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 Les fioles mémorielles de Dargonnar

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Dargonnar Rex
Dargonnar Rex




Traces de mon passage : 39
Mon arrivée : 24/08/2015
Localisation : Quelque part en Ancienne Égypte... Ok à Karnak, en train de crâner.

Les fioles mémorielles de Dargonnar Empty
MessageSujet: Les fioles mémorielles de Dargonnar   Les fioles mémorielles de Dargonnar Icon_minitimeMer 9 Déc 2015 - 23:42





♦♦ PREMIÈRE FIOLE MÉMORIELLE ♦♦


Premier segment : Alors que vous versez le contenu de la fiole dans un récipient vous ressentez immédiatement la présence d'une voix, une voix jeune et un peu grave, une voix d'homme murmurant dans les airs, comme venant de derrière vous. La voix devient alors multiples, engendrant un beau capharnaüm. Vous avez beau vous tourner et vous retourner dans tout les sens, personne d'autre que vous n'est présent ici. Seulement les murmures, si nombreux que vous ne comprenez pas ce qu'ils disent. Puis vous revenez alors au récipient, son liquide mauve foncé avec ses nuances allant du bleu au vert. Si vous ne disposez pas de dons télépathique, il ne vous reste plus qu'à employer l'usage d'un appareil de lecture télépathique approprié afin que le contenu de la fiole vous soit retransmis. Quand aux espèces télépathiquement actives, une simple concentration et ouverture de votre esprit sur ces murmures vous suffit à vous plonger dans les méandres mémoriels d'une autre personne. Attention, tout le monde n'apprécie pas l'idée, à commencer par l'auteur de cette fiole.

Tandis que votre environnement s'assombrit pour laisser place à une brume d'outre-tombe, son nom vous parvient aussi clairement que si vous cherchiez à vous rappelez le votre :  Dargonnar Vérontréolondr Rex. Peu à peu les premiers souvenirs de cette fiole se forment, et votre environnement noir et brumeux se transforme en une plaine verdoyante au ciel bleu d'une planète qui ressemble à tant d'autres et dont le nom vous parvient pourtant immédiatement en tête : l’œil d'Orion. L'odeur de la terre, cette odeur si caractéristique qui ne se sent qu'après le passage de la pluie et de ses nuages se ressent partout autour de vous tandis que la faune et la flore tout juste éveillée se regorge avec joie de toute cette eau nocturne. Votre pantalon mouillé est un peu froid, mais vous ne le remarquer qu'avec peine tant votre concentration est intense. Vos idées sont vagues, brumeuses, depuis de longues minutes. Ou était-ce des heures ? Puis une énième se place en premier plan, bataillant longuement pour en arriver à vous éveiller de votre torpeur. Analysant l'idée à une vitesse fulgurante, vous décidez qu'elle vous plait et la suivez immédiatement : émergeant, vous décroisez les jambes pour vous relever du haut humide de cette colline, arrêtant immédiatement votre méditation. Un étirement plus tard, vous êtes parfaitement éveillé et en forme, prêt à libérer votre esprit de toute la pollution télépathique des formes de vies alentours.

Vous retournant pour faire face à la cabane de bois que vous reconnaissez comme la votre, vous repensez aux dires de cette personne un peu plus tôt, inquiétée de vous voir vous effondrer l'espace d'une micro-seconde avant de vous être retenu à une table (et, il faut bien l'admettre, à l'épaule d'un alien peu content de servir de pied de table, ce qui a failli vous coûter un duel d'honneur qui vous fait rire avec le recul). Buté, vous décidez à nouveau que cette personne avait tord de s'inquiéter. Non, vraiment vraiment tord. Ce n'était qu'une passade, un simple étourdissement sûrement provoqué parce que vous n'aviez pas suffisamment mangé depuis trop longtemps (quel tête en l'air pouvez-vous être, en même temps !). Mais tout de même, vous ne pouvez désormais vous empêcher de penser que durant la guerre, à la toute fin de cette période que vous avez verrouillé dans un coin de votre esprit (où plus exactement dans l'après-guerre, en fait), cet évènement s'était déjà produit. Vous aviez alors attribué cela à l'horreur des évènements mais avec le recul, maintenant que le souvenir s'est déverrouillé au cours de votre méditation, vous savez que ce n'est pas le cas. La guerre est terminée désormais, c'est donc autre chose. C'était donc une bonne décision de tenter cette méditation, même si vous ne l'avez pas effectuée plus d'une journée comme cela aurait été bien plus utile, car vous sentez bien que l'insidieuse douleur mentale s'est estompée.

Tandis que vous prenez un verre pour vous servir un peu d'alcool, vous vous dites qu'il vous faudrait peut-être vous pencher sur le sujet. Après tout, cela pouvait être très mauvais, cette histoire de tourne-l’œil. Puis le premier verre empli en main, vous l'avalez cul-sec en vous rassurant : ce n'est sûrement que passager. Après tout ce n'était pas arrivé si souvent durant la guerre. Rien d'important donc...

N'est-ce pas ?

Vous émergez difficilement de ces premiers souvenirs comme d'un rêve, sans la désagréable sensation du sommeil interrompu. Vous êtes parfaitement éveillé(e), paré(e) à faire n'importe quoi. Mais ces souvenirs sont désormais ancrés en vous comme ceux que vous auriez après avoir regardé n'importe quel film, à la différence prête que vous vous souvenez des odeurs, des sons, de la gravité de la planète et de tant d'autres détails (qui selon votre espèce s'estompent rapidement tant votre cerveau ne peut les traiter)... incluant les émotions de l'auteur de la fiole. Dargonnar. Vous vous dites qu'il vous faudrait mieux quitter les lieux en vitesse après avoir rangé la fiole, histoire d'avoir à éviter la colère du concerné suite à votre immersion dans ce qu'il y a de plus intime chez lui, son jardin secret, son être intérieur. Peut-être regrettez-vous d'avoir ouvert cette fiole, peut-être pas. En tout cas, vous décidez de filer en vitesse une fois les traces de votre petite escapade télépathique effacée. Vous déciderez plus tard de si vous avouez à l'intéressé ce que vous avez fait ou pas...


Deuxième segment : Encore une intrusion dans l'esprit d'un autre ? C'est que l'on en devient vite accroc, n'est-ce pas ? Nul besoin de changer de fiole, la suite est dans le même contenant. Une fois versé dans le récipient, vous pouvez pleinement vous plonger dans la suite des souvenirs de Dargonnar stockés dans cette fiole. Une multitude de voix s'élèvent alors, aucune ne venant du principal intéressé. Puis peu à peu, votre environnement s'assombrit avant de devenir entièrement noir. Vous ne voyez même plus votre propre corps. Ce n'est qu'ensuite qu'un nouvel environnement se reconstitue autour de vous, comme dans un rêve.

Vous êtes Dargonnar, assis dans un siège. Les dernières procédures de matérialisation sont tenues par vos collègues et ils n'ont plus besoin de vous. De toute manière, même le seigneur du tardis où vous vous trouver n'osera pas vous reprocher votre apathie cette fois, pas après ce qu'il vient de se passer. Pas après ce que vous venez de faire. Ils vous laissent tranquille, par gentillesse mais aussi par peur. La peur de l'inconnu, car si en partant ils connaissaient leur mission ils n'en sont désormais plus si sûr. Il n'y a plus que vous qui vous en souvenez clairement désormais. Les autres, TOUT les autres, ont presque tout oublié... Oh ils se souviennent sans doute de leurs ordres mais pas de leur cible, ou de pourquoi ils les avaient reçus. Alors qu'avant ils savaient tout. Maintenant ce n'était plus que légende. Donnez leurs un peu de temps et cela deviendrait un mythe. Un de ces innombrables mythes sur la guerre du temps, ce qu'elle avait détruit, ce qu'elle avait engendré. Ce devait être un phénomène assez perturbant à vivre, pas étonnant que celui qui en était à l'origine soit considéré avec tant d'inquiétude. Le son du tardis de guerre se matérialisant définitivement au Capitole vous sort de vos pensées, et à peine le rotor et le moteur ont-ils cessés leur capharnaüm que vous sautez de votre siège pour vous dirigez vers les portes dorés. Elle avait prit son apparence majestueuse et réelle cette fois. Pas de camouflage ici, pas besoin. Ou plus besoin ?

À peine les portes se referment que vous entendez une voix s'élever de l'intérieur de la machine, qui vous interpelle. "Attend" qu'elle vous demande. Serynax, Sery pour vous. Une femme très aimable, jeune aussi. Née durant la guerre, sa fin l'a presque traumatisée tant elle n'avait connu que ça. Et pourtant, elle avait toujours été concernée par la santé des personnes l'environnant, même des aliens. Aujourd'hui, nul doute qu'elle s'inquiéte pour vous. « Dargonnar s'il te plait, attends ! » Voilà qu'elle recommence encore, et là aussi vous ne l'écoutez pas. Vous vous dirigez sans réfléchir vers une salle de détente, où vous posez votre casque rouge sombre sur une table avec vue sur les bas-fonds de la jolie sphère du Capitole, elle-même plus grande à l'intérieur. À quoi s'attendre d'autre, au cœur du pouvoir des maitres de Gallifrey ?

Personne n'est présent dans la pièce, certains sont partis en laissant leur repas, d'autres leur jeu d'échec 4D. Vous apercevez même un journal ouvert sur une table, ses pubs se battant pour apparaitre au premier plan des pages de papier en repoussant les autres pubs dans le fond, si bien que les articles eux en deviennent illisibles. Sûrement une fausse alerte. La guerre avait beau être finie, il restait encore quelques monstruosités aux alentours et l'alarme stridente se déclenchait souvent pour rien. Le dernier des soleils de Gallifrey se couchant, vous assistez à l'un des rares moments où la planète vit actuellement une nuit noire, bien que sans étoiles dans le ciel, leurs lumières repoussées par les barrières de transduction restaurées entourant la planète. Pas une de ces nuits orangée-sombre si habituelle pour vous. Curieusement, ce noir sans étoile vous calme un instant. C'est habituellement le contraire. Puis la double-porte glisse à nouveau dans votre dos, laissant entrer Serynax. Le claquement de ses bottes s'arrête abruptement. Elle reste silencieuse. Vous aussi. Chacun semble attendre que l'autre prenne la parole. Vous ressentez ses tentatives télépathiques maladroites de vous apaiser, ça n'a jamais été son truc la télépathie. Ça ne l'est plus comme cela l'avait été en votre temps pour personne, et depuis un long moment. Malgré tout vous aviez toujours aimé cette gentillesse maladroite de votre consœur... pas aujourd'hui. Le seul effet ici est d'augmenter votre frustration. Elle le sent immédiatement et se retire, comme on enlève précipitamment sa main après avoir frôlé une tasse brûlante. Vous sentez sa gêne, elle ne sait pas quoi dire. Elle veut vous aider mais ne sait pas comment. Une volonté aimable mais qui ne vous calme toujours pas. Elle essaye alors quelque chose, hésitante :
- Je... je ne sais pas quoi te dire Dargonnar. Je ne suis même plus sûr de pourquoi nous avons fait ça. La colère monte en vous, que vous laisser involontairement s'échapper. Elle le sent là aussi. Elle se rattrape. « Pourquoi tu as dû faire ça. » Silence. « Mais tu n'as pas à te sentir coupable. Je... je veux dire... c'était un monstre, non ? »

Vous réfléchissez. Oui, il l'était. Il fut un allié aussi, avant. Mais...
- Ce n'est pas lui le problème. Pas vraiment. Vous sentez sa perplexité, alors vous continuez. Au fur et à mesure que les mots sortent, que vous parvenez à expliquer votre colère, cette dernière monte et les mots, les mots deviennent plus durs. « Il me fait juste penser au reste. Tout le reste, ce gâchis. Tout ces pédants dans leurs beaux costumes ! » Vous risquez de la vexer mais à ce point, vous n'y faite plus attention. « "C'est la fin de la guerre" qu'ils disaient. Tous fiers. La guerre... ILS NE SAVENT MÊME PAS CE QUE C'EST ! ILS NE SAVENT PAS DE QUOI ILS PARLENT ! » Vous avez hurlé ces derniers mots, renversant d'un revers de votre main toutes les assiettes et le jeu d'échec se trouvant sur l'une des tables. Les pièces rebondissent. Vous n'osez pas la regarder. Elle ne sait pas quoi répondre. Elle essaye quand même.
- C'était un bonheur de voir la guerre finie non ? En quoi était-ce mauvais de le proclamer ?
- Tout ce temps passé à combattre, toutes ses années perdues dans la guerre mais dont on se rappelle toujours, combien Sery, COMBIEN de temps ont-ils vécus la guerre ? Quatre, cinq siècles ? Huit avec les réécritures ? Vous avez du mal à parler, un nœud se forme dans votre gorge, s'ajoutant à celui dans votre ventre. Vous crissez presque des dents sur la fin. « J'ai vécu cette guerre durant plus de mille ans, et sûrement plusieurs dizaines de milliers d'années si on compte toutes ces foutues réécritures et effacements ! » Vous vous calmez un peu. Elle vous regarde, attristée, pleine de compassion. Elle le dissimule pour que vous ne vous énerviez pas, mais vous le lisez sur son visage. « C'est un miracle si je suis encore en vie ! Mais eux Sery, eux n'ont rien à craindre ! Jamais ! Certains seigneurs vont sur le terrain, comme toi, ou comme le Docteur, mais la majorité ? Ils restent planqués dans leurs salles dorées, à attendre que NOUS fassions le sale boulot. Quatre cent ans de guerre pour eux, contre des milliers et des milliers pour nous. » Vous arrivez à ce qui vous gêne, ce qui vous a fait sortir de vos gonds cette fois. « Oh j'étais content quand la guerre s'est terminé. Comme tout le monde. Mais même là encore, ils continuent. La guerre est finie et je suis toujours là à faire leur sale boulot. » Vous repensez au début, à vos terres, avant la venue du menteur dans votre vie et de ces pompeux seigneurs qui l'accompagnait. Vous en versez même une larme de rage. Le douloureux souvenir vous échappe et semble effleurer Serynax. « Je ne veux plus vivre ça. Jamais ! Mais quoi que je fasse, peu importe jusqu'où je m'élève, il y aura toujours ce gouffre infini entre les seigneurs et le bas-peuple. Nous ne sommes rien pour eux. » Vous le pensez et elle le sait. Elle s'énerve.
- C'est faux Dargonnar ! Nous ne sommes pas tous comme ça ! Je ne suis pas comme ça, et je ne suis pas la seule ! Voilà qu'elle verse des larmes, elle aussi. Autant pour la prestance seigneuriale. Vous vous retournez vers elle, mais trop lâche pour regarder le visage que vous faite pleurer, vous fermez vos yeux.  Vous murmurez presque votre réponse, avec une gentillesse à son égard presque fraternelle.
- Tu es l'exception qui confirme la règle Sery. Vous rouvrez vos yeux, la fixez sans ciller. Elle vous fixe aussi, les yeux humides. Elle est sincèrement désolée pour vous, et dans votre colère, cette empathie vous touche. « Tu es admirable, non je le pense vraiment Sery. Tout les seigneurs du temps devraient être comme toi, et je suis content de t'avoir rencontré. Une chose de positive dans toute cette guerre. » Un début de sourire se manifeste chez elle, mais ses yeux restent humides. « Mais ils ne sont pas comme ça. Ils ne sont qu'arrogance et prétention. Je ne le supporte pas. Je ne le supporte plus. Trop longtemps à les subir sans jamais rien en récompense. Seulement une vie prolongée. Quelle vie, avec eux à côtoyer tout les jours ! »

Vous alliez continuer, mais quelqu'un vous interrompt en ouvrant la double-porte. Le glissement révèle un soldat de votre troupe, l'un de vos collègues, gêné de vous avoir interrompu. Serynax s’essuie les yeux d'un mouvement du bras avant de redresser ceux de ses cheveux blonds qui lui était tombés dans les yeux, tandis que l'autre se presse contre son corps comme dans une tentative d'auto-réconfort. Le soldat prend la parole, hésitant.
- Je... euh... je peux attendre dehors.

Vous le contredisez, vous aviez fini après tout. Serynax approuve à son tour. Le soldat vous répond qu'un seigneur du conseil de guerre attend votre rapport, étant celui qui a mit fin à cette longue chasse, vous rendant vital pour tout comprendre. Vous acquiescez, Serynax ne vous regarde pas. Curieusement, cela vous arrange. Après votre conversation, la regarder à la mention d'un énième "seigneur" n'était pas franchement un acte que vous étiez pressé d'accomplir. Ne restait plus qu'à aller le voir... Vous pourriez toujours retourner voir Serynax ensuite.

***
Pour vous, oui VOUS et non pas Dargonnar, le paysage s’estompe brièvement pour ensuite se reconstituer. À croire que cet instant non retenu ne devait pas être important pour le gallifreyien, à moins qu'il ne préfère tout simplement l'oublier malgré son importance relative. Toujours est-il que vous retournez dans l'esprit de Dargonnar, vous permettant de savoir que celui-ci vient de quitter la salle annexe du Conseil de Guerre. Passablement énervé. Prenez tout de même garde à ne pas confondre vos sentiments et les siens, vous m'avez semblé être un peu trop touché par les siens juste avant. Se confondre télépathiquement avec un autre peut être dangereux...
***

La colère est de nouveau là, vous le sentez. Pourtant, parler avec Serynax vous avait calmé mais rien à faire. Votre esprit fourmille de nouveau d'innombrables raisons de détester les prétentieux seigneurs de cette planète. "Une autre alternative eut été préférable." SANS DÉCONNER ? Comme si vous aviez eu le choix, c'était ça où ce monstre allait recommencer. Mais eux le disaient d'un air si détaché... même ce seigneur du conseil de guerre avait été ennuyé par la réaction de cet envoyé du Haut-Conseil, même si il l'avait bien dissimulé. Foutus aristocrates ! Et dire que même malgré ça, vous êtes toujours censé servir dans l'armée. On vous avait arraché à votre époque, forcé à combattre, banni tout retour possible chez vous au bon moment et malgré tout on vous refusait de vous laisser choisir votre avenir ? Qu'ils aillent tous brûler avec les Daleks, vous ne resterez plus une seule seconde sur cette planète ! Ah ils voulaient décider pour vous ? Peuh ! VOUS déciderez de votre avenir, vous resterez libre. Pas de contrôle que vous n'ayez accepté. Pas de futur que n'ayez approuvé. Seulement ce que VOUS aurez décidé.

Vous vous dirigez alors vers les ateliers de réparation. Les techniciens étaient tellement occupés qu'il ne fut guère compliqué de subtiliser un simple anneau temporel, même si il s'agissait d'un vieux modèle de la taille d'un bracelet, en simili-cuir. Loin d'être aussi efficace qu'un tardis mais couplé à votre petit traducteur/ordinateur de poche, amplement suffisant. Vous n'aurez plus qu'à compter sur vos "légendaires" talents de linguiste pour faire le reste, en cas de besoin. Une étrange pensée incongrue vous vient, celle de votre douleur cérébrale "tourne-l’œil" sur le trajet du retour en tardis, qui avait inquiété Serynax. Vous aviez balayé négligemment la chose comme si ce n'était rien. Parce que c'était rien. Serynax en revanche...

Vous avez quand même un doute au moment d'activer l'anneau, une fois les codes d'autorisation pour les barrières d'entrés, à cause d'elle, à cause de Sery. Elle vous apprécie beaucoup et au fond, vous aussi. Suffisamment pour hésiter à lui faire de la peine. Mais le visage d'Adraxiel apparait alors brièvement dans votre esprit et achève de vous décider. D'une touche et sur un coup de tête, vous dites ainsi adieu dans un nuage orangé et électrique à Gallifrey, Serynax et surtout tout ces foutus aristocrates.

Et voilà, le souvenir s'estompe et vous revenez à vous. Un bruit se fait brutalement entendre non loin, hors de cette pièce, tandis que le monde réel se reconstitue autour de vous. Peut-être est-il préférable de remettre à la prochaine fois la suite de cette escapade télépathique. Évitons de croiser le propriétaire de ces souvenirs.
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