur du temps jubilait en lui, et très légèrement à l’extérieur en l’attaquant de piques ridicules et de surnoms idiots ; Dargonnar ne comprenait pas. Il n’arrivait pas à se dire comment ils avaient pu sortir si vite de leur prison, et avant qu’il ne finisse sa phrase il comprit enfin qui était le blondinet qui se moquait de lui. « Thaaat’s it. » Riait Mendax en le regardant être si choqué, « Alors déjà, premièrement. J’approuve, nous foutre en cage, vraiment ? Ensuite, on a été aidés… Par — Une amie. — Ouais, une "amie"… soupira Le Cordonnier en regardant son petit-frère avec les sourcils froncés. — Shut up. — J’ai rien dit, j’ai rien dit. » acheva Le Cordonnier en souriant du coin des lèvres. Mendax roula des yeux, puis haussa les épaules, avant d’être interloqué de nouveau par Dargonnar qui protesta, disant qu’il maitrisait parfaitement la situation jusqu’à leur intervention. « Mais oui, bien sûr. Et sans nous, t’aurais eu la chance d’être égorgé. La grande classe. Vraiment. » Le seigneur du temps soupira en entendant son murmure. Ah ça, il avait mal choisi sa voie, ce Gallifreyen.

Et tout à coup, il s’était dépêché d’éclairer la situation, qu’ils devaient se dépêcher de le suivre, tout ça tout ça, aux grands soupirs du timelord et à l’attention du Cordonnier, le plus jeune voulait s’amuser, profiter de toute cette adrénaline et semer un semblant de chaos sur l’Egypte avant de partir, tandis que Le Cordonnier voulait clairement s’en aller et retourner auprès d’Andraxi. Mendax plissa les paupières en l’entendant parler de son appartement, visiblement, le garçon s’était fait plaisir en débarquant sur ce monde, et c’était presque révoltant aux yeux du Timelord qui fut encore plus agacé à son commentaire sur ses apparences qu’il ne l’était de savoir qu’il avait vécu presque en roi en Egypte. « Ha ha. Ha. soupirait-il sur un ton monocorde et blasé, alors que Le Cordonnier se moquait de lui, d’un rire silencieux, le sourire aux lèvres. Excuse-moi d’être constamment plus beau que toi, ça arrive tu sais. Je peux pas vraiment t’en vouloir d’avoir honte de ton visage. Moi j’peux changer au moins. — Ouais, si tu te suicides pas par vanité… marmonna Le Cordonnier en souriant. — Fuck youuu. » Le suivant dans les couloirs, Le Cordonnier et Mendax talonnaient Dargonnar de près, ils ne connaissaient pas le temple, et lui non plus visiblement puisqu’il s’était trompé deux fois de suite, au grand agacement de Mendax, qui ne se priva pas pour le faire remarquer dans des grognements et des râles bruyants. Et évidemment, lorsqu’ils arrivèrent au bon endroit, ils furent interrompus par la présence du type que Dargonnar voulait éviter et de plusieurs gardes. C’était forcément mauvais signe, mais étonnamment pas si surprenant que ça. « Pourquoi j’suis même pas surpris ? » Soupira Mendax en roulant des yeux. Soudainement pressés à se retourner et à le suivre, ils cachèrent leurs yeux des explosions lumineuses du gadget du gallifreyen et le suivirent en hâte. Grommelant des insultes, Mendax détestait être forcé à fuir, ou même à faire quelque chose en général. Cordonnier, lui, était moins réticent aux ordres, à force d’avoir servi dans l’armée, auprès de l’Inquisitrice et de son père, il avait appris à s’habituer aux chefs et aux leaders. Mendax… C’était une autre histoire.

Ils ne connaissaient pas le lieu, ni rien de la ville, ni quoi que ce soit de cette époque, alors lorsqu’ils commencèrent à courir, ils ne firent que suivre leur instinct et se dirigèrent au hasard le long d’un couloir qui semblait plus ancien que les autres ; et moins bien entretenu. S’arrêtant de courir, Le Cordonnier était essoufflé, et serrant la mâchoire en fronçant les sourcils aux deux plus jeunes, il protesta en grognant. « J’vous déteste... Tous les deux… J’suis trop vieux pour ces conneries… » roulant des yeux, son frère était amusé par la situation, il adorait toutes ces explosions de sensations qui le traversaient, il adorait le sentiment de ne pas savoir s’ils allaient s’en sortir, s’ils allaient survivre tout court. Et riant, il regardait derrière eux. Avant de tourner la tête vers Dargonnar qui les pressait d’utiliser leurs gadgets temporels, pour qu’ils puissent partir d’ici. Le Cordonnier grimaça, en reprenant son souffle encore, ses yeux se posant sur son petit frère, puis sur Dargonnar, et à nouveau sur Mendax ; auquel il adressa une grimace aux sourcils haussés. Celui-ci, se mit à rire longuement, maladroitement, d’un air totalement faux, désemparé un peu et sans doute pour adoucir ce qu’il allait dire. « Tu vas rire ! — Non. Non, il va pas rire, et j’vais pas rire non plus. le coupa son frère en se redressant, une main posée sur son côté, parce qu’il n’avait pas couru depuis longtemps sous cette nouvelle incarnation. — Mais si ! Parce que c’est génialement étonnant ! » Marquant une pause et s’approchant de lui, ses cheveux blonds ébouriffés par leur petite course, Mendax posa ses yeux dans les siens et le regarda d’un air plus grave. « On n’a ni manipulateur, ni anneaux, ni TARDIS. Well, on avait deux TARDIS, le mien dans le leur, mais ça n’a rien à voir et ça ne te regarde pas. Donc, on était dans leur TARDIS, et c’est drôle, mais il a décidé de nous balancer là, à c’t’époque, à cette période, sans prévenir, sans qu’on sache pourquoi ou comment. Mais maintenant qu’on s’retrouve à devoir te sauver le croupion, je sais pourquoi on est là. T’aurais pas pu choisir une époque plus cool, franchement… » avait-il soupiré en terminant sa phrase, roulant des yeux et regardant la porte scellée derrière Dargonnar.



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C'était une blague ? Ils venaient à voyager dans le temps, sans moyen de repartir ? Autant dire que l'incrédulité totale devint lisible sur le visage de Dargonnar comme sur les pages d'un livre ouvert et éclairé par les deux soleils de Gallifrey... avant de se transformer en sourire moqueur quelques instants plus tard. Impossible de manquer une occasion pareil de se moquer !
- Ah bah bravo ! « Toujours avoir une porte de sortie », la règle de base de toute forme de voyage et t'es pas foutu de la respecter. Félicitations, vous faites de fiers Timelords tout les deux. Critiqua-t-il pour le plaisir de les voir tiquer, le sourire jusqu'aux oreilles. « C'est pas tout mais on a intérêt à prendre la tangente en vitesse. » Dit-il beaucoup plus sérieusement cette fois, prêtant attention aux bruits environnants. Visiblement, il y avait des gardes de partout et une porte scellée derrière eux. « Une idée pour devenir invisible ? Parce que j'ai absolument rien pour faire sauter cette porte-là ! Et mon anneau temporel est toujours coincé dans mon appart'. »

Dargonnar parla en pointant négligemment du pouce la porte derrière son dos, comme s'il s'en fichait, alors qu'en réalité la panique s'installait doucement. L'idée de finir embroché au bout d'une arme Égyptienne pour s'être moqué d'eux et de leurs croyances était certes une fin méritée mais qui ne l'intéressait absolument pas. Qui ça intéresserait ? Certes ça mettrait fin à son problème mais il n'était tout de même pas si pressé d'en finir ! Un grognement de Mendax signala à lui seul qu'il était prêt à se battre, ce qu'il confirma à voix haute, tandis que le gallifreyien indiquait pour sa part sa préférence personnelle d'une autre option. Il s'était assez battu pour dix vies à son goût.
- N'empêche que je n'aurais même pas eu à les fuir, si vous vous étiez pas pointés. Vous avez donné une raison en or de m'attaquer à l'autre costumé ! Il aurait jamais osé agir sans vous.

Il râlait, plus pour la forme que par réelle rancune : le « costumé » en question aurait fini par passer à l'action, tôt ou tard. D'autant que râler l'empêchait de penser correctement au fait qu'ils étaient piégés... jusqu'à ce qu'un bruit de porte s'ouvrant fasse se retourner Dargonnar sur un Cordonnier faisant presque la pose, un objet dans la main. Une sorte de télécommande, dont il comprit au son qu'il s'agissait d'une sonde sonique. Ces trucs là pouvaient vraiment prendre n'importe quelle forme... Mais passé l'instant de soulagement affiché d'un soupir puis d'un sourire de voir une sortie, le groupe se remit en route. Le couloir où ils se trouvaient étaient nettement plus poussiéreux que le précédent, des araignées et leurs toiles emplissaient les coins. Comment ces choses pouvaient-elle se trouver là-dedans ? Au cinquante-et-unième siècle l'humanité avait transporté ces bêtes dans les cales de ses vaisseaux partout dans la galaxie, un vrai cauchemar pour les écosystèmes de centaines de planètes ! Il les détestaient, d'autant que l'articulation de leurs pattes lui rappelait celle d'un type de dégradation de Skaro peu plaisante. Le sable s'entassait à ses pieds sur plusieurs centimètres, poussant Dargonnar à secouer ses sandales à plusieurs reprises avec agacement. Petite intuition mais qui le poussait à croire que cette direction ne les ferait pas sortir, au contraire. Puis une autre, qui le titillait depuis un moment déjà et qui ne prit forme que lorsqu'ils arrivèrent à un croisement où s'étalait devant eux trois couloirs possibles. La porte, la porte s'était ouverte d'elle-même après le petit coup de sonique ! Un phénomène tout à fait normal pour le trio mais pas pour l'Égypte antique ! Il hurla sa découverte, à la fois content de l'avoir remarqué et inquiet de ce que cela pouvait signifier.

- LA PORTE ! On a oublié la porte ! Face à leur tête, il s'expliqua un peu plus clairement, ainsi que calmement. « La porte s'est ouverte automatiquement après le coup de sonique de Cordonnier ! Il y avait un mécanisme d'ouverture et les Égyptiens n'ont pas cette technologie ! Quel que soit cet endroit, ce n'est pas un Égyptien qui a demandé sa construction... » Malgré son excitation, il n'y avait pas vraiment de joie dans ce qu'il pensait. Plutôt de l'inquiétude quant à ce que cet endroit scellé pouvait bien renfermer.

Spoiler:
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Mendax roula des yeux et haussa les épaules à la critique de Dargonnar, il n’en avait vraiment rien  faire de ne pas être le parfait exemple du petit timelord obéissant qui suivait les règles de base du voyage dans le temps, non, il était plutôt du genre à foncer dans le tas et à regretter seulement une fois que tout était fini, quoiqu’il ne regrettait que rarement. La plupart de ses aventures l’amusaient parce qu’elles étaient ridiculement dangereuses, et il y avait quelque chose dans l’adrénaline de risquer la mort à toutes les secondes qui l’excitait et l’amusait beaucoup trop pour qu’on suppose qu’il était sain d’esprit. Il était le pire, et en grand contraste avec Le Cordonnier, qui lui détestait l’aventure plus que tout. – L’ingénieur avait tendance à adorer le silence de son TARDIS et passer des heures, puis des jours entiers ; et même parfois plus, à bricoler des idioties soniques ou d’autres outils holographiques qui s’avéraient toujours utiles, soit pour Andraxi, soit pour Mendax. Et depuis qu’il était réapparu dans la vie de son petit frère, il n’avait pas changé. Il continuait de haïr l’adrénaline et se complaire dans le silence, ou la manipulation à distance, tant qu’il ne se mouillait pas et que ses mains restaient propres, figurativement. Mais avec Mendax, on ne pouvait pas se tenir à l’écart, il était généralement ingérable de loin, avec lui, il fallait être sur le terrain, surtout avec ses deux dernières incarnations, lui et La Demoiselle l’avaient bien compris, même s’ils ne lui avaient rien dit. Leur sœur s’était chargée de le surveiller lorsqu’il se régénéra de sa seconde à sa troisième, puis de plus loin de sa troisième à sa quatrième incarnation. Le Cordonnier, lui, avait tenu un rôle plus distant, moins complexe et plus protecteur, alors que leur sœur s’était assuré que tout se déroulait comme c’était supposé arriver. Et ils avaient réussis. Et à la critique du gamin en face de lui, Le Cordonnier avait soupiré et s’était dirigé vers la porte, visiblement sans que ni lui ni Mendax ne le remarquent.

« De toute façon, on n’a nulle part où aller, autant leur casser la gueule et r’tourner dans tes quartiers, votre majesté… » souffla-t-il en riant après l’avoir appelé ainsi. C’était ridicule, et même s’il avait toujours eu du respect pour les prêtres et la religion Galifreyenne, il était croyant après tout, dans ces Eternels comme la Mort et le Destin ; il n’en avait aucun pour les cultes terriens, surtout qu’il était à l’origine, certes indirectement, de l’un d’entre eux. Et pour Dargonnar encore moins, parce qu’il savait qu’il n’avait certainement pas rejoints les ordres par réalisation de sa foi ou de quoi que ce soit d’autre que son simple pragmatisme. C’était d’ailleurs un geste qu’il admirait, parce qu’il aurait tout à fait été capable de faire la même chose s’il en avait eu l’occasion, le besoin ou juste l’envie. « Et si on s’était pas pointés, mon loulou, t’aurais été tout seul pour te faire assassiner. On r’mercie qui ? Ceux qui peuvent se régénérer et te sauver les fesses. Tu devrais être reconnaissant. » grognait Mendax en observant les couloirs en face de lui, attendant qu’ils débarquent pour leur sauter dessus et probablement en tuer au moins un avant d’être appréhendé par plusieurs personnes. Interrompu dans son attente silencieuse par le bruit sourd et lourd, et lent, de la porte qui se soulevait derrière eux, Mendax se tourna en soupirant. Grimaçant d’agacement, comme s’il savait que ça allait arriver. « Come ooooon. » grommelait-il en regardant Le Cordonnier, adossé contre le mur, son propre sonique dans la main, un sourire amusé sur le visage. « Education is the key to unlock the golden door of freedom. George Washington Carver. Bougez-vous le cul ! » se moquait Le Cordonnier en faisant tournoyer son pointeur sonique entre ses doigts. Passant sous la porte en leur faisant signe, Le Cordonnier pressa une touche sur le manche de son pointeur et le sommet en cristal blanchâtre s’illumina comme l’aurait fait une lampe de poche, à ceci près qu’un très fin et presque inaudible sifflement aigu s’en échappait. Les deux timelords marchaient côtes à côtes, Dargonnar à leur droite, et Mendax regardait autour d’eux, cherchant à acclimater ses yeux au peu de lumière qu’ils avaient, pour distinguer plus facilement les formes dans l’ombre qui n’était pas éclairée par Le Cordonnier, arrachant les toiles d’araignées en face d’eux, et s’engouffrant le long du couloir inconnu.

Il y avait du sable, énormément de sable, si bien qu’ils étaient obligés d’un peu forcer leurs pas pour avancer plus facilement, comme s’ils s’enfonçaient à certains endroits. Dargonnar, lui, était plus préoccupé par ses petites sandales qui se remplissaient de sable, Mendax l’avait remarqué et s’était mis à pouffer de rire en le regardant s’agacer une fois de plus pour les secouer. Mais il retrouva son sérieux lorsqu’ils continuèrent d’avancer et qu’il s’écria tout à coup à propos de la porte. Ils ne comprenaient pas où il voulait en venir, et le regardèrent un sourcil haussé sur chacun de leur visage. Mendax hocha la tête et fronça les deux sourcils en l’écoutant s’expliquer, et regardant un instant son frère qui commençait à sourire, le timelord commenta ; « Bah. Ouais. Pourquoi tu crois qu’on avance là-dedans ? — Oooh, tu pensais qu’on cherchait la sortie par là ? » ils échangèrent un autre regard et rirent en reposant leurs yeux sur lui. « Ahhh, toujours si naïf. Mendax lui donna une tape sur l’épaule et recommença à marcher, jusqu’à ce qu’il touche un mur du bout des bras. Ah ! » soufflait-il en tâtonnant le mur du bout des doigts, s’approchant pour y coller sa tête et écouter d’une oreille au travers. Cordonnier s’était rapproché de son frère pour l’éclair de son sonique, révélant les hiéroglyphes anciens gravés dans le mur, mais surtout l’apparence noirâtre du métal qui le composait. Détachant son oreille de la surface, Mendax avait écarquillé les yeux en les regardant. « C’est creux. Y a un truc dedans. » Ils entendirent du bruit au bout du couloir dans lequel ils étaient entrés, le costumé et ses sbires qui en voulaient à Dargonnar les avaient enfin rattrapés, Mendax fit signe à son frère de lui passer son sonique, il le lui lança, et le timelord commença à chercher à ouvrir le mur de métal. « C’est une tombe ! Haha ! » riait le Timelord alors que le mur se soulevait lentement et qu’il se jetait à l’intérieur, rapidement suivi par Le Cordonnier qui soupira, « Ahh… La mort par les égyptiens, ou la mort par alien. Good ole times. » en regardant Dargonnar. Dès qu’ils furent tous les trois de l’autre côté du mur métallique, dans ce qui avait l’air d’être le pont d’un vaisseau spatial, le mur se referma lentement derrière eux alors que le costumé et ses potes rappliquaient enfin en hurlant. Mais ils étaient trop lents.


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MessageSujet: Re: Retrouvaille entre amis... - Karnak, Temple d'Amon-Rê, Ancienne Égypte, -1383 av. J-C [Mendax]   Retrouvaille entre amis... - Karnak, Temple d'Amon-Rê, Ancienne Égypte, -1383 av. J-C [Mendax] Icon_minitimeLun 5 Oct 2015 - 11:00

Dargonnar était trop fier pour admettre de vive voix qu'il avait un train de retard face à Mendax, même si cela devait causer un jour sa mort. D'autant plus qu'en l’occurrence, il trouvait sa réaction tout à fait normal : c'était la première fois qu'il découvrait la Terre après tout, il y avait maintenant seulement quatre ans. L'histoire de l'évolution technologique de la race humaine n'était absolument pas son centre d'intérêt. Mais alors pas du tout. Il côtoyait l'espèce au cinquante-et-unième siècle mais c'était tout. Comment ne pas mettre du temps avant de s'étonner de la présence de technologie sur Terre en sachant cela ?
- C'est pas si évident pour tous que les Égyptiens n'aient pas de portes automatiques. Il y a pas mal d'espèces qui aiment planquer leur technologie dans un aspect rustique – et l'Égypte, c'est ma première visite de la Terre. Mais la dernière réplique de Mendax sur sa prétendue naïveté le laissa cependant sceptique. Naïf ? Fallait déjà que leur supposition soit juste, hors il s'attendait à tout sauf à une sortie dans un endroit comme celui-là. Sérieusement vous deux, comment pouvez-vous penser que j'espère trouver une porte de sortie dans un couloir qui s'enfonce sous terre ?

Mais Mendax abandonna bien vite la conversation, accaparé par un mur poussiéreux qu'il se mit à étudier. Au loin le boucan que faisait l'autre abruti de prêtre et ses sbires se rapprochait, lentement mais sûrement. Il aimait à s'imaginer la tête de ce type lorsqu'il s'était rendu compte que Dargonnar s'était rendu dans cet endroit, où personne n'était venu depuis sans doute des siècles. Extérieurement dans le couloir, les lieux ressemblait effectivement à une tombe mais une fois que la porte fut ouverte par le timelord – tandis que le gallifreyien répondait au Cordonnier en faisant la remarque que c'était techniquement tous des aliens pour eux – et qu'ils se retrouvèrent de l'autre côté...
- Ça c'est une tombe pour toi ? C'est une vision assez pessimiste du voyage interstellaire quand même.

Il s'approcha d'une alcôve à la forme arrondie encastrée dans un mur métallique noir qui lui disait quelque chose, avant de s'approcher de ce qui lui semblait bien être des commandes. Il pianota, non parce qu'il savait ce qu'il faisait mais parce qu'il voulait voir si le tout était alimenté. Visiblement non. Il devait y avoir une commande sur une console principale pour remettre tout cet appareillage en fonction – si tant est qu'il restait de l'énergie quelque part. Derrière le trio, il était possible d'entendre le vacarme que faisait le haut-prêtre et ses pions pour essayer d'entrer. Il ne put s'empêcher de se moquer, sarcastique.
- Je vous souhaite bonne chance pour ouvrir cette porte avec vos armes. L'intéressé de l'autre côté poussa plusieurs jurons égyptiens pour seule réponse, ce qui ne fit qu'augmenter le sourire déjà bien large de Dargonnar.

Il se tourna ensuite vers les deux autres qui avaient visiblement remis le courant dans la pièce – ou plus probablement sortie le vaisseau d'un mode veille – l'endroit bien qu'à présent illuminé de quelques éclairages bien planqués ici et là fut globalement toujours aussi sombre et lugubre grâce aux tonnes de poussières et de sables et surtout à ce foutu métal noir. Pouvaient pas prendre du blanc ces Osirans, histoire d'éclairer un peu les pièces et couloirs ? Une console s'activa et afficha aussitôt dans les airs de nombreux symboles d'un langage clairement pas humain. Dargonnar en murmura le nom de l'espèce aussitôt qu'il en vit l'écriture, pour les avoir combattu durant la guerre du temps (alors qu'il avait eut vent de rumeurs selon lesquelles ils avaient été alliés de Gallifrey en d'autres occasions, bien bizarre tout ça). « Osirans. C'est un de leurs vaisseaux. Ils ont été sur Terre ? J'avais jamais fait attention à leur histoire. » Derrière eux, le Haut-Prêtre s’époumonait à leur servir toutes sortes de malédictions et supplices divins en tout genre pour avoir effectué le sacrilège d'avoir ouvert cette tombe. Des répliques que l'ex-prétendu messager divin ignorait superbement, énervant d'autant plus son interlocuteur.

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« Chéri, on voyage tous dans nos cercueils. C’est loin d’être pessimiste, moi je trouve ça plutôt optimiste. J’aurai pas besoin de me faire enterrer ! » Répondait Mendax en passant sous le mur métallique alors qu’il en était à la moitié de son ouverture, suivi ensuite par Le Cordonnier et Dargonnar qui regardaient le nouvel endroit, Cordonnier avec intérêt et sans doute un semblant d’admiration devant la technologie Osiran. Le mur se referma rapidement derrière eux, juste à temps pour empêcher le Prêtre et ses hommes d’entrer et de leur causer plus de problèmes que ceux dans lesquels ils s’enfonçaient déjà volontairement. Mendax tournait en rond dans la pièce, regardant les outils et les machines qui les entouraient, en reniflant certaines et en touchant d’autres de la paume de sa main, collant son oreille contre le cœur d’une d’elles, comme s’il pouvait deviner qu’elles étaient encore en état de marche rien qu’à l’oreille. Tournant la tête en se redressant vers Dargonnar qui se moquait du Prêtre, il se mit à sourire et roula des yeux avant d’écarquiller les yeux dans un bond et de sauter vers une plus grosse console sur le côté. Il colla son oreille contre les commandes avant de se redresser et de donner un grand coup de pied dans le bidule métallique. Cordonnier de son côté, avait grimpé par-dessus un ordinateur gigantesque qu’il avait tenté de déplacer pour toucher aux câbles, et était tombé en sursautant quand son frère avait donné son coup de pied. Sa tête se cognant contre le sol plein de poussière et de toiles d’araignées il poussa un grognement en se redressant entre les ondes lancées par son pointeur sonique.

Dans un grésillement différé, la pièce s’illumina finalement — malgré l’obscurité reflétée par le métal noir — et Le Cordonnier poussa un grand « Ah ! » de satisfaction, en se passant la main sur le haut de la tête pour retirer les toiles d’araignées qui y étaient encore. La machine que Mendax avait frappée du pied s’était mise à vibrer ensuite, ses systèmes se remettant en marche lentement dans quelques bruits de ventilations obstruée par la poussière et le sable qui s’était infiltré dans la pièce. Et l’écran qui se superposait à la grande console qu’il avait frappée s’était allumée pour afficher des symboles anciens, que Mendax put reconnaitre très facilement. « Ooooh. » grognait-il en même temps que Dargonnar prononçait le nom de l’espèce à laquelle ce langage appartenait. Il recula un peu, parvenant à lire la langue ancienne et tourna la tête vers son frère qui s’était approché pour mieux voir les symboles, des lunettes en demi-lunes soudainement posées sur le bout du nez. « Oh yeah. Ils sont venus, plusieurs fois même. Faut les comprendre, les égyptiens antiques étaient faciles à manipuler et à utiliser pour des tas de choses. C’est grâce à eux que tout leur panthéon existe. Ils sont inspirés Osiris, Horus, Isis… Toute la clique divine quoi. » Marmonna le Cordonnier en retirant ses lunettes qui disparurent aussi soudainement qu’elles étaient apparues, quelque part dans une poche de sa veste. « Une bonne grosse mascarade. » souffla Mendax en riant avant de tourner les talons pour courir vers une autre machine, qui affichait autre chose que les symboles.
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Des coordonnées spatio-temporelles après ce nom. Coordonnées qui n’avaient aucun sens pour les autres, mais que Mendax prit soin d’effacer et de masquer aux deux autres, le visage grave. Comme s’il savait ce qu’il se cachait derrière cette destination, alors qu’il n’y avait jamais mis les pieds ; comme une sorte de prémonition ou de pressentiment qui le fit frissonner. Le Cordonnier tourna la tête pour voir ce que faisait son frère. « Quelque chose de spécial ? » Il fit non de la tête en reprenant un visage ordinaire que nul ne remarqua changer, comme s’il avait toujours fait cette tête-là. Ses dons et son titre lui allaient toujours aussi bien. « Bon. En tout cas, si on peut l’remettre en état de marche… On aura un moyen de foutre le camp de cette putain de planète d’arriérés. » commenta Mendax en croisant les bras, reposant ses yeux sur l’écran aux symboles Osirans. « C’est une navette de sauvetage. Ca ne vole pas. — Et qu’est-ce que t’en sais ? Le Cordonnier soupira et pointa le mur qui s’était refermé à leur droite, il y avait une gigantesque marque triangulaire, suivi d’un numéro de série et d’autres symboles Osirans. — C’est marqué. » Mendax roula des yeux et fit mine de ne pas être vexé en grimaçant et en l’imitant en train de prononcer sa dernière phrase. Son talent d’imitateur fut accueilli par une tape à l’arrière de la tape par son frère, il soupira et s’approcha des commandes et de l’écran aux symboles. « Capsule de sauvetage ou pas, y a des propulseurs. Et y a forcément un moyen de — De les détourner ? Dax, sérieusement ? Réfléchis un peu. Si c’est faisable, ça se f’ra pas sans détruire une portion du temple, et sans doute plus vu qu’il faudra une puissance monstre pour décoller. » Mendax se redressa des commandes et resta immobile quelques instants, puis il tourna la tête vers son frère et Dargonnar. « Et alors ? Qu’est-ce qu’on en a à foutre de quelques macaques ? » disait-il, le regard noir. « D’abord on se casse de ce trou paumé – et tu nous remerciera plus tard, Darg. – et ensuite on découvre ce que sont venus foutre les Osirans ici. Tant qu’à faire, autant qu’on soit en orbite, ce s’ra plus fun. — Et plus dangereux. — Exactement. »

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Dargonnar écouta d'un air absent les explications du Cordonnier, ainsi que les chamailleries des deux frères, préoccupé qu'il était par une douleur au cerveau. Elle s'estompa avant de revenir de plus belle, le poussant à s'éloigner dans un coin de la salle dont les seuls autres bruits alentours étaient ceux des recherches de Mendax et du Cordonnier sur fond d'attaque à la lance d'une double-porte blindée par des Égyptiens n'ayant pas la moindre idée de la futilité d'un tel geste - curieux d'ailleurs de ne plus entendre s’époumoner l'autre vieillard. Seul et dos aux autres, il secoua sa tête puis attendit que la douleur passe, faisant mine de lui aussi chercher quelque chose d'utile. Un acte qui ne trompa pas le Cordonnier, qui demanda discrètement après une tape sur la tête de son frère si Dargonnar se portait bien. Ce qu'il s'empressa de confirmer, soucieux de changer de sujet, et ce fut un Mendax perdu dans son monde qui le sauva d'un interrogatoire approfondit. Il écouta les deux timelords se quereller une fois de plus sur la méthode à employer pour quitter les lieux, et comme d'habitude Mendax fut bien évidemment partisan du moindre effort le plus explosif possible. Combien de temps séparait les deux vieux amis ? Au moins n'avait-il pas changé sur ce point, au grand désespoir de Dargonnar. Lorsqu'ils eurent fini leur speech, il ne vit pas l'intérêt de s'opposer à Mendax, ce qu'il ne se priva pas d'expliquer.

- À quoi bon discuter ? Si j'ai bien retenu une chose de nos voyages à l'époque, c'est bien de ne pas discuter avec toi. Quand tu décides quelque chose, tu ne lâche plus l'affaire. Et c'était vrai. Quoi qu'il arriverait maintenant, Mendax chercherait à faire exploser le temple même si cela devait se faire dans le dos des deux autres. En revanche, rien n'empêchait Dargonnar d'agir dans son coin lui aussi et c'est dans cet objectif qu'il s'approcha de ce qu'il lui avait semblé identifier comme une console de communication. Faisons le. Je ne t'empêcherais pas de tout faire sauter, mais rien ne m'oblige à ne pas effrayer un peu la populace. Doit bien y avoir un projecteur holographique dans tout ce bordel, ou même un simple haut-parleur histoire de leur faire fuir la ville ! C'est pas que je les apprécie spécialement mais bon, si on peut leur sauver la vie au passage...

Il pianota durant la minute suivante sur la console, de façon à activer divers systèmes jusque là encore en mode veille et s'apprêtait à demander au Cordonnier sa sonde sonique quand un sifflement métallique le fit se retourner vers la double-porte : ouverte, elle laissa passer une dizaine de gardes armés de lance et, pire que tout pour Dargonnar, un haut-prêtre à l'allure victorieuse et exprimant sa fierté d'avoir pu contourner le verrouillage de la porte. Il leva la main et avant que le trio n'ait eu l'occasion de pouvoir faire quoi que ce soit d'utile pour s'en sortir, tira. Dargonnar ne comprit que trop tard que l'Égyptien avait sur lui un pistolet - mortel, paralysant ? Aucune idée, mais il s'effondra sur le sol à la suite des deux autres dans un noir profond et sans rêve, ayant pour dernière vision un Haut-Prêtre aux traits moqueurs.

Combien de temps passa ? Il n'en avait aucune idée, mais ce fut aux râles d'un Mendax en colère qu'il s'éveilla. Ils se trouvaient désormais bien loin de la salle de contrôle, mais en même temps pas tout à fait de retour au temple. Non, car si Dargonnar reconnaissait bien là une cellule, c'était une cellule beaucoup trop perfectionnée pour des Égyptiens. Le champ de force activé rien ne pouvait sortir de ce qui était à coup sûr une cellule Osiran, pas même un timelord dont les sondes soniques comme celle du Cordonnier étaient inefficaces. Un déploiement de technologie couteux mais utile durant la guerre du temps.
- Mais... comment ce vicieux petit vieillard borné sait-il utiliser des technologies Osirans ?! La porte, ce pistolet... même si il était tombé sur ces truc par hasard, d'où sait-il les faire fonctionner ?!

Il s'exprimait à voix haute ce que les deux autres devaient aussi penser à voix basse, même si ça n'aidait en rien. Peut-être avait-il trouvé comment utiliser le pistolet après l'avoir longuement étudié tandis que la porte était un coup de chance, ou plus inquiétant, peut-être quelqu'un lui avait-il confié ce savoir. Devaient-ils s'attendre à foncer dans un Osiran ? En tout cas, il devait bien admettre que de tout les développements possibles de leur situation, celui qu'il attendait le moins était bien de voir son ami prêtre et acolyte dans les mensonges effrontés à l'égard de la populace débarqué devant leur cellule avec un sourire à la main, pour ensuite sortir une sorte de datapad qui avait tout sauf une allure égyptienne afin de se connecter au système de la cellule pour le désactiver. Tandis qu'il se mettait à l’œuvre, il en profita pour se moquer gentiment de "l'attrait" pour les cellules de Mendax et son frère. Dargonnar avec un air ahuri sur le visage ne pu s'empêcher de demander bêtement quel épisode il avait manqué, pour voir que tout les Égyptiens semblaient soudainement fourbis de haute-technologie. Ce à quoi s'esclaffa le concerné, visiblement réjouis de déclencher encore plus d'incrédulité chez les trois prisonniers :
- Je n'ai d'Égyptien que de lointaines origines Dargonnar.
- Comment vous... je ne vous ai jamais donné mon vrai nom si ? Ce qui fit sourire le concerné à l'instant ou sa joie avait laissé place à la volonté d'outrepasser les protocoles Osirans.
- Non mais c'est quoi cette sécurité ? Dit-il, avant de répondre à nouveau à Dargonnar après quelques conseils du Cordonnier sans quitter son appareil des yeux. J'ai pu m'informer sur vous au cours de ces quatre dernières années mon cher. Dargonnar Rex, si c'est bien là votre vrai nom, origines inconnues, vraisemblablement coupables de divers vols et effractions, chèques en blanc sous différents noms et j'en passe. Il fit une pause, tandis que le système de champs de force se désactivait et que Dargonnar se faisait râleur (marmonnant que tout ça n'était pas vraiment sa faute, au fond), avant de faire sa propre présentation. Araton Adrax, agent du temps au cinquante-et-unième siècle. Étant donné vos récentes activités contre le Haut-Prêtre, je me suis dis que nous pourrions nous entre-aider.

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